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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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four à chaux
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Saint-Etienne-de-Chigny
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aire d'étude
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Indre-et-Loire
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lieu-dit
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Queue de Merluche (la)
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dénomination
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four à chaux
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parties non étudiées
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maison ; écurie
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époque de construction
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19e siècle
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année
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1849
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Four à chaux construit en 1849, sur un terrain lui appartenant, pour Jean Labbé-Gourdon, fermier de la fabrique de carreaux-briqueterie de Briquelou dans la même commune. La Queue de la Merluche s'appelait autrefois l'Espérance. Une maison a été construite simultanément, le long de l'actuel C.D. 48, et une seconde en 1858 au Sud du four. En 1863, le site passe au Duc d'Albert de Luynes, et le four cesse d'être exploité en 1879, le registre du cadastre mentionnant en effet sa démolition pour cette date en 1890. La cessation de l'activité y a précédé l'installation en 1882, d'une école dans la première maison. Actuellement, le four est intégré à une petite propriété avec la maison de 1858, ses dépendances, une cour. Le four à chaux a été exploité jusqu'en 1863 par son propriétaire Jean Labbé-Gourdon, lequel y employait 1 à 3 domestiques. A compter du 1er octobre 1864, un bail à loyer d'une durée de 9 ans et 2 mois a été donné par le représentant du Duc de Luynes à François Brossier-Lambert, bail qui sera renouvelé pour une durée de 9 années à compter du 1er novembre 1874. La présence d'ouvriers-chaufourniers permanents n'y est pas signalée à ses côtés sur le site. Au titre du premier bail, François Brossier était logé, à compter du 1er novembre 1867, dans la maison construite en 1849, laquelle faisait également auberge, et au titre du second dans celle au Sud du four construite en 1858.
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description
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D'après la description qui en est faite dans les actes notariés de 1864 et 1874, il s'agirait d'un four à feu intermittent mixte, à flamme longue et courte, chauffé au bois par le foyer à la base et au charbon mélangé à la pierre par le gueulard, la prescription d'avoir à y faire au moins une cuisson par mois paraissant confirmer le caractère d'intermittence. Ce four d'une capacité utile estimée à 18 m3, en 1876, était destiné à la production de chaux naturelle. La matière première, transportée par charrette, pouvait, outre celle tirée de trous dans les bois environnants, provenir des carrières de Pernay à 3, 800 km au Nord. Ce four, isolé, dont l'approche n'a pas été autorisée par le propriétaire, se présente sous la forme d'un massif quasi-trapézoïdal en moellon non enduit avec chaîne d'angle en pierre de taille, sa hauteur étant de l'ordre de 5, 50 à 6 m. Il comporte 3 embrasures profondes en berceau à arc segmentaire, ouvertes sur les faces Ouest, Nord, et Est. Deux de ces embrasures, Ouest et Est, conduisent chacune à une bouche de défournement en canonnière, et l'embrasure Nord à la bouche de foyer en canonnière également. Une galerie de circulation, en pied de four, joint les bouches Ouest et Est par le Nord. Le gueulard est cerclé. L'accès à ce dernier se faisait par un rampe en terre qui s'appuyait contre la face Sud du four. Les faces du massif maçonné du four sont percées de barbacanes hautes. Maisons en moellon enduit et pierre de taille. Baie en arc segmentaire et plein cintre. Les observations faites depuis la voie publique ont été complétées par des renseignements fournis par Monsieur Jean-Claude Croix, qui connaît le four pour y avoir joué étant enfant. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 3743 m². La surface bâtie était de 518 m².
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gros-oeuvre
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moellon ; pierre de taille
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couvrement
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canonnière ; voûte en berceau
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Thomas Jacques
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référence
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IA37001574
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2004/05/07
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