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Réponse n° 59

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel Bayle puis hôtel Combès-Dounou puis hôtel Henry de France
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
adresse 19 rue des Carmes ; 12 place Franklin Roosevelt
destinations successives logement ; boutique
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; écurie ; communs ; portail ; escalier
éléments remarquables tourelle ; cheminée
époque de construction 16e siècle(?) ; 3e quart 17e siècle ; 4e quart 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
année 1662 ; 1688
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Comme beaucoup d'hôtels particuliers, cet édifice a été construit suite à la réunion de plusieurs parcelles dans la seconde moitié du 17e siècle. L'édifice construit après 1662 appartenait à la famille de David Bayle (docteur avocat). D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, en 1746, l'édifice appartient à Isaac Combes ou Combès. Si de nos jours l'entrée se fait par la place Franklin-Roosevelt, la façade principale était à l'origine celle de la rue des Carmes où se trouve encore un beau portail (tout le rez-de-chaussée ainsi que le passage d'entrée est devenu une partie habitable). Au cours du 19e siècle, l'hôtel est vendu à la famille Mariette-Auriol puis transmis à la famille de France. La façade sur rue et les façades sur cour sont dans le goût du 17e siècle, cependant les encadrements des baies ont été retaillées pour créer une feuillure afin d' installer des contrevents au cours du 18e ou du 19 siècle. Il est probable qu'il existait côté cathédrale un corps de bâtiment bien plus haut et que la grande terrasse n'existait pas avant le 19e siècle. On constate la présence d'un départ d'arc chanfreiné entre les deux vitrines du commerce de droite pouvant être le vestige d'un percement du 17e siècle. Cependant, les percements de l'aile, derrière la terrasse et faisant face à la cathédrale, sont dans le goût du 19e siècle. L'escalier en pierre a probablement été remanié au cours de ce siècle car la rampe et en fonte. D'après le cadastre napoléonien, le petit corps de bâtiment qui donne sur la ruelle de Venise (sud) est intégré à la parcelle de l'hôtel qu'après 1827. Il est a noté que les caves conservent quelques briques médiévales mais tout semble avoir été reconstruit à la période moderne.
description L'hôtel Combes-Dounou est un hôtel traversant. Il se compose de quatre corps de bâtiment : un corps de logis sur la rue des Carmes, une aile en retour au nord, un corps de bâtiment au sud donnant sur la ruelle de Venise et un corps de bâtiment bas soutenant une terrasse côté place Franklin-Roosevelt. Une ruelle longe le flanc nord et relie également la place et la rue. L'entrée de celle-ci est encore visible côté rue des Carmes mais elle est condamnée. L'entrée principale de l'hôtel se faisait à partir de la rue des Carmes. La façade s'élève sur quatre niveaux, le mur est recouvert d'un enduit gris clair tandis que les encadrements des ouvertures sont en briques. Le premier niveau se compose d'un rez-de-chaussée et d'un entresol. Un soubassement constitué de panneaux de pierre protège les briques au niveau du trottoir. Le portail d'entrée est légèrement décalé sur la droite et a reçu un décor particulièrement soigné. L'entrée monumentale en plein cintre est encadrée de pilastres doriques soutenant un entablement. A gauche du portail sont percées quatre baies : un soupirail et trois fenêtres rectangulaires dont deux sont superposées. A droite s'ouvrent une fenêtre rectangulaire et un second soupirail. Les deux étages supérieurs se composent de six baies rectangulaires protégées par un garde-corps en fonte, cependant les fenêtres de la troisième travées sont aveugles. Le troisième étage, séparé des autres par un cordon mouluré, est percé d'un série de mirandes reliées par des petits cordons. La corniche sommitale se pare d'un fin cordon à denticules. Côté place de la cathédrale, la façade se compose d'un rez-de-chaussée percé de six ouvertures. L'enduit est gris et les encadrements des ouvertures sont recouverts d'un badigeon clair. Quatre d'entre elles sont aujourd'hui des vitrines de commerces. Les deux premières ouvertures en partant de la gauche sont les entrées actuelles du bâtiment (l'entrée côté rue des Carmes ayant été condamnée). Il correspondent aujourd'hui à une sortie de garage et une porte piétonne. Au-dessus de ce bâtiment se développe une très vaste terrasse bordée d'une balustrade en terre cuite. Cinq portes-fenêtres cintrées ouvrent sur la terrasse. Les étages sont séparés par un cordon mouluré et sont chacun percés de cinq ouvertures rectangulaires. Côté cour, le sol est recouvert d'une calade. Les façades son également recouvertes d'un enduit gris mais les encadrements sont en briques peintes et joints redessinnés. En fond de celle-ci, le rez-de-chaussée se compose d'une ouverture en arc brisé et d'une grande arcade. Cette dernière est dans le prolongement de l'ancienne porte cochère (côté rue des Carmes). Les salles sont à ce niveau toutes voûtées sur croisée d'ogives. Les premier et deuxième étages sont percés de grandes baies rectangulaires tandis que le dernier étage, séparé par un cordon mouluré, se compose de mirande relié par de petites modénatures. La corniche sommitale est badigeonnée ton pierre et constituée d'un rang de denticules. Dans l'angle sud-ouest de la cour se trouve une tourelle en encorbellement à pans coupés. Elle est agrémentée à sa base d'un cul-de-lampe en pierre et est éclairée de deux fenêtres (16e siècle). En rez-de-cour de l'aile en retour se trouve une salle voûtée en arêtes dans laquelle est encore conservée une grande cheminée du 17e siècle. Un petit balcon parcourt tout le premier étage de l'aile ainsi que le premier étage du corps de bâtiment sud. L'escalier de service situé dans le corps de bâtiment sur rue est en pierre et agrémenté d'une rampe en fonte. Au nord dans l'aile en retour, existe une seconde cour qui n'apparait pas sur les cadastres. Les fenêtres ouvrant sur cette espace sont rectangulaire dans le goût du 17e siècle. Dans un angle de cette cour, on remarque la présence des vestiges d'une construction en surplomb, peut-être ceux d'une tourelle.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée ; entresol ; 3 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
gros-oeuvre brique ; enduit ; badigeon
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte d'ogives ; voûte d'arêtes
décor fonderie ; décor stuqué
représentation ornement à forme architecturale ; ornement à forme végétale ; pomme de pin
  Rue des Carmes, le portail d'entrée se compose de nombreuses modénatures. L'entablement se pare d'un décor à pointes de diamant. Garde-corps en fonte au motif d'arcatures néogothiques (côté cour). Les appartements du premier étage conserve de beaux salons décorés dans le goût du début du 19e siècle (style Empire). Des denticules ornent la corniche sommitale ainsi que les appuis des fenêtres de la cour. La rampe de l'escalier de distribution est en fonte, les balustres sont cannelés et le départ de rampe est en forme de pomme de pin.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé ; abords d'un monument historique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100251
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Montauban) :AIRE )
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