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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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filature de coton André Delavigne ; puis usine de produits agro-alimentaire (margarinerie) Pellerin ; actuellement logement
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Malaunay
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aire d'étude
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Seine-Maritime
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hydrographie
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le Cailly
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destinations successives
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logement
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dénomination
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filature ; usine de produits agro-alimentaires
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parties non étudiées
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bâtiment d'eau ; bief de dérivation ; bureau d'entreprise
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époque de construction
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2e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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cette filature de coton est construite dans les années 1840 pour André Delavigne et convertie en margarinerie par Georges Pellerin en 1880. Né en 1851, Georges Pellerin (fils d'Edme Pellerin, fondeur de suif dans le XXe arrondissement à Paris) fabrique en 1867 la première margarine selon le procédé Mégé-Mouries. Pendant qu'Auguste, son frère aîné reprend l'affaire parisienne, Georges part en Hollande à Needam pour diriger une margarinerie. A son retour en France, en 1880, il installe sa nouvelle entreprise dans la filature Delavigne dont il est locataire et fait construire un nouvel atelier de fabrication utilisant l'énergie thermique. Le choix de Malaunay est motivé par la présence d'une main d'oeuvre importante, et la proximité de la matière première : le lait. Jusqu'à la fin du 19e siècle, graisses alimentaires et saindoux représentent 60% de la production, la margarine 40% dont une partie est exportée en Angleterre. Les ventes en France se font en Normandie, dans le Nord et l'est. La marchandise est expédiée dans des wagons réfrigérés par la gare de Malaunay-Le Houlme. La production est alors de 150 à 170 tonnes par mois. En 1904, Georges Pellerin devient propriétaire de l'édifice. Il dirige l'entreprise jusqu'en 1921 date à laquelle son frère cadet Gabriel lui succède. De 1923 à 1933 les affaires reviennent au fils aîné de ce dernier. En 1933, Pierre Pellerin, second fils de Gabriel prend la direction de l'entreprise. Dans les années 1950 l'établissement confronté à une concurrence de plus en plus rude voit son exploitation fragilisée par la hausse importante du prix des matières premières. Après la fermeture de l'usine en 1957, l'atelier de fabrication est détruit en 1963. Ne subsistent aujourd'hui que le bâtiment d'eau en mauvais état et le bureau transformé en logement. En 1850, la filature Delavigne compte 32 métiers et 40 autres machines, la valeur locative de l'établissement est de 27 500 francs, la valeur de la matière première utilisée annuellement s'élève à 180 774 francs et celle des produits fabriqués annuellement à 304 620 francs. En 1850, la filature Delavigne emploie 6 hommes, 55 femmes et 2 enfants. A la fin du 19e siècle, la margarinerie occupe entre 80 et 100 personnes.
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile mécanique
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état
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restauré ; mauvais état ; vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
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rédacteur(s)
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Le Roy-Real Emmanuelle
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référence
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IA76000593
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© Inventaire général
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enquête
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1997
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date versement
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2003/04/22
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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