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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel Rous de Feneyrols
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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2 rue Porte du Moustier
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; escalier ; portail ; communs
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éléments remarquables
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cour
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jardin
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parterre de gazon
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époque de construction
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18e siècle ; 2e quart 19e siècle
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année
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1644 ; 1844 ; 1849
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Il semble qu'un premier édifice était construit à cet emplacement au 17e siècle comme en témoigne la date 1644 inscrite au-dessus de l'entrée (côté cour). D'après Robert de Mentque, érudit local, à cet emplacement se trouvait au milieu du 18e siècle, la demeure d'Antoine Rous de Feneyrols, président trésorier de France au bureau des finances de Montauban. Il se fixe à Montauban en 1761 à l'occasion de son mariage avec la fille d'un président de la Cour des aides Duval de Varaire. Sur le plan cadastral de 1827, on constate que l'hôtel primitif ouvrait sur la rue des Soubirous-Hauts (plus précisement sur un tronçon qui se nommait encore rue des Naubarreaux au 19e siècle). Il semble que cet hôtel présentait un plan plus ou moins en U et était fermé par un mur de clôture. D'après les recherches de l'archiviste Mathieu Méras, l'hôtel serait passé à partir de l'année 1794 à la famille Vialètes d'Aignan. L'hôtel que l'on peut admirer aujourd'hui n'est bâti qu'entre 1844 et 1849. Pourtant il n'est pas exclu que l'aile nord actuelle soit un vestige de l'hôtel primitif. En effet, ce corps de bâtiment conserve des vantaux de porte datant du 18e siècle. Cette reconstruction de l'édifice a entraîné aussi un changement d'orientation puisqu'on entre aujourd'hui par la rue Porte-du-Moustier. Côté cour, il est intéressant de remarquer la présence de deux chapiteaux gothiques (13e siècle) remployés dans le mur, placés juste au-dessus de l'entrée. Leur provenance reste inconnue. Il a toutefois été supposé que ceux-ci pouvaient provenir d'un couvent médiéval de Montauban. D'après leur petite taille, on peut supposer qu'il s'agit de chapiteaux de baies géminées. Les façades de l'hôtel sont restaurées au début des années 2000.
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description
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L'hôtel Rous de Feneyrols est inséré dans un îlot compris entre la place Franklin Roosevelt, la rue de la Porte-du-Moustier et la rue des Soubirous-Hauts. Au nord, une venelle permet de rejoindre une ruelle reliant les deux rues. L'entrée principale de l'hôtel se fait par la rue Porte-du-Moustier, la façade est en briques apparentes. Le plan de l'édifice se rapproche du plan carré mais il n'est pas régulier car tributaire de l'espace contraignant sur lequel il est élevé. La demeure se compose de quatre corps de bâtiment, un corps de logis principal placé en fond de cour flanqué de deux ailes en retour, l'ensemble est fermé par un quatrième corps de bâtiment plus bas au milieu duquel s'ouvre le portail d'entrée composé de deux vantaux de bois ajourés par des panneaux en fonte. De part et d'autre de l'entrée sont placés des chasse-roues. Cette entrée est au centre d'une arcature décorative composée de trois arcades. Dans l'arcade de gauche est installé un petit commerce tandis que l'arcade située à droite est percée d'une baie rectangulaire. Au-dessus de ces ouvertures, mais toujours à l'intérieur de chaque arcades est percée une petite baie à arc surbaissé protégée par un garde-corps en fonte. Au-dessus de ce corps de bâtiment se développe une terrasse bordée d'une balustrade et reliant les deux pavillons. De chaque côté, les faces des ailes abritent un commerce en rez-de-chaussée, au-dessus trois fenêtres alternées de pilastres toscans éclairent l'entresol. A cet endroit, des frises constituées de métopes séparent le rez-de-chaussée du premier étage. La séparation est renforcée par la présence de balcons protégées par un garde-corps en fonte. A ce niveau trois portes-fenêtres alternées de pilastres ioniques permettent d'accéder aux balcons. L'élévation des deux pavillons se termine par une corniche à denticules et par une balustrade. La façade qui donne sur la rue des Soubirous-Hauts (face au sud) se compose de dix travées de façade. Les deux premières, à l'angle de la rue Porte-du-Moustier sont dans la continuité de la façade principale. Les huit travées suivantes sont composées de fenêtres rectangulaires, le mur est enduit à l'exception des encadrements des ouvertures. Un cordon mouluré sépare le rez-de-chaussée et l'entresol des niveaux supérieurs. Un pilastre en briques apparentes sépare la septième et la huitième travée. Toujours dans la même rue mais tournée vers l'est, la façade est percée de quatre ouvertures par niveau. Côté cour, le sol est constitué d'un pavage en galets. Un carré de gazon a été crée au centre de la cour ainsi qu'un bassin contemporain. Le corps de logis principal situé en fond de cour a été laissé en briques apparentes. Les cinq fenêtres du rez-de-chaussée et de l'étage en entresol sont comprises dans un décor d'arcature rappelant le décor du corps de bâtiment sur rue. Le niveau supérieur, séparé par un cordon mouluré se compose de cinq baies rectangulaires protégées par des balustrades en terre-cuite. Ces baies sont surmontées de frontons triangulaires et ornées d'un décor en terre cuite. L'étage suivant séparé par un cordon mouluré est également percé de cinq baies plus petites. Contrairement au corps de logis principal, les façades des ailes sont recouvertes d'enduit. Les deux corps de bâtiment sud et nord sont composés de cinq travées de fenêtres et se composent d'un étage en entresol et deux étages carrés. Dans chaque aile est placé un escalier signalé depuis la cour par un perron composé de quatre marches. Chacune des portes est ornées de part et d'autres de pilastres ioniques. Les deux escaliers se font face et sont de forme identique. Il ne correspondent donc pas au "duo" classique (visible dans la plupart des hôtels) composé de l'escalier d'apparat et escalier de service.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée ; entresol ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en charpente ; escalier dans-oeuvre, escalier tournant, en charpente
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau
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décor
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céramique ; fonderie
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représentation
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ordre antique ; ordre ionique ; balustre ; fronton ; pilastre ; ornement ; cuirasse ; casque ; sabre ; bouclier ; carquois ; flèche ; tête ; soldat ; tête : homme ; ove ; chimère ; médaillon ; rinceau ; palmette ; rinceau peuplé ; quadrilobe ; gland ; lion ; ordre toscan
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L'hôtel Rous de Feneyrols fait partie des hôtels particuliers les plus ornés de la ville. Il est fort probable que les décors en terre cuite soit l'oeuvre de l'atelier toulousain Virebent. Ces ornementations sont d'inspiration antique. Le rez-de-chaussée est agrémenté de pilastres toscans aux motifs d'oves (sur les chapiteaux). Une frise est placée sous chaque balcon. Elle alterne des triglyphes et des métopes ornés de trophées de guerre : bouclier, cuirrasse, heaume, casque et armes diverses. Des cordons moulurés sont soulignés par de fines frises de terre cuite composées de palmettes, oves et autres éléments végétaux. Au fond de la cour, les cinq fenêtres du premier étage sont agrémentées d'un fronton triangulaire et d'un décor de rinceaux. Au centre de chaque rinceau est placé un médaillon porté par des anges (peuplant le rinceau). A l'intérieur de chaque médaillon se trouve la tête d'un personnage de profil et coiffé. Les cinq profils sont différents. De part et d'autre sont placées des volutes (ornées de petites feuilles) qui soutiennent les frontons. Des balustres composent les gardes-corps des cinq fenêtres et protègent la terrasse au-dessus du portail d'entrée. On remarque la présence de deux chapiteaux sculptés d'époque médiévale (13e siècle). Les corbeilles sont formées de trois lions. L'hôtel Rous de Feneyrols se pare également de beaux gardes-corps en fonte d'inspiration gothique troubadour composés d'arcatures, de formes polylobées et de médaillons. Chaque médaillon est réhaussé d'une tête de femme coiffée de macarons. Les vantaux du portail d'entrée sont composés de panneaux de fonte formés de croisillons également d'inspiration gothique. Au centre une colonne engainée et agrémentées d'un gland. Les cols de cygne des escaliers sont ornés de personnages hybrides (à la fois humain et végétal). En ce qui concerne les revêtements des sols des cages d'escalier : le palier du premier étage de l'aile nord est revêtu d'un carrelage en terre cuite composé de carreaux de deux teintes (rouge et ocre) tandis que le vestibule et le palier de l'aile sud sont constitués d'un carrelage noir et blanc. Les pièces d'apparat situées au premier étage sont quant à elles ornées de décors en carton-pierre dont les modèles proviennent probablement du catalogue de Joseph Beunat. Dans l'aile nord ont été conservées des portes à double-vantail datant probablement du 18e siècle. Les autres huisseries sont du 19e siècle. Il est intéressant de noter la présence d'une inscription anem (le a est pris dans le n) sous la date 1644. Sa signification reste a ce jour indéterminé.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100255
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine
22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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