|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Manoir ; ferme
|
localisation
|
Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Sainte-Blandine
|
aire d'étude
|
Celles-sur-Belle
|
lieu-dit
|
Fief-Briant
|
dénomination
|
manoir ; ferme
|
parties non étudiées
|
cour ; logement ; hangar agricole ; four ; cimetière
|
époque de construction
|
17e siècle (?) ; 1er quart 20e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
En 1818, l'ancien plan cadastral figure un bâtiment en L au nord d'une cour rectangulaire ; aux angles sud et ouest deux tours sont matérialisées. A cette date, un certain Bouchet, propriétaire à Niort, possédait les parcelles C 288 à 296 appelées la métairie de Fief Briant. Bien que nous n'ayons trouvé aucune source concernant cette métairie, il s'agit probablement d'un ancien manoir devenu une métairie à une époque inconnue avant la Révolution. Très remanié, il ne reste plus qu'une porte avec un linteau en accolade sur la façade sur cour du bâtiment nord-ouest en retour d'équerre. La tour sud a disparu et celle à l'ouest, dérasée, a été transformée en four. Le registre des propriétés bâties de 1882 mentionne quatre logements sur la parcelle C 293 : un imposé pour deux ouvertures, appartenant à François Monnet-Bonnet, à Fief Briant ; un second, imposé pour trois ouvertures appartenant à Félix Daniault, à Niort ; un troisième, imposé pour deux ouvertures, appartenant à Victoire Bonnet, à Serreau (commune Saint-Liguaire) , et enfin, un quatrième, imposé pour trois ouvertures, à René Charruyer. L'ensemble a donc été partagé dans le courant du 19e siècle. Vers 1886, la partie appartenant à Félix Daniault est devenue la propriété de Jacques Grégoire, à Fief Briant, puis en 1903 de François Grégoire-Rousseau. En 1905, un nouveau logement a été construit pour Constant Grégoire-Berthouin, probablement dans le prolongement ouest de l'aile en retour nord-ouest. C'est peut-être lui qui a fait bâtir le hangar à piles maçonnées cylindriques qui a été transformé en maison dans la seconde moitié du 20e siècle. La famille Grégoire possédait le cimetière privé. L'aile nord-est a également été transformée. Vers 1914, un logement neuf à deux travées et étage a été bâti à l'emplacement d'une partie de cette aile. Dans le prolongement de ce logement, il y a aujourd'hui un logement à trois travées, puis un bâtiments transformé en logement.
|
description
|
Le seul logement ayant conservé un caractère traditionnel est celui bâti vers 1914. La façade, à deux travées, sur le mur gouttereau est sommée d'une corniche. Les baies du grand comble à surcroît sont si grandes qu'on pourrait penser qu'il s'agit d'un étage.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
rez-de-chaussée ; comble à surcroît
|
escaliers
|
escalier intérieur : escalier tournant, en charpente
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique
|
typologie
|
Logement à façade en gouttereau. Deux travées. Trois travées.
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Liège Aurélie ; Pon Charlotte
|
référence
|
IA79000994
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2001
|
date versement
|
2005/07/11
|
date mise à jour
|
2011/10/03
|
crédits photo
|
Liège, Aurélie - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|
Contact service producteur
|
|