|
|
|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
orphelinat ; hôpital Sainte-Anne, puis lycée de garçons, actuellement collège Marcelle Pardé
|
|
localisation
|
Bourgogne ; Côte-d'Or ; Dijon
|
|
aire d'étude
|
Bourgogne
|
|
adresse
|
18 rue Condorcet
|
|
destinations successives
|
collège
|
|
dénomination
|
orphelinat ; hôpital ; collège
|
|
époque de construction
|
4e quart 17e siècle
|
|
année
|
1693
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
personnalité(s)
|
Odebert Pierre (donateur) ; Pardé Marcelle (personnage célèbre)
|
|
historique
|
L'histoire de l'ancien orphelinat, devenu hôpital placé sous le vocable de sainte Anne, se confond pour partie avec celle de l'Hôpital général, mais le site étudié ne s'individualise véritablement qu'à partir de 1693. L'historien E. Fyot rappelle en effet qu'en 1693, "l'orphelinat fondé au bord de l'Ouche, en 1631 (sic pour 1633) , par Pierre Odebert afin d'accueillir les nombreux orphelins de la ville (à la suite d'une épidémie de peste) , fut transféré rue Saint-Philibert où les bâtiments nouvellement construits pouvaient accueillir 145 orphelines, les garçons n'étant plus admis. A la Révolution, l'établissement devint une caserne puis, en l'an XII, un lycée de garçons. L'orphelinat fut transféré, en 1803 (sic pour 1806) , dans l'ancien couvent des Bernardines". Les sources conservées dans le fonds de l'Hôpital général de Dijon (118H, n° 118) attribuent quant à elles la fondation de l'hôpital sur un premier site, au bord de l'Ouche, à Pierre Odebert, conseiller du roi et à Odette Maillard sa femme (24 000 livres tournois de dotation) , et en établissent la confirmation en 1662. En 1665 est fondé un orphelinat pour les deux sexes (alors qu'en 1661, l'établissement n'accueillait que des filles). Le terrain initial est agrandi avant 1693, date des lettres patentes confirmant les privilèges de l'institution et l'agrandissement d'un jardin sur un terrain donné par la ville. A cette date, l'établissement déménage donc sur le site actuellement occupé par le collège Marcelle Pardé et occupe 5 maisons dont l'hôtel d'Ecussigny. Ce transfert a pour effet de détacher l'établissement de l'Hôpital général. Il est approuvé par lettres royales en 1716. En l'an VII, la chapelle est fermée au public. En l'an IX, les bâtiments de l'hôpital sont confisqués et transformés en caserne. En 1803, les bâtiments sont transformés en lycée de garçons et l'hôpital est transféré en 1806 dans le couvent des Bernardines rue Sainte Anne, actuel musée de la Vie Bourguignonne (non étudié). Le lycée est transformé en lycée de jeunes filles en 1897, qui deviendra à son tour un collège en 1967, auquel on donne le nom de Marcelle Pardé, proviseur de l'établissement et résistante.
|
|
description
|
L'ensemble est composé de 4 corps de bâtiments répartis autour d'une cour arborée, aux coins desquels se trouvent les escaliers rampe sur rampe sur voûte, avec cloison. Un passage situé au fond de la cour donne accès à un corps de logis de plan rectangulaire, abritant l'infirmerie. L'établissement initial est celui qui se répartit autour de la première cour. Les autres corps de bâtiment sont ceux de l'ancien lycée impérial, devenu collège, qui s'est agrandi par l'achat d'hôtels particuliers. La façade antérieure du bâtiment principal (A) comporte un porche monumental, de chaque côté duquel se répartissent 4 travées. Situé à main gauche, le bâtiment B comporte 11 travées alternées. Le bâtiment C, face au porche, comporte 11 travées. Au centre, une porte à deux pilastres toscans surmontés d'un linteau à métopes et triglyphes surmonté d'un fronton cintré. A l'extrémité droite du bâtiment C, un passage qui ouvre sur la gauche sur une salle en rez-de-chaussée, à deux vaisseaux voûtés d'arêtes et 12 travées. Le pavement est constitué de carrelage moderne bicolore, à l'exception des dalles de pierre de la travée de gauche. Les voûtes retombent sur des piliers fasciculés ornés de chapiteaux de l'ordre toscan dont le fût présente une modénature stylisée et bouchardée. Le bâtiment D comporte 11 travées alternées (porte et fenêtres). Chacun des corps de bâtiment comporte 4 niveaux, soulignés par des bandeaux et corniches. Les escaliers en pierre de taille de Dijon se trouvent aux jonctions des bâtiments B et C, et C et D. Sur les deux façades latérales des bâtiments B et C, une adjonction en légère saillie en pierre de taille sur 2 niveaux (3 arcades, 3 fenêtres) abrite, au niveau du repos de l'escalier, une galerie au plafond à la française. La façade du bâtiment D comporte des meneaux en bois.
|
|
plan
|
plan rectangulaire régulier
|
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
|
étages
|
rez-de-chaussée ; 3 étages carrés ; étage de comble
|
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier droit, sur voûte
|
|
gros-oeuvre
|
pierre ; pierre de taille ; enduit
|
|
couverture (type)
|
toit à longs pans brisés ; toit à deux pans
|
|
couverture (matériau)
|
tuile plate ; ardoise
|
|
état
|
désaffecté ; remanié
|
|
propriété
|
propriété publique
|
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
|
|
rédacteur(s)
|
Le Clech-Charton Sylvie ; Potier Nicolas
|
|
référence
|
IA21003393
|
|
|
© Région Bourgogne - Inventaire général
|
|
enquête
|
2002
|
|
date versement
|
2006/11/28
|
|
date mise à jour
|
2011/02/09
|
|
|
|
|
Contact service producteur
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
|
|
 "voir image /Wave/image/memoire/2808/ivr26_20012100944za_p.jpg")