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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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caserne des pompiers
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Tourcoing
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aire d'étude
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Tourcoing
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adresse
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13 rue Aristide-Briand
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dénomination
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caserne
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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année
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1889 ; 1892 ; 1895
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auteur(s)
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Dehaene Désiré (architecte communal) : Picavet (entrepreneur) ; Mayer Fernand (sculpteur)
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historique
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La caserne, située aux abords du nouvel hôtel de ville, est contemporaine des grands travaux d'urbanisme en centre ville, à la fin du 19e siècle. Elle se substitue aux anciens casernements, installés successivement dans divers édifices peu adaptés (le dernier en date était l'immeuble appelé hôtel de Flandre, place Charles-Roussel). Elle fut conçue pour loger 10 hommes casernés et 2 officiers, 95 hommes non casernés et prévoyait un accroissement d'effectif de 40 hommes. Après approbation du projet présenté par l'architecte Désiré Dehaene le 9 août 1889, un marché est passé de gré à gré avec Picavet, entrepreneur à Roubaix. Le Conseil général des bâtiments civils, qui eut à étudier la mise en conformité du projet, émit quelques réserves sur la circulation dans le bâtiment, son éclairage et la distribution des pièces à usage de logement et suggéra quelques aménagements, en octobre 1891 : déplacement des escaliers, surélévation générale d'un niveau du bâtiment sur rue. Fernand Mayer, sculpteur à Roubaix, fut soumissionné en 1892 pour fournir les modèles à grandeur d'exécution et réaliser sur "pierre blanche de banc royal" un fronton avec armoiries et sur les ailes "deux motifs de cuirasse avec attributs". En raison de difficultés entre l'entrepreneur, l'architecte et la ville, le chantier prit du retard : la réception définitive des travaux eut lieu en juin 1894 ; des travaux de parquetage, de carrelage et de pavage furent achevés en juillet . Le bâtiment comprend deux corps séparés par une cour, au fond de laquelle se situe un gymnase surmonté d'un étage carré comprenant atelier de réparation et deux chambrées, et encadré d'une cantine et d'une pharmacie. Au rez-de-chaussée, de part et d'autre du passage d'entrée se trouvaient la remise des pompes à vapeur avec ses écuries et la remise du matériel d'incendie, le standard téléphonique et le corps de garde jouxtant le passage d'entrée ; les trois étages de l'avant-corps central étaient destinés au logement des gradés, les deux étages au-dessus des remises aux chambrées (A.D. Nord O 597/737-738).
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description
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La façade sur rue présente deux ailes à deux étages autour d'un avant-corps saillant à trois étages où s'inscrit sous une arche le porche d'entrée monumental : dans sa structure il évoque la porte de Paris à Lille. La brique utilisée en gros oeuvre, apparente sur l'élévation postérieure de l'édifice, est masquée sur la rue par un parement de pierre avec un appareil à refends (chaînes d'angle, étage de soubassement) , et portant au fronton et sous la corniche un décor sculpté. La façade porte la date de 1895 au-dessus du portail. Un passage couvert donne accès à la cour intérieure et à l'ancien gymnase (actuellement à usage de remise).
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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1 étage carré ; 2 étages carrés ; 3 étages carrés
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; brique ; enduit
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décor
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sculpture
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représentation
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armoiries ; trophée
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Trophées militaires réalisés en staff sur la façade.
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état
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désaffecté ; menacé
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique (enquête partielle)
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rédacteur(s)
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Vandalle Claude
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référence
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IA59000455
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© Inventaire général
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enquête
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1984
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date versement
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2003/08/20
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date mise à jour
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2012/02/27
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service producteur
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Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais - DAIRE
151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex - 03 28 82 67 40
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