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description
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Situé à moins de trois cents mètres du centre historique de Bagnols-sur-Cèze, du côté ouest, l'ancien Foyer de progrès agricole, aujourd'hui centre de formation et promotion agricole, conçu en 1963 par Joseph Massota, se distingue parmi les autres constructions du quartier, par sa modernité directement inspirée par Le Corbusier. La parcelle sur laquelle est implanté le bâtiment comporte, du côté est, un jardin destiné aux cultures maraîchères et fruitières. Le bâtiment est implanté en U autour d'un patio central. Les deux ailes sont reliées par un portique du côté sud. La construction comporte trois niveaux. Au sous-sol se trouvent les espaces annexes : garage, dépôt, chaufferie ainsi qu'un petit laboratoire. Deux entrées desservent le rez-de-chaussée : un hall principal, situé au fond du patio, face au portique et une entrée située à l'extrémité sud de l'aile est. L'aile ouest accueille une une salle de cours de 70 m2 et une salle de réunions de 140 m2, qui pouvait être divisée en deux espaces grâce à une cloison mobile. Le hall principal dessert à la fois ces deux salles, la cage d'escalier, les sanitaires et une salle de "vulgarisation ménagère", destinée aux femmes d'agriculteurs. Il est prolongé par un dégagement qui conduit aux bureaux du directeur et de son adjoint, de la vulgarisatrice et de la secrétaire, situés dans l'aile est. A l'étage se trouvent deux logements de fonction, agrémentés d'une terrasse extérieure. La forme compacte du bâtiment est allégée par la présence du patio, par les courbes qui adoucissent les angles de la construction, par la forme inclinée du toit supérieur, qui lui donne une impression de légèreté et par la tourelle cylindrique de l'escalier. Les percements sont composés selon un rythme régulier basé sur un module d'un mètre de large, que l'on retrouve doublé en façade ouest. Côté nord, un jeu de traverses horizontales alternées, en béton, anime les ouvertures et crée une ambiance spécifique à l'intérieur des salles de cours : les percements constituent de véritables tableaux géométriques caressés par la lumière douce et homogène venue du Nord. Comme dans plusieurs autres de ses réalisations, l'architecte joue sur le contraste entre le béton brut de décoffrage et des maçonneries enduites, dont les finitions semblent assez grossières, mais s'inspirent des enduits fouettés traditionnels. Le patio, agrémenté d'un bassin, est traité en jardin zen et décoré d'un panneau décoratif mural en céramique, dû à l'artiste Pierre Saint-Paul, né en 1926.
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