|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Tuilerie du Coudray
|
localisation
|
Centre ; Indre-et-Loire ; Loché-sur-Indrois
|
aire d'étude
|
Indre-et-Loire
|
lieu-dit
|
Coudray (le)
|
dénomination
|
tuilerie
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; hangar industriel ; maison
|
époque de construction
|
18e siècle (?) ; 19e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Le cadastre de 1832 fait état d'un four appartenant à François Chanconnier, tuilier à Loché. Modernisation vers 1890. En 1847, il passe à Alexis Jouffroy-Branicki, propriétaires terriens, et demeure dans la famille jusqu'en 1927. Date de son acquisition par Léonard Beyssac, tuilier. René, le fils de ce dernier, l'a maintenu en activité jusqu'en 1987. Depuis l'usine est à l'abandon. En 1846 et 1856, on relève 2 tuiliers ; en 1886, 3 tuiliers ; en 1896, 1906, 1916, 4 tuiliers ; en 1936, 2 tuiliers, chiffre constant jusqu'à la fin. Patron et ouvriers se logeaient sur le site. En 1885-86-87, le salaire des ouvriers était de 2, 50 à 3 francs pour 12 heures de travail journalier. Les parties constituantes sont une halle, la maison du tuilier, une carrière et une voie ferrée ; le cadastre de 1832 montre la présence d'un hangar, de la maison du tuilier, et vraisemblablement de 2 fours.
|
description
|
Four à feu intermittent, cuisant moins de 8 fois l'an, d'une capacité de 38 m3 jusqu'aux années 1890, plus ensuite, permettant la fabrication de tuiles, briques, carreaux, canalisations. La matière première était extraite à 300 m au Nord-Ouest du four, et amenée à la halle de préparation dans un wagonnet poussé à bras. La cuisson d'une fournée exigeait, en fin d'activité, 80 stères de bois de corde et un millier de fagots achetés localement. Four à voûte, de 6 X 6 m extérieurement, et 4, 5 X 4, 5 m intérieurement, pour une hauteur de 7 m. Foyer et embrasures de chargement en face Sud. Embrasure latérale, à gauche du four pour le tuilier de veille. Halle, avec plancher à mi-hauteur sur partie du bâtiment donnant accès, notamment, à l'embrasure de chargement haute. Maison du tuilier avec roc et combles. Une fournée de l'ordre de 20000 tuiles et 10000 briques exigeait à 2 ouvriers de 4 à 5 jours de travail. Cuisson à grand feu durant 48 heures, avec rechargement du foyer toutes les 3 heures. Production annuelle d'environ 200 tonnes, moitié 20e siècle. Murs du four, moellon dégrossi en appareillage irrégulier ; chaînes d'angle et horizontales en brique ; renforcement par profilés métalliques en U verticaux et engagés dans le sol ; revêtement intérieur en brique ; halle et maison, pierre de taille, moellon enduit, brique, selon les périodes de réalisation. Four, tôle ondulée ; halle, maison, tuile plate. Four, carré ; halle, plan général allongé ; maison, rectangulaire. Four, 1 niveau ; halle, 2 niveaux pour partie ; maison, 2 niveaux. Four, voûte en arc et charpente métallique ; halle, maison, charpente traditionnelle bois. Linteaux ; sauf embrasures, basse du four, foyer, réduit du tuilier, en arc. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé vers 1930, d'un moteur diesel, remplacé plus tard par un moteur électrique de 22 chevaux ; d'une voie ferrée de 0, 60 avec 2 wagonnets (1 en service permanent) , 1 malaxeur-mélangeur "Dubois", 1 mouleuse-filière à vis sans fin, et coupeuse à bras "Dubois" et 1 presse à bras. Tous ces moteurs et équipements ont disparu. La surface bâtie était de 1270 m².
|
gros-oeuvre
|
brique ; moellon ; pierre de taille
|
couverture (type)
|
toit à deux pans
|
couverture (matériau)
|
tuile plate ; tôle ondulée
|
couvrement
|
charpente en bois apparente
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Thomas Jacques
|
référence
|
IA37001597
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1996
|
date versement
|
2004/05/07
|
|
|
|