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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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couvent de dominicaines, puis usine de construction électrique (usine d'isolants électriques) des Usines Diélectriques de Delle, actuellement Von-Roll Isola
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localisation
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Franche-Comté ; Territoire de Belfort ; Delle
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aire d'étude
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Territoire de Belfort
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adresse
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27 faubourg de Belfort
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dénomination
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couvent ; usine de construction électrique
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édifice contenant
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ensemble de construction électrique de la société des Usines Diélectriques de Delle - Fil Isolé Moderne, actuellement Von-Roll Isola
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4
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parties non étudiées
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atelier de conditionnement ; atelier de fabrication ; atelier de réparation ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; réservoir industriel ; logement ; bâtiment administratif d'entreprise ; bureau d'études ; laboratoire ; cantine ; infirmerie ; chaufferie ; stationnement ; garage
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époque de construction
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3e quart 19e siècle (?) ; 20e siècle
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année
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1920 ; 1921 ; 1922 ; 1925 ; 1926 ; 1929 ; 1948 ; 1949 ; 1952 ; 1954 ; 1955 ; 1960 ; 1962 ; 1964 ; 1968 ; 1974 ; 1980 ; 1989 ; 1993 ; 1996
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1920, Louis Metzger s'associe à une société de produits isolants de Breitenbach (Suisse) et crée les Usines Diélectriques de Delle (dites UDD) , spécialisées dans les isolants électriques (fabrication de vernis et plaques pour l'isolation électrique). Il investit les locaux - désaffectés depuis 1914 - de l'usine des Ateliers de Constructions Electriques de Delle, transférée à Villeurbanne (69). Cette usine a été occupée (et peut-être fondée) au début du siècle par le fabricant d'appareils électriques Sprecher et Schuh. Le couvent des dominicaines, situé de l'autre côté de la route nationale et vraisemblablement édifié dans le 3e quart du 19e siècle, est acquis par la société UDD en 1920 et converti en bureaux administratifs. En 1920 sont construits un atelier de fabrication et une chaufferie à charbon, puis un atelier des vernis et un magasin général en 1921, un magasin des vernis en 1922, un magasin d'expédition en 1925, un logement collectif en 1926 et un atelier des cônes et tubes en 1929. En 1933, la société s'équipe de machines d'imprégnation verticales. Après la Seconde Guerre mondiale, l'usine connaît de nouvelles extensions : atelier d'imprégnation des toiles et agrandissement du magasin général en 1948, distillerie d'alcool éthylique en 1949, centrale d'air comprimé dite hydropneumatique en 1952, atelier mécanique et menuiserie en 1954 et laboratoire de chimie en 1955. Un logement collectif, détruit par un incendie en 1955, laisse place l'année suivante à un vaste bâtiment comprenant bureaux d'études, locaux sociaux, cantine et divers ateliers de fabrication (papier et vernissage, moulage et découpage). En 1958, l'usine fabrique des vernis isolants, des produits à base de mica et de samica, des isolants stratifiés et souples. Elle achète à l'usine voisine de la Société Industrielle de Delle (SID) une propriété aujourd'hui convertie en infirmerie et bureaux, et poursuit ses agrandissements : extension de l'atelier des tubes en 1960 et de celui des toiles en 1962, construction de l'atelier de potassage en 1960, d'usinage en 1964 et des circuits imprimés en 1968, un magasin d'expédition en 1980 et 1996, et diverses extensions d'ateliers en 1974, 1989 et 1993. La fusion des Usines Diélectriques de Delle (UDD) et du Fil Isolé Moderne (FIM) en 1965 donne la société anonyme UDD-FIM et permet d'élargir la gamme des fabrications. En 1982, UDD-FIM passe sous contrôle du groupe américain United Technologies Corporation, par l'intermédiaire de sa filiale Essex, laquelle absorbe les usines du groupe Isola Suisse, elles-mêmes passées en 1988 sous contrôle de la société suisse Von-Roll. Le site compte aujourd'hui parmi la vingtaine d'usines du groupe Von-Roll Isola (division Isolants). La production est toujours orientée vers les isolants électriques à vocation industrielle (électrotechnique, électroménager, construction électrique).
63 personnes chez Sprecher et Schuh en 1910, 106 (et 18 à domicile) vers 1924, 980 en 1952, 272 en 2000.
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description
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Le couvent de dominicaines est en moellon enduit, à deux étages carrés, couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique. Le bâtiment administratif, en rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés, est couvert d'un toit à longs pans et à croupe en tuile mécanique. Les ateliers de fabrication (1920-1930) sont en rez-de-chaussée (étage carré supprimé) , avec charpente métallique, brique enduite, et toit à longs pans. Les autres ateliers de fabrication sont en béton armé et parpaing de béton enduit, avec charpente métallique et essentage de tôle, couverts de sheds, de toits à longs pans et de terrasse, en ciment amiante et en tôle.
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étages
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rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés
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gros-oeuvre
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grès ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton ; béton armé ; brique ; enduit ; essentage de tôle
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couverture (type)
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shed ; toit à longs pans ; croupe ; appentis ; terrasse
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; fer en couverture ; ciment amiante en couverture ; verre en couverture
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couvrement
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charpente métallique apparente
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA90000096
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2002/03/08
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date mise à jour
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2011/07/26
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme (reproduction) - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP ; © Von-Roll Isola
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dossier en ligne
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