|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
moulin à farine puis minoterie dits moulin de Formusson
|
localisation
|
Pays de la Loire ; Mayenne ; Daon
|
aire d'étude
|
Mayenne
|
lieu-dit
|
Formusson
|
hydrographie
|
Mayenne (la)
|
dénomination
|
moulin à farine ; minoterie
|
édifice contenant
|
site d'écluse de Formusson
|
4
|
|
parties non étudiées
|
logement patronal ; logement d'ouvriers ; cellier ; étable à chevaux ; étable à vaches ; remise ; four à pain ; toit à porcs ; porcherie
|
époque de construction
|
18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
|
siècle détail
|
2e moitié 20e siècle
|
année
|
1760 ; 1876 ; 1951
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Le moulin de Formusson, sur la rive gauche de la Mayenne, est attesté en 1226. En 1406, il est la propriété du seigneur de Bréon-Shubert. Le corps de bâtiment bas du moulin a été reconstruit en 1760 si l'on en croit la date portée. Le logis et les dépendances situées derrière le moulin à l'est figurent sur le plan cadastral de 1811. La dépendance nord a été construite à l'emplacement d'une autre entre 1811 et 1860. En 1829, le moulin dispose de trois roues entraînant quatre paires de meules. La construction du barrage à écluse en 1860 n'entraîne pas son déplacement. Il est cependant en majeure partie reconstruit sur les anciennes fondations, en 1876. L'un des coursiers est alors supprimé et deux nouvelles roues hydrauliques installées. L'usine et ses dépendances sont bien connues grâce à la description contenue dans la police souscrite auprès de la Caennaise d'assurance, le 1er janvier 1887. En 1903, 5 paires de meules sont en fonctionnement. En 1912, trois seulement mais huit paires de cylindres ont été installées (la roue du large a sans doute déjà fait place à la turbine). En 1914, la capacité de production journalière est évaluée à 40 quintaux, en 1917 à 60 ; en 1935 et 1936, elle est de 75 quintaux. A partir des années 30, l'activité du moulin est surtout orientée vers la fabrication d'aliments pour animaux. Le vieux moulin est remanié en 1951 (date portée). L'activité meunière cesse en 1965, lorsque la société L. B. P. quitte le site. Seule la roue, la turbine et une partie du système de transmission sont conservés. Le reste du matériel est détruit ou déplacé. Le logis a été remanié dans les années 50 ou 60, de même que les dépendances subsistant à l'est du moulin, transformées en gîte. La dépendance nord a été convertie en maison.
|
description
|
Le moulin est disposé transversalement à la rivière. Il est composé de deux corps de bâtiment. A l'ouest, vers le large, le "nouveau moulin" comprend deux étages carrés et un comble à surcroît. Il présente sur trois façades une composition ordonnancée de trois travées. L'axe de symétrie est particulièrement marqué sur les murs goutereaux par la saillie d'une grande lucarne . Le second-oeuvre est, pour une minoterie, exceptionnellement soigné : il est composé de briques et de pierres de tuffeau taillé composant un décor bichrome sur fond d'enduit. Sur le soubassement sud, en aval, apparaissent la trace de deux sorties de coursier : celui du large à claveaux en granite taillé, modifié lors du remplacement de la roue par une turbine ; celui du milieu, bouché lors de la reconstruction de 1876. Le "vieux moulin", à l'est, ne possède qu'un simple rez-de-chaussée surmonté d'un haut comble. Ses ouvertures les plus importantes, à l'ouest, ont été refaites en ciment. Il a été privé de ses deux lucarnes. L'ouverture de son coursier en amont a été bouchée. En aval, elle adopte une forme presque cintrée, soulignée par des claveaux en moellons de schiste. La limite séparant les deux corps de bâtiment ne se retrouve pas à l'intérieur . La roue de rive est dans la partie ouest du vieux moulin. Seuls son axe et son moyeu, métalliques, sont encore en place ainsi que la vanne d'amont. Elle est reliée au système de transmission, situé à l'est près de l'entrée, et protégé par deux murets droits en brique. La turbine du large n'est pas visible mais son axe vertical pointe à l'extrémité ouest du rez-de-chaussée. Le logis se trouve juste derrière le moulin, disposé presque parallèlement à lui. Tourné vers le sud, il est en rez-de-chaussée et étage en surcroît surmonté d'un toit à croupe. Il a été défiguré. Des dépendances forment retour vers le sud : le premier corps, étroit, comprenait un cellier et une chambre d'ouvrier à l'étage, accessible par un escalier extérieur ; le second réunissait une écurie, une boulangerie et à l'étage deux chambres. L'autre bâtiment de dépendances, au nord, servait de remise, d'étable et d'écurie. Son comble à surcroît a été aménagé en étage et ses baies agrandies.
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
étages
|
2 étages carrés ; comble à surcroît ; en rez-de-chaussée ; étage en surcroît ; 1 étage carré
|
gros-oeuvre
|
schiste ; moellon ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
état
|
établissement industriel désaffecté
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
|
rédacteur(s)
|
Foisneau Nicolas
|
référence
|
IA53000569
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2001
|
date versement
|
2003/03/24
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
|
|