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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine puis centrale hydroélectrique, dit Moulin de Port Rhingeard
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localisation
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Pays de la Loire ; Mayenne ; Entrammes
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aire d'étude
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Mayenne
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lieu-dit
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le Port du Salut
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hydrographie
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Mayenne (la)
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dénomination
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moulin à farine ; centrale hydroélectrique
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édifice contenant
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site d'écluse de Port Rhingeard
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4
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parties non étudiées
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remise ; étable à chevaux
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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siècle détail
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2e quart 20e siècle
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année
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1858 ; 1930
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Un moulin est attesté au Port Rhingeard en 1446. Il dépendait du prieuré de chanoines réguliers situé à côté. Vendu comme bien national en 1791, il fut ensuite racheté par les Trappistes installés en 1815 sur le site, rebaptisé Port-du-Salut. En 1829, il fonctionnait grâce à une roue entraînant deux paires de meules. Il est reconstruit en 1858, avant la réalisation de l'écluse, intervenue entre 1868 et 1872. Il est doté des premières turbines hydrauliques employées en Mayenne, en l'occurrence deux turbines axiales du système Fontaine. En 1859, elles assurent la marche de huit paires de meules. En 1930 le moulin change d'affectation : il est transformé en centrale hydroélectrique. Les machines énergétiques sont installées dans un nouveau bâtiment adossé à la façade sud. L'usine produit 1960000 kW en 1965, vendus par l'abbaye à E.D.F. Elle est toujours en activité.
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description
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L'ancien moulin est situé dans le périmètre de l'abbaye du Port-du-Salut, à l'est des bâtiments claustraux. La construction principale forme en plan un rectangle allongé disposé perpendiculairement au cours de la rivière. Elle comprend trois étages et un comble à surcroît. Ses pignons sont couverts. Les façades sont scandées par des percements réguliers, tous cintrés, et disposés en travées : huit sur la façade nord, une sur le pignon ouest, aveugle au rez-de-chaussée, trois sur le pignon est. L'entrée se faisait de ce dernier côté. A l'étage, une seconde porte, haute, servait au passage des sacs de céréales et de farine. Au-dessus, une statue de Vierge à l'enfant est creusée dans une niche en pierre. Le reste du second oeuvre est en briques (encadrement des ouvertures) et en granite taillé (appuis des fenêtres, chaînes d'angle harpés). Un corps de bâtiment, à deux étages carrés et toiture à croupe, sans second oeuvre en granite, est adossé perpendiculairement à la partie orientale de la façade nord. Les deux niveaux inférieurs de celle-ci ont été définitivement masqués par l'adjonction au début des années trente d'une construction en béton, largement éclairée par deux niveaux d'ouvertures rectangulaires, disposées régulièrement. Couverte d'un toit-terrasse coulissant, elle abrite la salle des machines. Le moulin est prolongé de chaque côté par deux ailes de dépendances en rez-de-chaussée, disposées perpendiculairement, et qui délimitent la cour. Elles contribuent à monumentaliser l'usine. Celles du nord ont un comble à surcroît (ancien espace de stockage) , qu'ouvre une lucarne passante. Les ailes sud se caractérisent par leurs grandes arcades cintrées, régulières, qui n'ont pas d'autre justification que formelle : certaines, contiguës au moulin, étaient entièrement fermées (elles ont été ouvertes et dotées de châssis métalliques lors de l'installation des ateliers de l'usine hydroélectrique) ; d'autres sont percées partiellement (dans la partie sud de l'aile sud, qui abritait l'écurie et dans la partie est de l'aile en retour qui devait être un logement) ; d'autres enfin sont entièrement ouvertes (celles qui font suite au logement à l'est servaient de portes à la remise du moulin). La prise d'eau de la centrale se fait au nord. L'eau parvient dans un bassin que borde un mur reliant le pignon ouest du moulin à l'aile nord. Elle est ensuite filtrée par une grille orientable puis passe à travers deux vannes, dont les vantaux verticaux en bois coulissent le long de crémaillères, et vient alimenter les deux turbines de la marque Schneider et Jacquet. Celles-ci sont reliées à deux machines énergétiques, placées au-dessus, qui chacune réunissent un régulateur, un amplificateur (fabriqués par Schneider et Jacquet) et un générateur électrique alternatif (produit par Alsthom à Belfort). Dans la même pièce se trouve le tableau de commande, à fonctionnement électromécanique, qui remonte aux années 1960. Le transformateur est installé dans un espace contigu, au rez-de-chaussée de l'ancien moulin. Il date des années 1980. Les conduits en cuivre et en porcelaine sont d'origine.
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étages
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en rez-de-chaussée ; 3 étages carrés ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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schiste ; grès ; appareil mixte ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; terrasse ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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bon état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
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rédacteur(s)
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Foisneau Nicolas
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référence
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IA53000525
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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