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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine puis minoterie, dits moulin de la Petite Bavouze
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localisation
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Pays de la Loire ; Mayenne ; Ménil
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aire d'étude
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Mayenne
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lieu-dit
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la Petite Bavouze
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hydrographie
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Mayenne (la)
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dénomination
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moulin à farine ; minoterie
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édifice contenant
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site d'écluse de la Bavouze
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4
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parties non étudiées
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maison ; porcherie ; étable à vaches ; étable à chevaux ; remise ; logement d'ouvriers ; entrepôt industriel
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1864
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin de la Petite Bavouze, sur la rive droite de la Mayenne, est attesté en 1494. En 1829, il fonctionne grâce à une roue entraînant une paire de meules. La construction du nouveau barrage à écluse oblige son propriétaire Michel Maurice, qui le tient de son père (qui l'a acheté en 1820) , à le faire réédifier quelques mètres en amont en 1864-65. Il est doté de quatre paires de meules. L'entrepôt est réalisé entre 1833 et 1863. Le logis du meunier est reconstruit au début du 20e siècle. L'écurie est construite en 1906 et le moulin est "augmenté" la même année (modernisation?). En 1914 la capacité productive journalière est évaluée à 50 quintaux de farine de blé, en 1917 à 60. En 1936, elle est de 70 quintaux. Le moulin fonctionne alors grâce à 4 paires de broyeurs à cylindres. En 1946, Marcel Maurice remplace son père Charles qui exploitait le moulin depuis au moins 1907. Trois ans plus tard, il constitue une société à responsabilité limitée avec son frère René. En 1957, l'usine assure la transformation de 7909 quintaux de blé de commerce, 992 de blé d'échange, 653 de céréales secondaires et 2652 de céréales secondaires à façon. Les quatre broyeurs à cylindres encore en place au premier étage sont installés en 1958. Le système de transport de la farine par aspiration date sans doute aussi de cette époque. Le plansichter est remplacé en 1976. A la mort de René puis de Marcel Maurice en 1977 et 1978, Bernard Maurice, qui a fait construire une seconde maison juste au-dessus du site (parcelle 979a) , reprend la société. Dans les années 1980, il cesse définitivement d'employer l'énergie hydraulique (qui demeurait un appoint) au profit de l'électricité. Il installe une ensacheuse automatique au premier étage et fait construire à l'extérieur un silo métallique et un tapis roulant. Il met fin à l'activité du moulin en juin 1999 et se spécialise dans la commercialisation de la farine.
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description
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Le moulin, de plan rectangulaire, est disposé dans le lit de la rivière, entre l'écluse qu'enjambe un pont mobile, conservé, et le pertuis. Il présente deux étages surmontés d'un comble à surcroît. Les ouvertures, à encadrements de calcaire cintrés sont organisées sur chaque côté, à l'exception de la façade est où elle ne sont pas alignées, en une travée centrale unique. Les chaînes d'angle harpées sont également en calcaire taillé. Le coursier unique s'ouvre à l'amont et à l'aval par un arc cintré à claveaux de granite. De la roue ne subsiste que l'axe horizontal. La poquerie constituée d'un muret en brique surmonté de colonnes en fonte est par contre conservée ainsi que le système de transmission qu'il encadre, avec son rouet de fosse et ses pignons latéraux. Au premier étage sont installés notamment, au nord, quatre broyeurs à cylindres fabriqués par les établissements Ph. Lafon de Tours et, au sud, la mélangeuse à farine. Au second étage se trouvent deux autres appareils à cylindres destinés aux neuvième et dixième passages, de la marque Cesbron (d'Angers) pour l'un et Socam (de Paris) pour l'autre, ainsi que le nettoyage et le séparateur à blé. Enfin le comble renferme le plansichter, fabriqué par Schneider, Jaquet et Cie, une ancienne bluterie et un filtre à air sorti des ateliers Ph. Lafon. Les dépendances sont situées au sud-ouest de la minoterie, là où étaient déjà localisées celles du moulin détruit lors de la canalisation. Elles se composent de trois ensembles de bâtiments. Au sud, la maison du meunier, double en profondeur, comprend un étage carré et un toit à croupes. Ses ouvertures disposées sur la façade principale en trois travées ordonnancées, ses chaînes d'angles harpées et sa corniche allient la brique et la pierre. Au centre sont établies les étables à chevaux et à vaches, en rez-de-chaussée et comble à surcroît, et la porcherie. Au nord, disposés perpendiculairement aux précédents bâtiments, se trouvent la remise, que surmonte un comble à surcroît où logeaient les ouvriers, et les anciens entrepôts à blé. Un silo et un entrepôt métalliques ont été ajoutés au-devant.
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étages
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en rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
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rédacteur(s)
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Foisneau Nicolas
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référence
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IA53000560
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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