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Réponse n° 2170

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Hôpital général dit Hôpital du Hainaut, puis hospice et hôpital militaire, actuellement maison de retraite dite du Hainaut
localisation Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Valenciennes
adresse 1 place de l'Hôpital général
destinations successives hôpital ; maison de retraite
dénomination hôpital général
parties non étudiées chapelle
objets mobiliers
époque de construction 3e quart 18e siècle
année 1752 ; 1770
auteur(s) Havez Charles-Toussaint (ingénieur des Ponts et Chaussées) ; Coquelet (entrepreneur) ; Gillet (architecte)
historique L'hôpital général de Valenciennes dit hôpital du Hainaut, fut fondé par les lettres patentes du 15 mars 1751, lesquelles affectèrent le produit d'un impôt de deux liards par pot de bière forte, levé sur toute la province du Hainaut français, au financement du chantier de construction car cet établissement était destiné à recevoir tant les vieillards indigents et enfants abandonnés de la ville de Valenciennes que ceux du reste de la province. Les plans définitifs furent dressés le 15 juillet 1751 par l'ingénieur des Ponts et Chaussées de la province, Charles-Toussaint Havez, après avoir été examinés à Paris par l'architecte Pierre Contant d'Ivry. Le devis fut établi le 8 juin 1752 et les travaux adjugés à Coquelet, entrepreneur. En 1752 le sol du terrain d'assiette fut remblayé sur une hauteur d'un mètre à la suite du relèvement du niveau des rues circonvoisines. Les travaux de construction furent entrepris, semble-t-il, en juillet 1752, sous la conduite de Gillet, architecte de la ville de Valenciennes. Le gros oeuvre était achevé, au moins pour l'essentiel, en 1766 et l'établissement inauguré le 1er juillet 1767. En fait le chantier dura encore jusqu'en 1774 car il restait, semble-t-il, à ériger la chapelle. Le service de santé des armées obtint en 1831 la concession de tout le corps de bâtiment dressé sur le côté gauche de la cour d'honneur ainsi que la moitié gauche du corps de bâtiment situé en façade, pour y transférer l'hôpital militaire et cette occupation dura jusqu'en 1894, ce en dépit des protestations de la commission des hospices civils. En 1940 la charpente de la toiture fut détruite par un incendie et remplacée après la guerre par une couverture en béton armé à faible pente. En raison de la très grande hauteur des salles (7,5 mètres au rez-de-chaussée), des faux plafonds ont été établis au rez-de-chaussée de l'aile gauche et sur tout le premier étage du corps de logis principal.
description La surface totale du terrain d'assiette de forme trapézoïdale, se monte à un hectare et 60 ares. Les bâtiments sont distribués autour de trois cours : la cour d'honneur, celle des cuisines sur sa droite et celle des insensés sur l'arrière de la précédente. Les quatre corps de bâtiment qui encadrent la cour d'honneur forment un quadrilatère de 70 m de profondeur, et de 50 m de développement en façade. Les maçonneries sont en brique et pierre calcaire dite pierre bleue (calcaire carbonifère) avec le chambranle des baies appareillé en jambes harpées. Les angles extérieurs du corps de logis principal sont à pans coupés. Le balcon en fer forgé surmontant le portail d'entrée porte les dates correspondant à la durée des travaux (1752-1774). Hormis le petit bâtiment des insensés dont les étages sont plafonnés, les autres bâtiments sont voûtés, et ce depuis le sous-sol jusqu'au premier étage, avec des voûtes en pendentifs ; ces voûtes retombent sur trois rangées de piliers déterminant ainsi une structure porteuse qui apparente cet édifice aux casernes dites à l'épreuve. Les quatre galeries continues ainsi formées sont recoupées de place en place par des cloisons de manière à ménager des réfectoires et des dortoirs de taille diverse. Une galerie de communication régnant sur la face interne des bâtiments distribue, à chaque niveau, ces différentes salles. Dans le corps de bâtiment situé en façade où siègent les services administratifs, le rez-de-chaussée est entresolé. La chapelle qui est établie dans l'axe de la cour d'honneur (chevet en forme d'abside saillant sur l'élévation postérieure), s'élève de fond sur toute la hauteur de l'édifice et son vaisseau central est couvert de voûtes en berceau à lunettes : ses tribunes communiquent avec la galerie de service du premier étage ; la date de 1770 est inscrite sur un des arcs doubleaux du vaisseau central de la nef. Quatre escaliers dans oeuvre, un à chaque angle du quadrilatère, donnent accès au premier étage. Les sols des différents niveaux sont dallés en pierre bleue. La toiture actuelle à deux pans en très faible pente fut mise en place à la suite de l'incendie de la charpente des combles lors de la seconde guerre mondiale : elle a remplacé une toiture à longs pans brisés. La cour des services est flanquée, sur le côté droit, par un bâtiment d'un seul niveau rythmé par des arcades en plein cintre, qui abritait les remises.
plan plan rectangulaire régulier
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; entresol ; 1 étage carré ; 1 vaisseau
escaliers escalier symétrique ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, suspendu ; escalier de distribution extérieur
gros-oeuvre calcaire ; brique ; pierre de taille ; pierre avec brique en remplissage
couverture (type) toit à longs pans brisés ; toit à deux pans
couverture (matériau) béton en couverture
couvrement voûte en pendentifs ; voûte en berceau ; à lunettes ; en brique
propriété propriété publique
protection MH 1945/06/18 : classé MH
type d'étude opération d'urgence
rédacteur(s) Durande Agnès ; Laget Pierre-Louis
référence IA59000362
  © Inventaire général
enquête 1998
date versement 2009/03/24
date mise à jour 2015/10/13
crédits photo Dapvril, Philippe - © Inventaire général
 
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Nord-Pas-de-Calais) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0