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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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tuilerie
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Chanceaux-près-Loches
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aire d'étude
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Indre-et-Loire
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lieu-dit
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Tuilerie (la)
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dénomination
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tuilerie
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parties non étudiées
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hangar industriel ; maison
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époque de construction
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Temps modernes ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Four construit sur la terre de Chanceaux appartenant au Marquis de la Fayette, mise en vente en 1792. Le domaine acquis par Jean-Joseph Dupin est revendu en 1804, à Charles Bonouvrier, et en 1824, à Anne Marsh, épouse de Louis Gabiou, laquelle le cède en 1849, à Claudine Aignan, veuve de Antoine Schneider (fondateur avec son frère Eugène du Creusot). Passé à Paul Schneider en 1869, le four a toujours été exploité par des tuiliers, et ce jusqu'à la guerre de 1914. Il existe en fait 2 fours accolés, le plus ancien qui est antérieur à 1792, le second construit dans les années 1880 pour remplacer certainement le précédent vétuste. La tuilerie est dite de démolition partielle en 1926. Elle cesse son activité vers 1915. Actuellement, c'est un bâtiment rural. On relève 1 tuilier et 4 ouvriers en 1836 ; 1 tuilier, 1 ouvrier, 1 apprenti en 1846 et 1856 ; 1 tuilier et 2 ouvriers en 1874, 1877, 1886, 1897, 1907 ; 1 tuilier et 1 ouvrier en 1911. En 1885, le salaire des ouvriers était de 2, 50 à 3 francs pour une journée de 10 heures. Le logement était assuré sur le site.
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description
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Four à feu intermittent, d'une capacité de 15 m3, passée à 10 m3 vers 1880, cuisant moins de 8 fois l'an, permettant la fabrication de tuiles, briques, carreaux et chaux naturelle. La matière première était extraite au lieu-dit les "Brandes" à 1500 m au Sud-Est du four. Le four ancien d'environ 4 X 4 m et 5 m de hauteur est à voûte, tandis que le plus récent de 8, 20 X 5, 80 m et 5, 50 m de hauteur est à pignon. Pour le premier, l'embrasure de chargement est au Sud-Est et celle du foyer au Nord-Ouest. Pour le second, le chargement est au Sud et le foyer au Nord. La face Nord-Est du four ancien est en partie effondrée ainsi que l'embrasure de chargement. La végétation qui couvre les fours masque le mauvais état des murs. Le revenu imposable accuse une baisse de 50 % entre 1893 et 1910. Les murs sont en moellons dégrossis grossièrement jointoyés, chaînes d'angle en pierres de taille appareillées, le revêtement de la cuve est en briques posées en boutisse. Four 19e siècle : embrasure de foyer, voûte plein cintre en brique. La forme des baies : embrasure de foyer à embrasement intérieur et piédroits, dans les 2 cas. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé d'une presse à bras à partir des années 1880. La surface totale était de 705 m². La surface bâtie était de 395 m².
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plan
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plan rectangulaire régulier
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gros-oeuvre
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brique ; moellon ; pierre de taille
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Thomas Jacques
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référence
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IA37001554
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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2004/05/07
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