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Réponse n° 66

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
adresse 18 rue de la Comédie
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; portail
époque de construction 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Cet hôtel particulier est construit sur les limites de la ville suite aux démantèlements des fortifications. D'après la forme des baies côté Mandoune et les arcades ouvrant sur la rue de la Comédie, l'édifice a probablement été construit au cours du 18e siècle. Le style néoclassique de la façade sur la rue de la Comédie indique que l'édifice a été remanié au cours du 19e siècle. Les fenêtres semblent avoir été reprises notamment au niveau des gardes-corps. En effet, les appuis de pierre reposent aujourd'hui sur des rambardes de fer forgé alors qu'elles devaient probablement reposer sur des balustres (en terre-cuite ou en pierre). La porte cochère était à l'origine à gauche comme on peut le constater sur une photo de René Daynes. Cette dernière était composée de vantaux de style Louis XV encore en place entre 1947-1952. D'après le cadastre napoléonien (daté autour de 1827), cet édifice était un exemple classique de l'hôtel montalbanais, composé de deux corps de logis relié par un troisième corps de bâtiment abritant coursive et escalier. Cependant le corps de logis du fond de cour qui faisait face au ravin de la Mandoune a été détruit à une date inconnue. Les cartes postales anciennes montrent un corps de bâtiment comprennant au moins trois étages (et étages en soubassement) et étant muni de deux balcons. Il est probable que cette moitié de l'édifice ait fait partie de la première usine Poult (biscuiterie) qui était installée dans cette même rue à proximité du pont de Consuls. Sur place, on devine encore sur les murs mitoyens des traces d'arrachements et les traces de sheds. L'absence de ce corps de bâtiment ne laisse aujourd'hui qu'une "dent creuse". Il reste cependant le soubassement qui descend jusqu'à la rue de la Mandoune.
description Cet ancien hôtel particulier s'élève dans la rue de la Comédie dans un îlot constitué en majorité d'hôtels particuliers. Au nord, l'édifice donne sur l'ancien ravin de la Mandoune. La façade ouvrant sur la rue de la Comédie est dans un style néoclassique. Les murs sont recouverts d'un enduit jaune, seules les ouvertures et le rez-de-chaussée sont laissées en briques apparentes. L'édifice se compose de quatre niveau d'élévation et de quatre travées de fenêtres. En rez-de-chaussée, le mur est traité en bossages continus en table. Quatre arcades cintrées dont les clés d'arc sont marquées chacune d'une agrafe de pierre ouvrent sur la rue. Ces entrées sont encore dotées de chasses-roues en pierre. Un large cordon sépare le rez-de-chaussée du premier étage. Cet étage est éclairé par des baies rectangulaires couronnées de frontons triangulaires. Les seuils des fenêtres sont en pierre. Un fin cordon passe au niveau des appuis des gardes-corps. Ces derniers sont en fer forgé mais la tablette d'appui est en pierre tout comme à l'étage suivant. Au-dessus de chacune des fenêtres du deuxième étage est placé un panneau décoratif rectangulaire en marbre ou imitant le marbre. Les fenêtres du dernier étage sont plus petites et soulignées par des appuis saillants soutenus par des petites consoles moulurées. Un cordon mouluré précède la corniche sommitale composée d'un rang de denticules.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
gros-oeuvre brique ; enduit
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
décor ferronnerie
représentation fronton
  Les fenêtres de l'étage noble (1er étage) sont agrémentées de frontons triangulaires soutenus par des petites consoles. Des consoles sont également placées sous le seuil des fenêtres du deuxième et sous les appuis du dernier étage. On remarque la présence de gardes-corps en fer forgé au premier étage composé d'enroulements et de flammes. Le deuxième étage quant à lui est sécurisé par des gardes-corps de style Empire. Des petits panneaux rectangulaires en marbre sont placés entre les deuxième et troisième étages. La corniche sommitale se pare d'un rang de denticules.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100278
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Montauban) :AIRE )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0