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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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four à carreaux
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Langeais
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aire d'étude
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Indre-et-Loire
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lieu-dit
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Rouchouze (la) ; Bruyères de la Rouchouze
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adresse
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49 route de la Rouchouze
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dénomination
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four
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parties non étudiées
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atelier de fabrication
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époque de construction
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19e siècle
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année
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1853
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Four dit à carreaux construit en 1853, sur une terre lui appartenant, pour Jean Cbevineau ; en 1854, le site passe à François Chevineau-Girault, fabricant de carreaux puis marchand de bois, fers, charbon, à Langeais, qui est déclaré en faillite en 1865. En 1866, Charles Heard de Boissimon (1817-1879) , manufacturier à Langeais acquiert le four à briques et à carreaux, la halle, une maison et 2, 5 ha de terre. Au décès de ce dernier, en 1879, l'établissement passe à son fils Charles, Marie, Raoul Heard de Boissimon (1848-1889) , qui abandonne la médecine pour la manufacture de poterie, briques et carreaux. Lorsqu'il décède en 1889, son héritier René, Charles, Marie Heard de Boissimon, n'ayant que neuf ans, sa mère Joséphine de Maison Rouge agit comme tutrice et confie l'administration des diverses fabriques, dont celle qui nous intéresse à Lucien Ruffin. Le four est dit être en ruine en 1911, tandis que la halle passe bâtiment rural. L'activité a dû cesser sur le site vers 1890. Actuellement, le four ruiné, envahi par la végétation, se trouve au milieu de taillis. En 1860, 1864, François Chevineau employait respectivement deux et trois ouvriers. Par la suite, le personnel est confondu avec celui employé par de Boissimon sur les différents sites qu'il exploite.
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description
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Four à feu intermittent et flamme longue, d'une capacité brute de l'ordre de 28 à 30 m3, qui permettait la cuisson de briques et de carreaux. La matière première était tirée des carrières voisines et sur le site même. Le four qui est en ruine, était à voûte. Adossé par sa face Est, il avait son embrasure de foyer ouverte à l'Ouest et sa porte de chargement à l'Est. Seule la partie inférieure de l'ouvrage est conservée, au dessous du seuil de chargement. L'embrasure de foyer, qui compte deux alandiers avec arches en plein cintre, est en partie obstruée par l'éboulement du mur de la face Ouest, sa voûte est en arc segmentaire. Les murs étaient en moellon, avec chaînes d'angle en pierre de taille, de même que l'encadrement de l'embrasure, les bouches sont en briques. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 7 730 m².
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Thomas Jacques
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référence
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IA37001511
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2004/05/07
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