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Réponse n° 84

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site immeuble Gabach
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
adresse 5 rue Fraîche
dénomination immeuble
parties non étudiées boutique ; immeuble à logements ; cour
époque de construction 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique L'édifice s'élève dans la rue Fraîche anciennement nommée "Petite rue Saint-Louis" au Moyen-âge. Celle-ci permet de relier la place Nationale à l'ancienne "Grande rue Saint-Louis" (actuelle rue de la Résistance) et débouchait encore, avant la Révolution, face à l'église du même nom (détruite au 18e siècle). A l'emplacement du 5 rue Fraîche, le cadastre napoléonien (établi à partir de 1827) indique la présence de deux édifices, encore visibles depuis la rue et d'un troisième élevé à l'arrière vers l'ouest. Ceux-ci ont été regroupées en une seule parcelle probablement dans la seconde moitié du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Le plan du géomètreTeulières, établi en 1837, montre que les façades publiques étaient en recul par rapport à la rue. Le réalignement a donc été fait après cette date. A l'ouest, le corps de bâtiment placé au fond de la petite cour (emplacement de l'escalier de distribution en bois) est plus ancien. Il correspond vraisemblablement à un corps de bâtiment arrière d'une maison traditionnelle montalbanaise constituée, à l'origine, de deux corps séparés par une cour. N'ayant pas été touché par le réalignement, ce corps arrière est encore percé de baies chanfreinées (portes et fenêtres) qui permettent de le dater du 17e ou 16e siècle. Les murs intérieurs présentent aussi des placards anciens sur le mur mitoyen avec le 9 rue Fraîche. On retrouve également des vestiges de placards sur les murs intérieurs du corps de logis sur rue. Les bâtiments situés au fond de la grande cour et latéral gauche n'existaient pas en 1827, ils semblent correspondre à l'arrière boutique et atelier du commerce. Le style ornemental des baies peut nous permettre d'évaluer leur construction à la première moitié du 20e siècle. Le nom de "maison Gabach", resté dans la tradition poplaire, vient du nom du commerçant qui était en rez-de-chaussée et qui vendait ficelle, cordes, papiers divers...Longtemps laissé inoccupé, il est réhabilité en 2014.
description L'immeuble est constitué de deux édifices ayant fusionnés probablement à partir du milieu du 19e siècle. Il longe à l'Est une ancienne ruelle et, sur l'arrière, le n°15 place Nationale. Sur la rue, la première façade se compose de trois niveaux. En rez-de-chaussée est installé un commerce encore habillé d'une rare devanture à panneaux de bois (fin 19e début 20e siècle). Celle-ci est composée de trois vitrines protégées par des volets pliables pouvant être rangés dans des caissons latéraux fermés à clé. Les trois étages, séparés par un cordon de briques, sont éclairés chacun par trois baies dotées d'un appui en pierre. La seconde façade (plus haute que la première) se compose, quant à elle, de trois étages éclairés chacun de deux baies rectangulaires et d'un entresol. Son rez-de-chaussée qui abrite lui aussi un commerce, fait actuellement parti d'une autre propriété mais il est intéressant de noter que celle-ci correspond avec la cour d'un immeuble du 15 place Nationale. Au premier étage, deux portes-fenêtres ouvrent sur un balcon de fer forgé dont le seuil est recouverts de carreaux de terre-cuite maintenus par des traverses de fer. Une corniche courronne l'ensemble. Derrière la porte d'entrée se déploie un couloir menant à la cour principale. Les corps de bâtiment en fond de cour et latéral gauche se développent sur deux étages. Les baies sont ornées de modénatures de briques dans le goût de la fin du 19e siècle ou début du 20e siècle. Le rez-de-chaussée du corps de bâtiment latéral gauche se compose d'une vaste pièce ayant probablement été une arrière-boutique ou une atelier de confection. Au nord, un étroit escalier permet de distribuer les étages. Le départ d'escalier se fait depuis la cour. La première volée est en pierre tandis que les suivantes sont en bois. Une seconde cage d'escalier en bois est installée dans une ancienne cour. Cette dernière permet de relier le corps de logis sur rue à celui du fond de parcelle placé à l'ouest. Les deux cages d'escalier communiquent entre-elles. Les façades encadrant cette ancienne cour sont les vestiges d'une construction remontant au moins au 17e siècle et qui devait être semblable à la maison traditionnelle montalbanaise composée de deux corps de logis (un sur rue et un en fond de cour). Les appartements conservent des cheminées du 19e siècle. A noter également la présence d'un ancien évier dans un des cagibis (cage d'escalier ouest).
étages sous-sol ; rez-de-chaussée ; entresol ; 3 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en charpente
gros-oeuvre brique ; enduit ; pierre
couverture (matériau) tuile creuse
décor ferronnerie ; menuiserie
représentation rosace ; ornement à forme végétale ; putto
  Les deux façades sur rue présentent les traces du même type de revêtement. En effet, un faux appareillage de briques est peint sur l'enduit. La porte d'entrée, elle, se compose d'un remarquable décor sculpté. Divisée en trois travées séparées par de fins pilastres. Chaque travée se compose de trois petits panneaux ornés de rosaces et rinceaux. Le balcon du premier étage (façade avec entresol) se compose de volutes. En rez-de-cour du bâtiment le plus à ouest se trouve une grande pièce ornée de panneaux de plâtre dans le goût de la fin du 19e siècle. Le plafond de la pièce est également agrémenté d'une rosace de plâtre ornée de fleurs et feuilles d'acanthe. Les appartements des étages conservent des cheminées dans le style de la première moitié du 19e siècle à manteau de marbre ou de bois et décors de type carton-pierre tirés du catalogue de la manufacture sarrebourgeoise de Joseph Beunat. Ainsi, l'une des cheminées est constituée d'un décor d'inspiration antique avec pilastres, rinceaux et putti. Le modèle des putti correspond à la référence n°732 du catalogue. L'évier est entouré de carreaux de faïence bleu qui rappellent le style de la manufacture Fourmaintraux-Hornoy mais leur facture semble plus récente (début 20e siècle peut-être).
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude inventaire préliminaire
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100359
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2014
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Montauban) :AIRE )
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