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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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briqueterie
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Saint-Branchs
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aire d'étude
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Indre-et-Loire
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lieu-dit
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Boire (la)
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dénomination
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briqueterie
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parties non étudiées
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maison ; atelier de fabrication
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époque de construction
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19e siècle
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année
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1862
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Four à tuiles et briques dont la construction est achevée en 1862 sur un terrain appartenant à Louis Villeneuve-Bouc, menuisier à Saint-Branchs, et imposé en 1865 pour une valeur locative de 30 francs. En 1896, la terre passe à Auguste Cornilleau-Goujon, tandis qu'il est fait mention de la démolition du four au cadastre. Durant sa période d'activité, ce four n'a jamais été exploité par le propriétaire du sol, trois fermiers ou locataires s'y sont succédé. Le premier Favaud-Touraille s'est vu accorder une autorisation d'exploitation le 5 avril 1864, alors qu'il était déjà en place, il a été suivi par Joseph Maurice-Prudhomme en 1875 et Joseph Girard-Lucas en 1881. La présence de Favaud-Touraille est attestée sur le site par les briques portant sa marque, donc entre 1864 et 1875 ; de 1875 à 1881, on y trouve Joseph Maurice-Prudhomme, fabricant de tuiles, qui emploie 1 ouvrier, venant de la tuilerie de Cormery, il y retournera ; de 1881 à 1887-90, Joseph Girard-Lucas, fabricant de tuiles, qui emploie ses 2 fils, Albert et Arthur, en 1881 ; son fils Albert et 2 ouvriers tuiliers en 1886-87. Les parties constituantes sont la halle et la maison.
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description
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Four à feu intermittent et flammes longues, ayant une cuve d'une capacité brute de 20 à 25 m3, permettant la cuisson de tuiles, briques et carreaux. La matière première était tirée de trous ou prélevée en surface, à proximité de l'établissement vers l'Ouest, ainsi que d'une fosse à 80 m au Sud-Est, en bordure du côté Sud de la route. Four de plan rectangulaire, en moellons, de 6, 12 X 4, 80 m d'emprise, avec cuve revêtue de brique de 3, 10 X 3, 01 m ; foyer constitué de 2 arches de 0, 80 m de largeur et 0, 90 m de hauteur, séparées par un sommier de 0, 67 m de largeur. Le four ayant été arasé à 2, 05 m au-dessus du sol, sa hauteur totale initiale demeure inconnue, de même que celle de la cuve, laquelle ne devait toutefois pas excéder une hauteur utile de 2, 80 à 3 m. L'embrasure de foyer, en canonnière, ouvre à l'Est du four, tandis que celle de chargement était au Sud. Une halle était implantée à l'Ouest du four, des fondations sont encore apparentes. Actuellement, le foyer dont les arches et le sommier ont été détruits, et le fond de cuve sont transformés en cave ; un plancher avec solives métalliques et entrevous en berceau segmentaire a été construit à 2, 05 m au-dessus du sol ; une pièce d'habitation recouvre l'ensemble. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 8 625 m². La surface bâtie était de 250 m². Il était équipé d'une presse à bras à compter des années 1870.
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gros-oeuvre
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brique ; moellon
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couvrement
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canonnière ; voûte en berceau plein-cintre ; voûte en berceau segmentaire
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Thomas Jacques
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référence
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IA37001381
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2004/05/07
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