|
|
|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
four à chaux
|
|
localisation
|
Centre ; Indre-et-Loire ; Couesmes
|
|
aire d'étude
|
Indre-et-Loire
|
|
lieu-dit
|
Four (le)
|
|
dénomination
|
four à chaux
|
|
parties non étudiées
|
hangar industriel
|
|
époque de construction
|
4e quart 19e siècle
|
|
année
|
1886
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
historique
|
Four à chaux dont la construction a été achevée en 1886, et hangar en 1888, sur une terre appartenant à Jacques Bergé-Hatton. Le site passe, en indivis, en 1908, à Emile Bergé-Dupuis et Jean Bergé-Chesnier, lesquels, en 1912, procèdent à l'installation d'équipements (moteur et outillage). L'activité cesse sur le site en 1914-18, et en 1919, hangar, four à chaux, équipements, sont dits en ruine, et déclarés non imposables. Actuellement, le site est en friche, le four à l'abandon, la cour à l'avant des embrasures est encombrée de machines agricoles et d'accessoires divers qui en rendent l'approche quasiment impossible. L'accès à l'embrasure de défournement a été remblayé. On relève sur le site, Jacques Bergé-Hatton, chaufournier, et son fils Alphonse, en 1891 ; Emile Bergé-Dupuis, en 1901 ; le même et un domestique chaufournier en 1911.
|
|
description
|
Four à feu continu et flammes longues (charbon) , avec cuve en forme de tronc de pyramide d'une capacité de 6 m3, à foyers latéraux, permettant la fabrication de chaux exclusivement. La matière première était extraite à quelques dizaines de mètres au Nord du four, les excavations créées ayant été comblées lors du remembrement. Four encastré avec murs en moellons bruts. La cuve en forme de tronc de pyramide a une section de 0, 95 X 0, 75 m au gueulard, et une hauteur de 4, 40 m au-dessus de la base des foyers, lesquels latéraux en sont séparés par des carneaux, le chemisage est en brique. L'embrasure de défournement est inaccessible en raison du remblai de son accès. Les foyers sont en berceau avec voûte en arc segmentaire, les bouches sont fermées par des portes métalliques. Le auvent qui recouvre la cour a une profondeur de 5 m, il prend appui sur la face Ouest du four, au-dessus des bouches de foyer et de défournement, vétuste il menace de s'effondrer. La pierre était amenée au gueulard par des wagonnets, et ce à raison de 2 toutes les 2 heures, et 3 pelletées de charbon étaient jetées dans les foyers toutes les 15 minutes. La chaux était retirée toutes les 2 heures et transportée au hangar où elle était broyée, opération effectuée par un broyeur à manège avant 1912, un broyeur à moteur par la suite. La chaux produite était acheminée par wagonnets, jusqu'à la route de Château-duLoir, distante de 200 m à l'Est. Elle était livrée en paillonnes, paniers en osier à fond en bois, plus tard en tôle, de 20 litres, ou en barriques d'une contenance de 10 paillonnes et plus tardivement en sacs de toile de 50 kg. Le chargement d'un tombereau était de 6 à 7 barriques, celui d'une voiture de 30 à 32 sacs. En 1912, la barrique de chaux se vendait de 5, 50 à 6 francs, et le sac 1, 50 franc. Selon Madame Rolande Renvoize, petite-fille du constructeur du four, la cuve a dû être reconstruite peu après sa mise en service en raison d'un mauvais fonctionnement. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 18 571 m².
|
|
plan
|
plan rectangulaire régulier
|
|
gros-oeuvre
|
brique ; moellon
|
|
couverture (matériau)
|
tôle ondulée
|
|
couvrement
|
canonnière ; voûte en berceau segmentaire
|
|
état
|
vestiges
|
|
propriété
|
propriété privée
|
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
|
|
rédacteur(s)
|
Thomas Jacques
|
|
référence
|
IA37001395
|
|
|
© Inventaire général
|
|
enquête
|
1998
|
|
date versement
|
2004/05/07
|
|
|
|
|
