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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale Saint-Martin
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Boussois
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aire d'étude
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Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre
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adresse
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rue Anatole-France
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dénomination
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église paroissiale
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époque de construction
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2e quart 20e siècle
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année
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1928
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auteur(s)
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Lafitte Henri (architecte) ; Lafitte Jacques (architecte) ; Jeannin Gaétan (peintre-verrier)
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personnalité(s)
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Glaces de Boussois (maître d'ouvrage)
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historique
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La reconstruction de l'église paroissiale de Boussois est envisagée par la municipalité après la première guerre mondiale. Un bombardement avait endommagé plusieurs édifices de la commune, parmi lesquels figurait l'église qui fut restaurée afin de permettre l'exercice du culte. La reconstruction fut réalisée en grande partie par les ouvriers de la manufacture de glaces d'après les plans des architectes maubeugeois Jean et Henri Lafitte. Ils ont également conçu le maître-autel (détruit) , la chaire de vérité (disparu) , les confessionnaux et les fonts baptismaux. Henri Lafitte réalisa les fresques murales de la nef et du choeur en 1928-29. La croix lumineuse fut réalisée par le maître verrier Gaétan Jeannin et Mlle S. Charlemagne. Cette dernière réalisa également le chemin de croix. L'église a été cédée par l'usine au diocèse vers 1977-79. Les vitraux ont été remplacés en 1987.
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description
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Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire, à trois vaisseaux avec une abside à trois pans. L'élévation est en brique, couvert d'un toit à deux pans et d'appentis couverts d'amiante. L'église s'élève sur deux niveaux. Les grandes arcades retombent sur des piliers de béton armé décoré de pâte de verre produit par la manufacture des Glaces. Le second niveau est décoré de fresques réalisées par l'architecte Henri Lafitte en 1928 et 1929. Les fresques représentent le baptême du Christ, le massacre des Innocents, l'Annonciation, la Nativité, le Christ au temple, la tentation, "laissez les enfants venir", la crucifixion ou apparition (?) , la Cène, (?). Le choeur conserve une partie des peintures murales, De Profundis, Magnificat, alors que la Trinité du choeur a été recouverte d'un enduit. La nef est couverte d'une charpente de bois apparente, à caissons de verre. Cette charpente était éclairée par les fenêtres en demi-lune des combles avant le recouvrement du verre par des plaques d'isorel. Les bas-côtés ont un soubassement décoré de plaquettes de pâte de verre. L'ensemble est éclectique, évoquant les églises de l'Avesnois du 18e siècle, dans un traitement plus imposant, mêlé à des influences néo-classiques et prenant la basilique pour modèle des volumes intérieurs.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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3 vaisseaux
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (type)
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toit à deux pans ; appentis
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couverture (matériau)
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ciment amiante en couverture
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couvrement
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charpente en bois apparente
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décor
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peinture ; maçonnerie
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scènes du Nouveau Testament ; chemin de croix
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propriété
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propriété d'une association diocésaine
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protection MH
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2005/01/06 : inscrit MH
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type d'étude
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étude d'inventaire
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rédacteur(s)
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Luchier Sophie
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référence
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IA59000713
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2003/03/25
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date mise à jour
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2012/02/27
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dossier en ligne
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autre dossier
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dossier de protection
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