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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Mercuès
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aire d'étude
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Lot
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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cour ; chapelle ; jardin d'agrément
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époque de construction
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milieu 13e siècle ; 4e quart 15e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La mention du «castrum mercurii» au 7e siècle dans les Miracles de saint Didier induit que le château de Mercuès figurait dès cette époque parmi les possessions des évêques de Cahors. En 1254, il était aux mains de Barthélemy de Roux qui pourrait en avoir commandité la reconstruction. C'est ce que laissent supposer les caractères architecturaux de la tour du nord-ouest, dont la batterie d'archères à étriers triangulaires évoque les constructions capétiennes du milieu du 13e siècle. L'angle sud-est des logis et sa tour maîtresse à mâchicoulis semblent procéder d'une reconstruction de la fin du 15e siècle, de même que la tour d'escalier en vis de l'aile ouest et l'essentiel du bâtiment réaffecté à usage de chapelle par Mgr Grimardias au 19e siècle. Cette reconstruction partielle est vraisemblablement l'oeuvre de l'évêque Antoine d'Alamand entre 1486 et 1488. Les mâchicoulis qui couronnent les deux tours principales sont apparemment plus tardifs, si l'on en juge par le faible calibre des trous de tir qui sont conservés dans ses parapets. Le portail d'entrée à pont-levis de même que celui qui ouvre sur l'escalier principal et dont les bossages sont à rapprocher de ceux de l'église paroissiale datent de la première moitié ou du milieu du 17e siècle. Une partie importante des élévations sur cour (aile sud) et des croisées à piédroits de briques et linteaux et traverses de pierre qui y sont percées datent de la même époque. On attribue ces aménagements à l'évêque Pierre Habert (1626-1637) qui fut sans doute également le commanditaire d'une part importante des lignes extérieures de défense. D'autres réaménagements, dont le plus important est constitué par l'aile sud-ouest, sont à attribuer au 18e siècle. Les crépis réticulés de faux appareils en font partie. Les lignes extérieures de défense et les fossés qui isolaient le château assemblent des ouvrages du Moyen Age (terrasse sud et angle de courtine au nord), du 15e ou du 16e siècle (tours de flanquement à l'ouest) et du 17e siècle (fossés). Jardin d'agrément : plan de 1876 conservé sur place (rares vestiges actuels).
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description
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Le château et ses terrasses occupent l'extrémité ouest d'un éperon dominant le village. L'édifice se compose de trois corps de logis répartis en quadrilatère irrégulier autour d'une cour fermée au nord par une courtine. Des tours de plan circulaire flanquent trois de ses angles, un quatrième corps de logis s'étant greffé à l'angle sud-ouest du quadrilatère. Des fossés isolent le château des terrasses qui l'enserrent. Celles-ci conservent les vestiges d'une enceinte extérieure et de fausses braies flanquées de tours carrées et semi-circulaires. L'édifice médiéval est en grande partie conservé dans le château actuel. Il comportait un bâtiment quadrangulaire massif, probablement le donjon, un corps de logis détaché du donjon et une aile ouvrant sur la cour par une galerie d'arcades en arc brisé. Une courtine flanquée par une tour munie d'une batterie de cinq archères refermait la cour au nord et à l'ouest. Les vestiges d'une baie médiévale à cordons d'imposte et d'appui, à l'étage du «donjon», indiquent qu'il comportait des pièces habitables. Une autre baie, inscrite dans une archivolte très ample, a laissé quelques traces sur l'élévation nord. Les deux tours inégales qui flanquent l'aile de logis orientale sont couronnées de mâchicoulis. Comme le logis qu'elles encadrent, elles sont revêtues d'un crépi portant les traces d'un faux appareil. Sur la cour, l'aile ouest qui comporte une chapelle, est dotée d'une tour d'escalier en vis ornée de baies moulurées de style flamboyant. La courtine nord ouvre par un portail en plein cintre, encadré par les rainures d'un ancien pont-levis dont l'axe des flèches est encore en place. Eléments du jardin en place : terrasse, gloriette en fer forgé, escalier et balustrade en pierre, bassin circulaire à jets d'eau. Arbre remarquable : cèdre bi-centenaire. Autres végétaux : ifs, cyprès, rosiers nains.
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étages
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2 étages carrés
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escaliers
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escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit conique ; croupe ; pignon découvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile plate ; ardoise
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propriété
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propriété privée
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protection MH
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1947/09/15 : inscrit MH partiellement
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Façades et toitures inscrites MH.
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100711
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2006
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date versement
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2015/11/03
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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autre dossier
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dossier de protection
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