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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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demeure dite «borie de Savanac»
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Lamagdelaine
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aire d'étude
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Lot
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lieu-dit
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Savanac
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dénomination
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demeure
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parties non étudiées
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cour
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époque de construction
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2e moitié 13e siècle ; 1er quart 14e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'origine de l'édifice est sans doute liée à une famille de Sabazac qui a été confondue, à tort semble-t-il, avec celle de Sabanac, possessionnée autour de Catus. En 1314, Bénech de Sabazac, fils de feu Bénech bourgeois de Cahors, agissant pour lui-même et pour trois frères et soeurs, cède par échange les parts qu'ils possèdent de la «fortalicia» de Savanac à Sicard de Jean. A la génération suivante, Savanac appartient à plusieurs «parciers», dont une Jeanne de Sabazac, dont la famille s'est donc maintenue dans les lieux. On a encore mention en 1374 d'un Bertrand Metge, damoiseau et seigneur de Savanhac (V. Rousset, 1993). Le fait que ses propriétaires aient détenu la directe et la justice jusqu'à 60 sols, sous la haute justice des Gourdon, seigneurs de Laroque-des-Arcs, conduit à s'interroger sur les origines purement bourgeoises du domaine, sans que la documentation ne permette de répondre. La «borie» et son domaine sont acquis par le Collège Pélegry de Cahors en 1463. L'édifice s'est constitué, comme la borie de Lamagdelaine, à partir d'un premier logis assez modeste, que les formes de ses fenêtres conduisent à attribuer au deuxième tiers ou à la seconde moitié du 13e siècle. La tour et le logis constituant l'aile ouest sont plus récents et doivent dater de l'extrême fin du 13e siècle ou des premières décennies du siècle suivant.
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description
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Les bâtiments sont organisés en quadrilatère autour d'une cour. Deux corps de logis soudés par une tour d'angle forment les côtés nord et ouest. L'aile nord est la partie la plus ancienne : elle résulte cependant de trois campagnes de travaux. Elle est construite en brique. Des fenêtres géminées à colonnettes, des portes couvertes par des arcs brisés et les vestiges d'une cheminée à caisson débordant y sont conservés. L'aile ouest et la tour appartiennent à la même campagne de construction et sont en maçonneries mixtes, associant des parements de briques et de pierre appareillée. Un grand pignon à redents percé de deux croisées à réseau de pierre et d'une rose couronne son élévation sud, tournée vers la vallée du Lot. Du côté ouest, les fenêtres à réseau sont inscrites sous un larmier en arc brisé. Les fenêtres de la tour sont d'un modèle plus archaïque, à colonnettes. Une importante cheminée est conservée à l'étage du logis. D'autres se répartissent aux étages de la tour, ainsi que des armoires murales et des latrines. Du côté sud, un bâtiment en brique isolé, dont les vestiges sont moins bien conservés, était adossé à un mur qui se prolongeait jusqu'à l'aile ouest et fermait ainsi la cour. Une courtine refermait la cour sur le front est. Attenant à la tour, un piédroit de portail muni d'un trou barrier indique qu'une seconde courtine se développait à l'ouest, mais son tracé n'est pas connu.
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étages
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2 étages carrés
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gros-oeuvre
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brique ; calcaire ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon découvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile plate
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décor
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sculpture
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propriété
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propriété privée
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protection MH
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1993/05/27 : inscrit MH
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100687
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2006
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date versement
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2015/11/03
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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autre dossier
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dossier de protection
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