|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
moulin à farine, puis minoterie, dits moulin de la Nourrière, actuellement maison
|
localisation
|
Pays de la Loire ; Mayenne ; Andouillé
|
aire d'étude
|
Mayenne
|
lieu-dit
|
la Nourrière
|
hydrographie
|
Mayenne (la)
|
destinations successives
|
maison
|
dénomination
|
moulin à farine ; minoterie
|
édifice contenant
|
site d'écluse de la Nourrière
|
4
|
|
parties non étudiées
|
maison ; logement d'ouvriers ; grange ; étable à chevaux ; fournil
|
époque de construction
|
2e moitié 15e siècle ; 1ère moitié 16e siècle (?) ; 3e quart 19e siècle
|
siècle détail
|
2e moitié 20e siècle
|
année
|
1858
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Le moulin de la Nourrière, sur la rive droite de la Mayenne, est attesté en 1467. En 1852, il fonctionnait grâce à deux roues à palettes entraînant deux paires de meules. Le choix de construire le nouveau barrage une dizaine de mètres en amont de l'ancien a nécessité sa destruction en 1858. Son principal bâtiment de dépendance, où devait se trouver le logis du meunier, a cependant été conservé. Ses ouvertures chanfreinées permettent de le dater pour partie de la deuxième moitié du 15e siècle ou de la première moitié du 16e, mais il a été profondément remanié dans la deuxième moitié du 19e et la deuxième moitié du 20e siècle. Le nouveau moulin a été construit en 1858-1859. Il disposait d'une roue à aube unique qui, en 1868, assurait la rotation de quatre paires de meules, remplacées avant 1936 par des broyeurs à cylindres. Sa capacité journalière de mouture est évaluée en 1917 à 40 quintaux et en 1936 à 50 quintaux. Une nouvelle maison et un fournil sont construits peu après le moulin. Le dernier meunier, Gustave Gruau, déjà en fonction en 1935, arrête son activité à la Nourrière en 1955. La propriété a depuis été fractionnée en trois parties. Les anciennes dépendances et le moulin ont été transformés en maisons.
|
description
|
Les bâtiments sont irrégulièrement disposés autour d'une cour, ouverte à l'est sur la rivière. Au nord, le moulin, en moellons de granite beige, à un étage carré et comble à surcroît, est disposé perpendiculairement à la Mayenne. Sa roue, intérieure, était entraînée par l'eau apportée par un petit canal d'alimentation, aujourd'hui comblé. Celle-ci entrait dans le coursier par une ouverture cintrée et rejoignait en aval un canal de fuite, conservé. La façade principale du moulin, sur la cour, dotée de cinq travées, présente une disposition symétrique : au rez-de-chaussée, ses deux portes et ses deux grandes ouvertures se répondent de part et d'autre d'une fenêtre. A l'étage, quatre fenêtres encadrent deux par deux la porte-fenêtre centrale. La façade postérieure, plus large, est moins régulière, mais ses trois ouvertures bouchées, si elles le sont depuis l'origine, traduisent le souci du constructeur de s'approcher d'une disposition en travées. Le second-oeuvre marie le granite gris taillé à la brique. La partie haute du pignon est, correspondant au comble à surcroît, a été remplacée par un mur en retrait bardé de bois lors l'aménagement d'un étage de comble. Une aile de dépendance, contemporaine du moulin, formait retour vers le sud. Avant sa transformation, elle se prolongeait vers l'ouest par un appentis ouvert servant sans doute à protéger les véhicules destinés au chargement du blé et des céréales. Sur l'alignement de la dépendance, au sud, se trouve la maison qu'occupait le meunier. D'architecture soignée, dotée d'un rez-de-chaussée surélevé, d'un étage carré, d'un étage de comble et d'un toit à croupes, elle présente une élévation ordonnancée. Le second-oeuvre, se distingue de celui du moulin, par l'usage exclusif du granite taillé. Les dépendances de l'ancien moulin sont à l'écart, au sud-ouest. Le corps le plus long, à un étage carré, a été presque entièrement reconstruit au 19e siècle mais sa façade sur le chemin, à la maçonnerie assez composite, intègre trois petites fenêtres à encadrement mouluré de la fin du Moyen Age. Les ouvertures de sa façade sur jardin datent de la deuxième moitié du 20e siècle, sauf une de la fin du 15e. Le second corps, qui fait retour vers le sud-ouest ferme partiellement la cour au sud. Construit en rez-de-chaussée surélevé, il a été moins modifié. Les trois ouvertures chanfreinées du rez-de-chaussée, deux sur la façade sur cour, une, à appui mouluré, semblent anciennes. Les portes de l'étage de soubassement sont plus tardives et datent peut-être de la transformation de cette partie du bâtiment en porcherie. Entre ces constructions et la maison se trouve un fournil, en rez-de-chaussée. Sur la voie d'accès, il est placé à l'alignement d'un mur à niches dont la destination n'a pas été déterminée.
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
étages
|
sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; en rez-de-chaussée ; en rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; comble à surcroît ; étage de comble
|
gros-oeuvre
|
granite ; moellon
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
état
|
remanié
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
|
rédacteur(s)
|
Foisneau Nicolas
|
référence
|
IA53000496
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2001
|
date versement
|
2003/03/24
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
|
|