|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Usine métallurgique Devillez-Bodson, puis Henry frères, puis Société métallurgique de Gorcy
|
localisation
|
Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Brévilly
|
aire d'étude
|
Ardennes
|
lieu-dit
|
Forge (la)
|
hydrographie
|
Chiers (la)
|
destinations successives
|
entrepôt commercial
|
dénomination
|
usine métallurgique
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; château d'eau ; cheminée d'usine ; chapelle ; logement d'ouvriers ; logement patronal ; centrale hydroélectrique ; déversoir de superficie
|
éléments remarquables
|
chapelle ; atelier de fabrication
|
époque de construction
|
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 20e siècle
|
année
|
1910
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Les Forges de Brévilly sont fondées en 1815 par François Devillez- Bodson sur le site d'un moulin qui avait appartenu à l'abbaye de Mouzon. Le nouveau propriétaire installe un laminoir, puis en 1819 deux feux d'affinerie et deux marteaux. L'ensemble est complété en 1824 par un haut fourneau, puis peu après par deux fours à puddler. Après la mort du fondateur l'usine est achetée, avec les autres propriétés de Devillez, par la banque Seillière. Elle est exploitée en location par les deux fils de Devillez, jusqu'à leur faillite en 1838. Elle se compose alors d'un haut fourneau, de trois feux d'affinerie et de deux gros marteaux. En 1840 elle est revendue à la société parisienne Poupillier. En 1845 on y trouve quatre fours à puddler de plus. Poupillier développe l'usine qui devient vers 1850 l'une des plus importantes du département. Elle se compose en 1856 d'un haut fourneau au bois et au coke, de trois cubilots, de quatre feux d'affinerie au charbon de bois, de dix-sept fours dont onze à puddler, de dix équipages de cylindres dont quatre laminoirs, d'un marteau presse, d'un marteau-pilon, et d'un bocard. A partir de 1864 l'usine est exploitée par la société Henry frères, qui a bâti la majeure partie des bâtiments encore visibles. Des logements ouvriers et une chapelle sont construits à la fin du 19e siècle. La centrale hydroélectrique est datée de 1910. En 1942 le site est exploité par la Société métallurgique de Gorcy. L'activité s'arrête en 1978. Actuellement les laminoirs sont occupés par une société de transport (nombreux bâtiments détruits) , la tréfilerie et pointerie et le logement de maître par un garage automobile, les ateliers par une entreprise de maçonnerie. En 1845 le site comporte huit roues hydrauliques. La centrale hydroélectrique est toujours en exploitation. En 1883 l'usine occupe 400 personnes ; 62 personnes en 1942.
|
description
|
Site desservi par voie ferrée. Les bâtiments de l'usine se développent de part et d'autre de la route qui relie Brévilly à Pourru-Saint-Remy. Côté ouest se trouvent les vestiges de la tréfilerie et pointerie : un bâtiment avec structure en béton armé hourdé de brique côtoie un atelier de fabrication à deux travées. Ce dernier, en moellon calcaire avec ouvertures en brique, est couvert de toitures à longs pans coiffées de lanterneaux. Chaque pignon est ouvert d'une porte cochère surmontée d'un oculus. La chapelle est longue de trois travées. Sa toiture à longs pans et pignons découverts est maintenant couverte de tôle métalliques. L'entrée est précédée d'un porche hors oeuvre et surmonté d'un clocher mur à une seule ouverture. Côté est subsistent une partie des halles de laminoirs, les anciens ateliers de maintenance, la centrale hydroélectrique, le château d'eau et le déversoir. Les halles présentent une structure métallique hourdée de brique en partie basse et essentée en tôle au-dessus. L'atelier de maintenance est construit en moellon et maintenant entièrement enduit de ciment. Sa toiture à longs pans en tuile mécanique est portée par une charpente en bois. La centrale hydroélectrique est un bâtiment allongé entièrement construit en briques de deux coloris (structure couleur foncée et remplissage couleur claire). Les ouvertures rectangulaires présentent des linteaux métalliques. Le porche d'entrée est surmonté d'un campanile avec horloge et niche abritant une statue. Le château d'eau, proche du déversoir, est entièrement en béton armé.
|
étages
|
1 étage carré
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; pierre de taille ; fer ; béton ; pan de béton armé ; brique ; pan de fer ; essentage de tôle ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; lanterneau
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique ; tôle ondulée
|
couvrement
|
charpente métallique apparente ; charpente en bois apparente
|
représentation
|
saint Joseph ; Vierge
|
|
Des statues en fonte sont disposées dans des niches sur certains bâtiments : la Vierge sur les ateliers, Sacré-Coeur au niveau de la centrale et le saint Joseph provient d'un bâtiment détruit.
|
état
|
établissement industriel désaffecté ; menacé
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Griot François ; Alves Gilles ; Decrock Bruno
|
référence
|
IA08000343
|
|
© Région Champagne-Ardenne
|
enquête
|
1987
|
date versement
|
2009/12/12
|
date mise à jour
|
2010/02/02
|
dossier en ligne
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
|