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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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demeure dite «borie»
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Pradines
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aire d'étude
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Lot
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lieu-dit
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Labéraudie
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dénomination
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demeure
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époque de construction
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2e quart 13e siècle (?) ; 4e quart 13e siècle (?) ; 4e quart 15e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La borie qui a appartenu en 1281 à Gaucelm de Jean, dans la paroisse de Saint-Géry, est celle que possède, et où elle rédige son testament en 1286, Sébélie de Jean, veuve d'Arnal Béral, l'un des membres d'une célèbre famille de négociants ou «cahorsins» attestée à Cahors dès le début du 13e siècle. L'édifice primitif, caractérisé par sa tour et ses maçonneries de pierre appareillée, doit être attribué au 2e quart du 13e siècle. Contre cet édifice primitif s'est adossé un logis plus récent, édifié sans doute vers la fin du 13e siècle. Ce logis neuf a lui-même été fortement remanié à la fin du 15e siècle.
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description
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L'ancienne borie a été divisée en plusieurs immeubles. Les maisons correspondant aux parcelles 2006 AE1 21, 22 et 69, incluses dans le tracé de l'enceinte, faisaient partie de l'édifice et l'une d'elles conserverait des vestiges d'un ancien oratoire. Elles ont été réhabilitées en logement et sont totalement défigurées. Les vestiges les mieux conservés sont inclus dans la parcelle 72. Ils se composent d'une tour de plan carré, des murs d'un ancien logis en partie détruit et transformé en terrasse et d'un logis médiéval édifié en moellons équarris. Ce logis a été prolongé vers l'ouest par une adjonction caractérisée par ses maçonneries de moellons bruts. La tour était accessible par une porte en arc brisé située à l'étage, accostée d'une lancette qui faisait office d'archère. L'étage d'accès surmonte une salle basse voûtée en berceau. Le logis le plus ancien, séparé de la tour par une venelle étroite, dominait le Lot à l'est. Il en subsiste une salle basse voûtée tardivement et, au niveau supérieur (actuelle terrasse) les vestiges d'une élévation percée de deux grandes baies ternées. Le logis neuf (aile est), à un étage, est partiellement comblé. Une fenêtre à colonnette et formes en arc brisé ouvre sur son pignon nord : son chapiteau à feuillages gothiques a été réutilisé en tant que base. Au même niveau subsistent les vestiges d'archères cruciformes. Le plan cadastral napoléonien indique un autre corps de logis aux contours irréguliers (actuellement, parcelle 16) qui participait également de l'ensemble.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; brique
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100708
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2006
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date versement
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2015/11/03
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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