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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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lavoir de Rougemontot
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localisation
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Franche-Comté ; Doubs ; Rougemont
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aire d'étude
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Rougemont
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adresse
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rue des Juifs
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dénomination
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lavoir
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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année
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1874
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auteur(s)
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Perrin (architecte)
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historique
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Dans le troisième tiers du XIXe siècle, le lavoir de Rougemontot étant en ruine et trop exigu, l'architecte Perrin, de Baume-les-Dames, est chargé de sa reconstruction. Il dresse un premier devis, le 28 décembre 1872, adopté par la municipalité le 5 janvier de l'année suivante. L'édifice doit permettre à dix-huit ou vingt laveuses de pouvoir travailler. Initialement prévu pour laver à genoux (à cause de la nature du sous-sol), il a été découvert lors des travaux, que le bassin pouvait être réalisé plus profondément, et le lavoir a donc été réalisé pour le lavage debout. Cette modification au projet initial apparaît dans un devis supplémentaire (du 23 octobre 1873) voté le 1er décembre de la même année. Enfin, la réception provisoire des travaux a lieu le 30 avril 1874. L'édifice se compose alors de deux parties distinctes situées de part et d'autre de la rue : un puisard et un lavoir proprement dit. Le puisard adopte un plan carré et un vocabulaire architectural volontairement antiquisant par sa façade à baie rectangulaire percée à cru supportant une forme schématique d'entablement, le tout couronné d'un large fronton curviligne orné d'un motif cylindrique. En face de cet édicule, auquel il est relié par une conduite en fonte, se trouve le lavoir couvert. Ce dernier, de plan rectangulaire, est parallèle à la rue des Juifs. Il est construit en moellons avec parement piqué, et en pierre de taille pour les angles traités en bossage, les piles de support, les allèges et les margelles du bassin. Sur ses deux longueurs, sont ouvertes trois importantes baies rectangulaires qui viennent rythmer la composition alors que les pignons restent aveugles. La couverture à croupes est en zinc sur charpente légère sans fermes et plancheage en sapin. Un portillon en métal permet l'accès au bassin, grande surface rectangulaire divisée en un rinçoir et un grand lavoir. Un canal de décharge à ciel ouvert permet aux eaux usées de se déverser dans le ruisseau le Drigeon. Actuellement, l'édifice est fortement altéré : le toit est en tuiles mécaniques et sa forme est modifiée, les baies postérieures sont bouchées, celles donnant sur la rue ont leurs dimensions agrandies ou diminuées, elles sont garnies de chassis vitrés et leurs linteaux sont désormais en bois, et le lavoir et son rinçoir n'existent plus.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à deux pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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couvrement
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charpente en bois apparente
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état
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remanié
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Hamelin Liliane ; Jacques Christophe
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référence
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IA25000830
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2010
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date versement
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2011/09/02
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date mise à jour
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2012/05/03
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, 2010
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00
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