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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ancien couvent des bernardines, actuellement maisons d'habitation et école privée
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Beaune
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aire d'étude
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Beaune centre
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adresse
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avenue de la République ; rue Charles Cloutier
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destinations successives
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maison ; école
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dénomination
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couvent
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époque de construction
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17e siècle ; 18e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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A bbaye de Bernardines, Notre-Dame du Lieu-Dieu des Champs fut fondée vers 1140 près de Villers-la-Faye. En 1636, les bâtiments de l'abbaye sont ruinés à cause des guerres et le prince de Condé, gouverneur de la province, demande au maire de Beaune le 14 juillet 1636 de recevoir les religieuses. D'abord établies dans une maison du faubourg Bretonnière, elles achètent, en1637 à Etienne Bouchin, procureur du roi, une propriété située à l'intérieur des murailles, rue de la Bussière (actuelle rue Charles-Cloutier). Fermé de murs et sans vue du voisinage, l'enclos comprend " trois corps de logis, deux jardins et deux cours avec leur puis chacune ". L'un d'eux, jugé propre au logement des soeurs âgées et infirmes, comporte une grande salle avec chambre et cabinet, au-dessus d'un moulin à farine avec four, et un jardin. Le deuxième corps de logis est destiné aux pensionnaires ; il compte quatre chambres et une cour fermée de murs. Le troisième corps, demeure de l'abbesse et des religieuses, possède une chapelle, le choeur des moniales, le parloir et la chambre des tourières, et au-dessus le dortoir, la salle du chapitre, le réfectoire, le vestiaire ; à côté, le noviciat, situé au-dessus de la cuisine et de la dépense ; devant le corps de logis s'étendent une cour pavée et un jardin. Pour compléter la clôture, une vingtaine d'acquisitions de maisons et jardins ont lieu entre 1645 et 1682. L'église est bénie le 17 août 1684. Le 22 septembre 1697, l'abbesse passe marché avec Florent Gauthier, architecte à Langres, pour la construction d'un mur de clôture le long des remparts jusqu'à la rue des Buissons. En 1796, l'ancienne abbaye est achetée par un négociant, qui la revend en 1807. La propriété est ensuite morcelée et en 1862, sur l'une des parcelles est installée l'école privée Jeanne d'Arc.
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description
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La visite du 2 août 1795, donne une description succincte des bâtiments monastiques, tels que les montre le plan Quinard en 1783 (doc.1) : l'église avec son entrée sur la rue et la chapelle adjacente ; le choeur des religieuses ; le cloître éclairé par six croisées ; la cuisine et le réfectoire, au rez-de-chaussée du grand bâtiment de la communauté, dont les deux étages sont desservis par un grand escalier conduisant aux cellules ; " l'abbatiale ", bâtiment situé entre l'église et le grand bâtiment, comprenant cabinets et chambres avec boiseries éclairées par une grande croisée à balcon (logement de l'abbesse ?) ; à droite de l'église, le corps d'entrée ou maison des tourières avec le parloir ; le bâtiment neuf, avec cabinet, corridor et chambres, entre la cour des tourières et la rivière ; le colombier adossé au rempart, la " cour des poules ", le puits, deux voûtes qui supportent un jardin en terrasse ; l'infirmerie isolée dans le jardin ; l'appartement du directeur avec porte sur la rue ; le jardin avec citerne, lavoir et petit vivier ; au fond du jardin, la porte donnant accès aux caves sous le bastion... Il est très difficile aujourd'hui de reconnaître les vestiges de l'ancien couvent des Bernardines dans les maisons et hôtels particuliers situés en bordure de la rue Charles-Cloutier (fig. 1). Toutefois, la comparaison du plan Quinard de 1783 avec le plan cadastral actuel (pl. I) , comme avec le cadastre de 1826 (doc. 2) montre certaines concordances, notamment l'emplacement de l'église (n° 12) et de sa chapelle (n° 14). Le " bâtiment neuf " inachevé en 1796, pourrait correspondre en partie au n° 17 rue de la République (fig. 2). Les autres corps bordant la rue de part et d'autre de l'église ne se superposent pas aux édifices actuels ; tout au plus peut-on supposer que la façade sur rue du n° 10 correspond à l'ancienne entrée du monastère, avec sa porte charretière flanquée de deux ouvertures. Le grand bâtiment de la communauté, qui occupait le centre de la parcelle, a disparu vraisemblablement au XIXe siècle lors du morcellement de la propriété ; les deux corps allongés, situés au nord au même alignement, ont été remplacés par le bâtiment principal de l'école privée Jeanne d'Arc. La dalle funéraire d'Antoinette de la Rochette abbesse de 1648 à 1671, décédée en 1679, a été retrouvée au XIXe siècle dans le jardin de cette institution ; elle est actuellement conservée dans le dépôt lapidaire du beffroi (ref. IM21008326).
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile plate
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Réveillon Elisabeth ; Fromaget Brigitte
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référence
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IA21000311
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2002/03/13
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date mise à jour
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2015/10/30
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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