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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de matériel d'équipement industriel Page, puis Chaudel-Page, puis Socolest, actuellement usine de mécanique de précision Crelier
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localisation
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Franche-Comté ; Territoire de Belfort ; Valdoie
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aire d'étude
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Territoire de Belfort
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adresse
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5 à 10 avenue Michel Page
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hydrographie
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dérivation de la Savoureuse
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destinations successives
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usine de mécanique de précision
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dénomination
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usine de matériel d'équipement industriel
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; salle des machines ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; logement patronal
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époque de construction
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milieu 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1841, Eugène Page, directeur de la forge de Belfort et son frère Michel, constructeur à la Cie des Forges d'Audincourt (25) , achètent le moulin dit Sous le Salbert, auquel ils ajoutent vers 1852 un atelier de construction mécanique et une demeure. La fabrication s'étend des turbines hydrauliques aux cylindres pour minoteries, laminoirs, papeteries et ocreries, en passant par les malaxeurs à poudre, broyeurs de terre pour briqueteries, cuves et pressoirs, chaudières à vapeur, ainsi que le matériel pour forges et fonderies (bancs à étirer ou à tréfiler, balanciers à friction, cisailles, ébarbeuses...). Outre l'agrandissement des ateliers de fabrication dans la seconde moitié du 19e siècle et la construction d'une salle des machines, une conciergerie est édifiée vers 1890. La société Page, associée entre les années 1880 et 1895 à l'usine de tréfilage Charpentier (établie sur la rive gauche de la Savoureuse) , est exploitée vers 1900 par Edmond Chaudel-Page, gendre de Michel Page. Quoiqu'agrandie dans la première moitié du 20e siècle, l'usine Chaudel-Page cesse ses activités en 1939. Le site est occupé pendant la Seconde Guerre mondiale par la société Socolest, dont l'usine de Strasbourg est détruite par un bombardement en 1943. Spécialisée dans la fabrication de machines à bois (scies alternatives à lames multiples, déligneuses, tronçonneuses, parqueteuses, défibreuses) , la société Socolest fonctionne jusque vers 1985. Achetés par la commune, les bâtiments ont été cédés à deux sociétés, dont l'entreprise Crelier, spécialisée dans l'outillage et l'usinage de précision. Outre la cheminée, le bâtiment du moulin et un atelier de fabrication ont été détruits à une date indéterminée, tandis qu'un atelier a été agrandi au milieu des années 1980. Présence d'une machine à vapeur locomobile de 6 ch en 1860 et d'une machine à vapeur de 10 ch en 1861. 22 personnes en 1857, 66 en 1870, 59 en 1933, 90 en 1961, 105 en 1983, 40 en 2001.
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description
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Les ateliers de fabrication sont en rez-de-chaussée (à l'exception des bureaux qui ont un étage carré) , construits en moellon de calcaire enduit et charpente métallique, couverts de toits à longs pans et de sheds, avec tuile mécanique, ciment amiante et fer en couverture. La conciergerie a un étage en surcroît. Le logement patronal, en rez-de-chaussée surélevé et un étage carré, possède un toit à croupe couvert d'ardoises.
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étages
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rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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moellon ; calcaire ; enduit ; béton ; parpaing de béton ; béton armé ; brique
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couverture (type)
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shed ; toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; ciment amiante en couverture ; fer en couverture ; ardoise ; verre en couverture
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA90000104
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2002/03/04
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date mise à jour
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2011/07/26
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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