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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Manoir
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Vitré
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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lieu-dit
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Fontiville
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dénomination
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manoir
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parties non étudiées
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cour ; logement ; jardin d'agrément ; glacière ; orangerie ; bassin ; écurie ; hangar agricole ; poulailler ; puits
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époque de construction
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2e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le logis de Fontiville a probablement été construit entre 1845 et 1848 pour Pierre-François-Alcide Taillefer, juge de paix du canton de Celles, et son épouse Pauline-Virginie Belleroche, sur une parcelle de terre dépendant de la métairie de l'Infirmerie appartenant à sa famille. Ils ont donnés à leur maison le nom de Fontiville qui apparaît en 1856. En 1890, Jacques-Louis-Alfred Guille-Desbuttes et sa femme, née Anne-Fanny Taillefer, ont fait bâtir l'orangerie. Dans la première moitié du 20e siècle, le logis a été loué à différents particuliers, puis un restaurant s'y est installé. C'est à cette époque que le jardin d'hiver, accolé sur l'élévation sud, a été rénové en remplaçant les panneaux vitrés par des baies à double vitrage sur le même soubassement. Depuis 1996, il est de nouveau une propriété privée d'habitation.
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description
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Le logis, de plan carré et double en profondeur, a cinq travées sur les élévations nord, est et sud, et trois travées sur l'élévation ouest. Sur l'élévation nord deux fausses travées semblent avoir été murées dès l'origine. Le solin est en pierre de taille. Les niveaux du rez-de-chaussée surélevé et du premier étage sont soulignés par des bandeaux d'appui. Le second étage carré fait office d'étage d'attique. Les chaînes d'angle sont en bossage jusqu'au niveau du second étage. Les vitres de la porte d'entrée sont protégées par des panneaux en fonte ouvragé. Les garde-corps de l'étage sont également en fonte ouvragé. Le couloir d'entrée est dallé d'un tapis en céramique. Les pièces du sous-sol, accessibles par un escalier en pierre tournant, sont voûtées en plein cintre. L'ancien jardin d'hiver, construit sur un soubassement en blocage et pierre de taille, est accolé aux trois travées centrales de l'élévation sud. Le corps de logis est couvert en longs pans et croupes à très faible pente et le jardin d'hiver en métal. Toutes les dépendances sont couvertes en tuiles creuses. Un bélier, permettant d'élever l'eau, avait été installé dans un pré en bas près d'une source.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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sous-sol ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier intérieur : escalier tournant, en charpente ; escalier intérieur : escalier tournant, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise ; métal en couverture ; tuile creuse
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typologie
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Cinq travées.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Liège Aurélie ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000894
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Bernard, M. - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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