Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 50

  Label XXe
édifice / site siège d'association ou d'organisation dit maison des syndicats
localisation Martinique ; Fort-de-France
adresse 6 boulevard du Général-de-Gaulle
dénomination siège d'association ou d'organisation
parties non étudiées bureau d'entreprise ; cour ; jardin
époque de construction 2e quart 20e siècle ; 1er quart 21e siècle
année 1948
auteur(s) Salasc Maurice (architecte) ; Louzé L. (sculpteur) ; Sainrimat Christian (architecte) ; Terrine Miguel (architecte)
historique La Maison des Syndicats est construite à partir de 1948 par Marcel Salasc qui à cette époque exerce la fonction d'architecte départemental. Elle est financée sur le Fonds Social créé au lendemain de la guerre et par une souscription publique. C'est Victor Lamon, homme politique et syndicaliste, qui en fait la proposition. Un buste érigé à sa mémoire et réalisé par L. Louzé est d'ailleurs érigé le 12 juin 1999 à l'extérieur, à gauche de l'édifice. L'ensemble se caractérise par une situation juridique complexe. En effet le département est propriétaire du terrain au terme de l'arrêté interministériel du 30 juin 1948 portant dévolution des biens de l'ancienne colonie, tandis que le bâtiment est attribué à l'Etat par décret du 27 juillet 1951. Cette situation est régularisée en 1997, date à laquelle le Conseil Général devient seul propriétaire de l'édifice. La Maison des Syndicats étant en mauvais état, des travaux complets de réfection de l'édifice ont été effectués entre 2003 et 2004 pour le Conseil Général. Le programme a été défini par le CAUE et les travaux dirigés par les architectes Christian Sainrimat et Miguel Terrine. L'édifice a conservé son authenticité. A cette même période, un bâtiment contenant des bureaux a été ajouté à l'arrière de la parcelle et un podium en dur pour les prises de parole, a été construit à droite devant l'édifice.
description Le plan général au sol dessine une couronne, évidée au centre. Trois pièces débordent à l'extérieur de cette couronne, deux salles de réunion et un grand bureau. L'édifice présente un axe de symétrie qui traverse le vestibule et le grand bureau. On entre par un porche à colonnes qui commande le vestibule, lui aussi à colonnes. Ces colonnes, utilisées également dans la galerie bordant le patio central, comportent une base et un chapiteau stylisés. Au centre du vestibule se trouve une console en béton de style art déco. L'ensemble des volumes se répartissent de manière symétrique autour du patio circulaire. De chaque côté on trouve les salles d'accueil et de réunion, puis les bureaux. Les treize bureaux et les deux salles de réunion sont accessibles par la galerie qui entoure le patio, elle est bordée de colonnes entre lesquelles se trouvent des bancs en granito. D'une façon générale, chaque syndicat occupe deux bureaux qui communiquent par une simple porte. Un bureau plus long est situé dans l'axe du vestibule. Les deux salles de réunion sont également accessibles depuis l'extérieur, elles sont éclairées et aérées par des lanterneaux qui sont soutenus par une charpente en béton dont les poutres sont disposées en forme d'étoiles. Entre les poutres est posé un faux-plafond de type " métal déployé " tenu par une ossature bois. Les sanitaires, deux blocs indépendants, sont situés dans l'axe des salles de réunion, côté patio.
plan plan centré
étages en rez-de-chaussée
gros-oeuvre béton
couverture (type) terrasse
couverture (matériau) béton en couverture
couvrement charpente en béton armé apparente
propriété propriété du département
type d'étude label XXe
rédacteur(s) Bouin Yohann
référence EA97200005
  © Ministère de la culture
enquête 2006
date versement 2009/09/11
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1600] [1601-1700] [1701-1800] [1801-1900] [1901-2000] [2001-2100] [2101-2200] [2201-2300] [2301-2400] [2401-2500] [2501-2600] [2601-2700] [2701-2800] [2801-2900] [2901-3000] [3001-3100] [3101-3200] [3201-3300] [3301-3400] [3401-3500] [3501-3514]

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

Requête ((sculpteur) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0