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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Prailles
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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lieu-dit
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la Cibaudière
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destinations successives
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maison
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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cour ; hangar agricole ; écurie ; poulailler
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époque de construction
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17e siècle (?) ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Différents éléments en place, notamment les cheminées non engagées et une pierre d'évier éclairée par un jour rectangulaire, permettent de dire que les constructions les plus anciennes datent du 16e ou du 17e siècle. A la fin du 18e siècle, cet ensemble, une grosse métairie, appartenait à Josué Pandin, seigneur de la Lussaudière. Ce dernier ayant émigré, la métairie, vendue comme bien national, a été adjugée le 18 floréal an VI (7 mai 1798) à Josué-Louis Pandin, son fils puîné, également adjudicataire de la borderie de la Bouquetière dans la commune voisine de la Couarde, située non loin de là. A cette époque, la métairie consistait en une maison composée de deux chambres basses, grenier, grange, écurie, toits et deux jardins. A la fin du 20e siècle, le nouveau propriétaire qui a acquis les bâtiments, partiellement en ruine, a fait construire au sud-ouest de cet ensemble une nouvelle maison contemporaine.
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description
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Cet ensemble est assez compliqué. On constate qu'il y a eu deux logements faisant partie d'un grand bâtiment aujourd'hui partiellement en ruine. De celui qui s'ouvrait sur l'élévation sud-est, il ne reste qu'une cheminée non engagée et une pierre d'évier. Le second logement, qui est adossé au sud-ouest de ce bâtiment et actuellement couvert d'un toit en appentis, pourrait dater de la seconde moitié du 18e siècle : irrégularité de la façade, linteaux des baies légèrement échancrés. L'ensemble du bâtiment indique que nous sommes ici en présence d'un ancien plan massé. Le logis situé au nord-ouest du plan massé de l'autre côté du chemin d'accès, un logement indépendant, en très mauvais état mais encore lisible, pourrait dater du 16e ou du 17e siècle. Il se caractérise par la cheminée non engagée placée sur le mur gouttereau de façade (et non sur le mur pignon) et une pierre d'évier surmontée d'une pierre en contrepoids au-dessus de laquelle on a aménagé un jour au moyen de deux moellons écartés l'un de l'autre. La façade est irrégulière. A l'origine, une toute petite dépendance, accessible par une porte sur l'élévation gauche, était probablement séparée par une cloison de la pièce habitable. Par la suite, peut-être au début du 19e siècle, l'espace habitable a été agrandi en supprimant la cloison et en y installant un potager à un trou surmonté d'une fenêtre. L'élévation postérieure est aveugle. La fenêtre de décharge a probablement été percée sur la façade lorsque cette habitation a été déclassée et est devenue une dépendance. La présence de plusieurs logis semble indiquer que cette métairie était affermée à plusieurs familles.
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étages
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rez-de-chaussée ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Liège Aurélie ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000934
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Pon, Charlotte - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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