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Réponse n° 4709

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site gares, haltes de voyageurs et maisons de garde-barrière de la voie ferrée Andelot - La Cluse
localisation Franche-Comté ; Jura ; Rhône-Alpes ; Ain
aire d'étude la voie ferrée Andelot - La Cluse
dénomination gare ; halte de voyageurs ; maison
collectifs 98 repérés ; 30 étudiés
époque de construction 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
auteur(s) Daveluy (ingénieur civil)
historique Sur les 116 kilomètres de la ligne Andelot - La Cluse ont été bâties 98 gares, stations (gares de moindre importance) , haltes de voyageurs et maisons de garde-barrière, soit en moyenne une tous les 1200 mètres. Elles ont généralement été édifiées dans les deux ou trois ans précédant la fin de la campagne de construction de chaque section, peu avant sa mise en exploitation : 1867 pour la section Andelot-en-Montagne - Champagnole, 1885 (1er tronçon, entrepreneurs Bergeron et Crépel) et 1889 (2e tronçon, entrepreneurs Auguste Truchetet pour les maisons, Désiré Simonnet et Louis Mignot pour les gares) pour Saint-Claude La Cluse, 1890 (1er tronçon) et 1900 (2e tronçon, Fougerolle Frères entrepreneurs) pour Champagnole - Morez, 1912 pour Morez - Saint-Claude (entrepreneur Auguste Moity). La gare d'Andelot-en-Montagne est rattachée à la ligne Dijon - Neuchâtel inaugurée en 1862, celle de La Cluse à la ligne Bourg-en-Bresse - Bellegarde dont le tronçon Bourg - La Cluse est livré à l'exploitation en 1877. Ces constructions initiales sont réalisées suivant des plans type propres à chaque compagnie : PLM (Paris - Lyon - Méditerranée) d'une part, Compagnie des Dombes et des Chemins de Fer du Sud-Est de la famille Mangini d'autre part (gare de La Cluse). Cette typologie a évolué : pour le PLM, elle est passée de 5 classes de gares et stations dans les années 1860 à 4, définies par l'ingénieur Daveluy, sur les documents diffusés par le ministère des Travaux publics en 1880 ; par ailleurs, une nouvelle typologie est utilisée dans le premier quart du 20e siècle pour la section Morez - Saint-Claude. Dès les décennies 1880-1890, quelques maisons sont transformées en halte ou en station, par l'adjonction d'un guichet protégé par un simple auvent ou la construction d'une nouvelle aile. De même, les bâtiments des gares de 1ère et 2e classe (ainsi que ceux de Lavans-lès-Saint-Claude) ont été agrandis. La baisse du trafic et les évolutions de la seconde moitié du 20e siècle entraînent, à partir des années 1960, des fermetures de sites et la suppression de passages à niveau. Des bâtiments sont alors désaffectés, certains vendus ou détruits : 42 maisons de garde-barrière et 3 haltes de voyageurs sont supprimées, 6 gares et stations démolies (Syam, La Chaumusse, Tancua et Valfin-lès-Saint-Claude pour la seule année 1986). Officiellement investi de la compétence TER (trains express régionaux) le 13 décembre 2000, le Conseil régional de Franche-Comté fait construire en 2002 une nouvelle halte à Champagnole pour améliorer la desserte du lycée Paul-Emile Victor.
description Des 98 sites recensés, 47 subsistent actuellement. Ils forment trois groupes : 20 gares et stations (sur 26 édifiées) réunies sous l'étiquette " gare ", 25 maisons de garde-barrière (sur 67 construites) regroupées sous la dénomination " maison " et 2 haltes de voyageurs (sur 5 recensées). Du point de vue architectural, trois grandes catégories de constructions se distinguent. Représentée par 16 édifices subsistants, la première est composée des gares relevant de la typologie habituelle (en 4 classes) , diffusée en 1880, des bâtiments de voyageurs de la compagnie du Paris - Lyon - Méditerranée : édifices avec sous-sol, étage carré et de 2 à 5 travées en façade. La gare de Saint-Claude est dite de 1ère classe : bâtiment principal de 5 travées encadré par deux ailes (en rez-de-chaussée) de 2 travées chacune, 308 m2 au sol, deux salles d'attente, bureaux du chef de gare, d'un sous-chef, du receveur et de facteurs, deux logements à l'étage, toits à croupes. Les gares de Saint-Laurent-en-Grandvaux, Morez et Oyonnax relèvent de la 2e classe : bâtiment de 5 travées, 168 m2 au sol (21 m x 8 m hors-oeuvre) , deux salles d'attente, bureaux du chef de gare et du receveur, local pour les facteurs, deux logements à l'étage, toit à croupes. Celles du Vaudioux, Chaux-des-Crotenay, Morbier, Lavans-lès-Saint-Claude, Molinges, Vaux-lès-Saint-Claude, Lavancia-Epercy et Martignat appartiennent à la 3e classe : bâtiment à 3 travées, 96 m2 au sol (12 m x 8 m) , salle d'attente, bureau du chef de gare, un logement et une chambre à l'étage, toit à longs pans. A cette catégorie peuvent aussi être rattachées les gares établies suivant une typologie antérieure du PLM : Andelot-en-Montagne et Champagnole, assimilées à une 3e classe munie de corps en aile, et Vers-en-Montagne, équivalant à une 4e classe (2 travées, 72 m2 au sol soit 9 m x 8 m, salle d'attente, bureau du chef de gare, logement à l'étage, toit à longs pans). De même pour la gare de La Cluse qui, bien qu'assimilable à une gare de 2e classe du PLM, est typique de la Compagnie des Dombes et des Chemins de Fer du Sud-Est de la famille Mangini : avec son toit à longs pans et pignons couverts coiffant un étage de hauteur réduite et descendant jusqu'au haut des fenêtres, elle rappelle les constructions traditionnelles de la Dombes. La deuxième catégorie (26 édifices) est constituée des maisons de garde-barrière, édifiées suivant le modèle type du PLM : une travée en façade, 41 m2 au sol (8, 07 m x 5, 10 m hors-oeuvre) , sous-sol, cuisine et chambre au rez-de-chaussée, deux chambres à l'étage en surcroît, toit à longs pans. La troisième (3 sites conservés) réunit les bâtiments au plan en L, associant une maison de garde-barrière et une " annexe " placée perpendiculairement. Cette disposition résulte de la modification du statut de certaines maisons de la section Saint-Claude - La Cluse, transformées en un second temps en halte voire en station, ce qui impliqua de construire un corps supplémentaire pour la salle d'attente. Cette forme a connu un certain succès et constitue l'un des modèles type du PLM dans le premier quart du 20e siècle : elle est adoptée par les stations de la dernière section, réalisée entre Morez et Saint-Claude et livrée à l'exploitation en 1912 (Tancua, Lézat et Valfin-lès-Saint-Claude). Demeurent donc hors catégorie la halte Paul-Emile Victor (à Champagnole) , récemment créée, et la gare de La Rixouse, dont le modèle est issu à la fois de la nouvelle typologie du PLM au début du 20e siècle et des bâtiments des lignes d'intérêt local de la Compagnie générale des Chemins de Fer vicinaux. Les murs des constructions sont faits de moellons calcaires revêtus d'un enduit partiel, laissant visibles les premières assises, puis laissés apparents pour la section Morez - Saint-Claude. Ils sont parfois protégés par un essentage : tavaillon ou tôle à l'origine puis, éventuellement, ciment amiante ou matériau synthétique. Les baies sont en arc segmentaire, avec clef pend ante pour les gares. L'étage est desservi par un escalier dans-oeuvre et le toit recouvert de tuiles mécaniques.
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; enduit partiel ; essentage de tôle
couverture (matériau) tuile mécanique
typologie PLM 1ère classe ; PLM 2e classe ; PLM 3e classe ; PLM 4e classe ; PLM plan en L ; PLM maison type
propriété propriété d'un établissement public de l'Etat ; propriété publique ; propriété privée
type d'étude enquête thématique régionale (la voie ferrée Andelot - La Cluse)
rédacteur(s) Poupard Laurent
référence IA00141264
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2004
date versement 2008/12/02
date mise à jour 2011/05/02
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP ; © Archives départementales du Jura
 
dossier en ligne
 
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Requête ((Rhône-Alpes) :LOCA )
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