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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Beaussais
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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lieu-dit
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la Poinière
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destinations successives
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maison
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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cour ; logement ; grange
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époque de construction
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milieu 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'ancien plan cadastral figure une parcelle bâtie. Il s'agissait d'une métairie importante, une ferme de rapport à bâtiments disjoints qui appartenait en 1754 à Louis Miget, bourgeois, demeurant à Saint-Maixent. En 1838, elle était la propriété de la veuve Jean Proust, demeurant à la Boulaye, et le logement était imposé pour quatre ouvertures. Vers 1850, ce logis a été démoli et reconstruit, ce dernier est alors imposé pour sept ouvertures. En 1856, Jacques Proust, demeurant au Courteil (commune de Sainte-Blandine) en devient le propriétaire. En 1882, Proust, ex-notaire à Lezay en est le propriétaire, et après lui Marthe-Marie Gilbert. Vers 1882, un nouveau logis (parcelle 69) , imposé pour quatre ouvertures, a été bâti au sud-est et dans le prolongement d'un logis plus ancien (bâti vers 1850). Enfin, probablement après une division de la propriété, un autre grand logis a été construit à l'emplacement d'un bâtiment non identifié au sud-ouest des logis existants vers 1890 ; ce dernier était alors imposé pour douze ouvertures. Les deux dépendances (?) figurés à l'est sur l'ancien plan cadastral et encore en place en 1946, ont été démolies depuis.
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description
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Tous les logis présentent leur façade sur le mur gouttereau. Le plus ancien se présente comme un grand logement en rez-de-chaussée, à façade orientée sud-ouest, à cinq travées et grand comble à surcroît. Il est couvert d'une toiture à longs pans en tuiles creuses. Le logis qui a été construit dans le prolongement sud-est (parcelle 69) a sa façade de deux travées orientée sud-ouest, et possède un rez-de-chaussée, un étage et un comble à surcroît sous une toiture à longs pans couvrant les pignons. Le mur pignon sud-est sur le chemin est percé de deux trous de boulin au niveau du comble à surcroît. La façade de ce logis présente à gauche une travée de deux oculi qui correspondent peut-être à l'emplacement de l'escalier. Le troisième logis (parcelle 67) est tourné vers le chemin au sud-est. Sa façade se distingue par une corniche moulurée et les niveaux sont soulignés par des bandeaux d'appui. Cette façade, à trois travées, présente aussi à gauche une travée d'oculi qui éclairent peut-être ici aussi un escalier. Ce logis a un rez-de-chaussée et deux étages. D'après le propriétaire, il y avait à l'origine en plus un comble à surcroît et la couverture était en ardoise. Ce dernier logis semble être le seul de la commune à posséder deux étages. On peut remarquer que les travées d'oculi pour éclairer un escalier sont rares à la campagne.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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rez-de-chaussée ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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Logement à façade en gouttereau. Deux travées. Trois travées. Cinq travées.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Liège Aurélie ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000865
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Pon, Charlotte - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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