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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin de la Côte, puis usine d'impression sur étoffes Lamy et Stackler ; actuellement maison
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Saint-Aubin-Epinay
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aire d'étude
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Seine-Maritime
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adresse
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route des Moulins
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hydrographie
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l'Aubette
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destinations successives
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maison
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dénomination
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moulin ; usine d'impression sur étoffes
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; remise ; bief de dérivation
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éléments remarquables
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atelier de fabrication ; machine énergétique
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époque de construction
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1er quart 19e siècle
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année
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1809
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1821, les fabricants d'indiennes François-Thomas Lamy et Thomas-André Stackler rachètent le moulin à blé du sieur Godard, dénommé moulin de la Côte, construit en 1809 après autorisation par décret impérial du 11 décembre 1808. Rapidement, un nouveau moulin est édifié, entièrement adapté à l'indiennage : il est alternativement utilisé comme foulon et comme mécanique à imprimer. En sus du moulin, un grand bâtiment désigné "la Fabrique" est construit sur le même fond. Un texte détaillé nous renseigne avec précision sur l'affectation de chaque niveau : le rez-de-chaussée abrite la cuisine aux couleurs, le magasin de drogues, la sécherie chaude, au premier étage se trouve un grand atelier pour l'impression sur toile et l'étage de comble est à usage d'étente. Les deux tiers de l'impression sont alors réalisés à l'aide d'une mécanique à cylindre fabriquée à Déville-lès-Rouen (76) , par le constructeur Jacques Lechien. Le tiers restant est imprimé à l'aide de planches plates traditionnelles. La mise en place de cette usine d'indiennes a nécessité un investissement de départ de 140 000 francs. En 1848, Stackler fils fait l'acquisition d'un terrain en amont du moulin pour y faire construire une usine moderne comprenant un vingtaine de bâtiments. Le moulin et la fabrique continuent cependant de fonctionner pour l'entreprise. Au début du 20e siècle, la roue hydraulique verticale est remplacée par une turbine encore en place. Actuellement, le moulin est transformé en maison. En 1822, la valeur du capital fixe (en machines) totalise 55 000 francs, en 1824 elle s'élève à 87 168 francs. En 1820, l'établissement prévoit l'emploi de deux graveurs sur bois assistés de trois apprentis, d'un garanceur, d'un teinturier, d'un marmiton, d'un cylindreur, d'un menuisier et de 40 manoeuvres.
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description
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Atelier de fabrication en brique et silex en remplissage et pan de bois, toit à longs pans, pignon couvert, tuile mécanique. Remise en brique, en rez-de-chaussée, toit à longs pans, pignon couvert, tuile mécanique. Atelier de fabrication en brique et silex en remplissage s'élevant sur un étage carré et un étage de comble en pan de bois, toit à longs pans, croupe.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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brique ; silex ; bois ; enduit partiel ; pan de bois
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tuile plate
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typologie
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pan de bois
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
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rédacteur(s)
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Le Roy-Real Emmanuelle
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référence
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IA76001616
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2003/04/22
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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