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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme
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localisation
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Rhône-Alpes ; Loire ; Débats-Rivière-d'Orpra
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aire d'étude
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Boën - Sail-sous-Couzan
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lieu-dit
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Ligeay
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adresse
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1ère ferme
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dénomination
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ferme
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époque de construction
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16e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; milieu 20e siècle
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année
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1579 ; 1809
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La ferme appelée localement Maison Gonin, du nom de ses propriétaires au 18e siècle, appartenait au 16e siècle à la famille Thévenet. Sur une fenêtre à meneau, à droite de la porte de la grange, sont inscrits les date et nom suivant : 1579 / C TEVENE, pour Thévenet ?. Etienne Thévenet, meurt en 1706 et sa veuve épouse en seconde noce Jean Gonin le 27.11.1708. La date 1809 est portée sur le placard en bois, situé au revers de la cheminée (bretagne). Plusieurs aménagement ont lieu avant 1860. Au 19e siècle, le bâtiment est partagé entre la famille Gonin et Ducreux. Alfred Thiollier qui habitera dans une des parties de cette construction (1987 A1 680) nous signale qu'au 19e siècle vivaient encore les familles Gonin, Ducreux et Gramont autour de la cour centrale de cet ancien bâtiment. Vers 1900 l'ancien bâtiment de la famille Gramont est tombé en ruine et en 1924 démolition des anciens bâtiments d'habitation de la famille Gonin. Plusieurs baies à croisée en bois, identiques à celle qui se trouve actuellement en façade, ont été remaniées. La cour est alors partagée en deux par la construction du bûcher Gonin et réduite par la construction d'une avancée de toit pour la fenière, ferme de la famille Thiollier, vers 1880. Au final, les bâtiments d'origine ont été considérablement modifiés, les logis anciens ont pratiquement tous disparu, une aître (plusieurs autres aussi ?) et une galerie de séchage en bois et en façade ont également été démontées. Par la suite, plusieurs partages de cette parcelle, dont la création de celle portant le numéro 680 (maison d'A. Thiollier) ont modifié les fonctions premières des bâtiments agricoles. De fait en façade, le portail mouluré a perdu son arc en plein cintre pour permettre l'établissement d'une fenière. Auguste Ravier, peintre paysagiste lyonnais, séjourne dans cette maison et y peint plusieurs scènes dans une des chambres, peintures non restaurées.
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description
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Le bâtiment, construit en pisé sur un soubassement maçonné, comprend un sous-sol, accessible depuis la façade principale, un rez-de-chaussée surélevé (accessible par le biais de quelques degrés) et un étage carré comportant les chambres. Dans le prolongement de ce logis, plusieurs communs, abrités en façade par un important avant-toit. La toiture à longs pans est couverte de tuiles creuses. Dans la cour, un puits. et en façade une niche pour y abriter une statuette.
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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pisé ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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logis à aître
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Monnet Thierry
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référence
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IA42001205
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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2000
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date versement
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2009/10/08
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date mise à jour
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2011/03/18
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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