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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ensemble industriel
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Chambourg-sur-Indre
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aire d'étude
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Indre-et-Loire
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lieu-dit
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Tuilerie (la)
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adresse
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rue Marcel Viraud
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dénomination
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ensemble industriel
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parties étudiées
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tuilerie ; four à chaux
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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Temps modernes (?) ; 19e siècle
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historique
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Tuilerie dont la construction est antérieure à 1827, qui appartenait et était exploitée alors par François Marinier-Gallicher, et ce jusqu'en 1857. Exploitée à compter de 1859, par Adrien Durand-Marinier, elle est passée en 1885 à Jules Girard-Durand, puis à Eugène Girard-Cathelin, et enfin au neveu de ce dernier, Léon Jeanvoi, qui l'exploita jusqu'en 1965. Un four à chaux a été construit 30 m à l'Ouest en 1885, et un four longitudinal, au pied du premier vers 1950. La surface totale était de 4200 m². La surface bâtie est passée de 680 m² en 1827 à 1160 m² à la fin de l'activité sur le site. Le bâti à usage d'habitation de 300 m² est passé à 480 m². Le bâti lié à l'exploitation des fours bâtiments, halle, magasins s'est accru, passant de 380 m² à 540 m². Le bâtiment halle de 1827 a en particulier cédé la place, pour une grande partie à des bâtiments en maçonnerie, dont l'un à 3 niveaux abritait les ateliers de fabrication en fin d'activité. Depuis quelques années, il a été transformé par la municipalité en salles de réunion et des fêtes. Un hangar à charpente et bardage en bois, couverture en tôle ondulée, de 140 m² a été construit à l'extrémité Sud du four longitudinal. Le four à chaux comporte à sa partie inférieure un local voûté de 17 m², qui débouche sur le hall de l'embrasure de déchargement. L'emprise des fours représente une superficie de 146 m². Le site a connu une évolution certaine entre le début du 18e siècle et le milieu du 20e siècle. Le stade artisanal a été dépassé dès la fin du 19e siècle, et l'on peut considérer être en présence d'une fabrique rurale, bien que la main d'oeuvre "officielle" demeure peu importante. L'on peut penser qu'il était fait appel, en cours d'années, à des saisonniers pour aider les ouvriers à demeure. On relève en 1836, le tuilier et 2 ouvriers ; en 1841 et 1856, le maître-tuilier, 2 ouvriers et 2 domestiques ; en 1876 et 1896, le tuilier et 3 ouvriers ; en 1907, le tuilier et 1 ouvrier. Dans les années 1950-60, 3 ouvriers et 1 apprenti étaient employés par Monsieur Jeanvoi. Le personnel était, jusqu'aux années 1900, logé sur le site. Le salaire des ouvriers était de 2 francs pour une journée de 10 h en 1885. Les parties constituantes sont une halle de tuilerie, un hangar, des bâtiments, des logements, une écurie, une cour et une cuve à gazole (disparue).
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description
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Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé d'un moteur non identifié puis en 1907-17, on signale la présence d'un broyeur à cylindre et d'une presse à bras. Ultérieurement, à une date non précisée, un broyeur, une filière, une coupeuse, une presse. Tous ces équipements ont disparu.
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état
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menacé
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Thomas Jacques
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référence
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IA37001548
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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2004/05/07
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