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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de ville
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Tourcoing
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aire d'étude
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Tourcoing
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adresse
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place Roussel-Charles-et-Albert
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dénomination
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hôtel de ville
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parties non étudiées
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cour
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époque de construction
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1er quart 18e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
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année
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1718 ; 1753 ; 1760 ; 1824
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auteur(s)
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Gombert Thomas-Joseph (architecte) ; Dewarlez Benjamin (architecte)
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historique
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L'incendie de 1711 avait détruit la première halle échevinale. Un nouvel édifice fut réalisé selon les plans de Thomas-Joseph Gombert en 1718. En 1753 et 1760 deux ailes furent ajoutées sur l'arrière, ouvrant sur une petite cour. Les plans originaux sont perdus mais l'hôtel de ville fit l'objet d'un relevé par Benjamin Dewarlez en 1823 avant transformations par celui-ci ; le gros oeuvre est achevé en 1824 : le bâtiment est augmenté de deux travées latérales, d'un style identique à celui de l'édifice préexistant, et un campanile est construit (à la place d'un projet de beffroi, abandonné en raison de la surcharge trop importante qu'il aurait imposé à la charpente de l'édifice) ; la grande lucarne centrale est remplacée par un fronton couronnant les trois travées centrales, son tympan étant orné des armes de la ville ; le balcon de la travée centrale est remplacé par un balcon filant sur les trois travées centrales (A.M. Tourcoing D 1 A/2 p. 54) ; le campanile disparaît après 1870. En 1873 la municipalité quitte le bâtiment qui est affecté jusqu'en 1900 à la bourse de commerce : cette année-là, la construction d'une nouvelle bourse condamne le vieil édifice.# La distribution intérieure est assez mal connue : au rez-de-chaussée figurent au moins le logement du concierge, la prison et un corps de garde ; à l'étage se trouvaient la grande salle, ouvrant sur la place, divers cabinet, le greffe et les archives. A l'occasion des travaux d'agrandissement de 1823-1824, l'intérieur est complètement remanié (l'administration municipale partage dès lors les lieux avec le juge de paix et les prud'hommes). La façade sur la place était en pierre de taille (sans doute en calcaire de Lézennes) , tandis que les élévations latérales et postérieure étaient en brique apparente. L'élévation à deux niveaux sur sept travées était rythmée par des jambes et des chaînes d'angle à refends. Un fronton sculpté, décoré à l'origine d'une couronne royale et d'un pendentif de l'ordre du Saint-Esprit, remplacés par les armes de la ville, sommait les trois travées centrales. Un toit à croupe en ardoise couvrait l'édifice.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
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gros-oeuvre
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pierre ; pierre de taille ; brique
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couverture (type)
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croupe ; toit à longs pans
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couverture (matériau)
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ardoise
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décor
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sculpture ; ferronnerie
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représentation
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trophée, couronne, drapeau ; armoiries
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Armes de la ville couronnées traversées de drapeaux en faisceaux.
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique (enquête partielle)
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rédacteur(s)
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Vandalle Claude
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référence
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IA59000504
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© Inventaire général
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enquête
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1995
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date versement
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2003/08/20
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date mise à jour
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2012/02/27
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service producteur
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Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais - DAIRE 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex - 03 28 82 67 40
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