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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel Fontanel
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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29 rue de la Résistance
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; portail ; escalier
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éléments remarquables
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portail
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époque de construction
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4e quart 15e siècle ; 3e quart 17e siècle ; 18e siècle
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année
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1659
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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D'après l'atlas historique des villes de France, ce petit hôtel particulier est connu sous le nom d'hôtel Fontanel seulement depuis la première moitié du 19e siècle. Fontanel est le nom d'une famille d'imprimeurs montalbanais. D'après les clichés visibles sur la base de données du Ministère de la Culture Mémoire, cet édifice conservait encore en 1946 un couloir voûté sur croisée d'ogives retombant sur de remarquables culs-de-lampe sculptés. Ce couloir était dans le même style que l'hôtel de Bar situé au 43 rue de la République et que l'on date de la fin du 15e siècle. Ces éléments architecturaux n'ont pas été retrouvés à ce jour, ils sont peut-être dissimulés derrière le faux-plafond du couloir où on été malheureusement détruits. Le portail qui ouvre sur la rue et certaines baies ouvrant sur la ruelle (rejoignant la rue des Soubirous-Bas) sont du 17e siècle. La date 1659 est encore visible sur la clé d'arc en pierre. La façade sur la rue de la Résistance est vraisemblablement du 17e siècle mais a subit une modernisation au 18e ou au 19e siècle. Les encadrements des baies des premier et deuxième étages semblent repris. On remarque que l'espace entre la deuxième et troisième travée (en partant de la gauche) est plus large et que le cordon et la corniche sont légèrement déformés ce qui peut indiquer la volonté d'harmonisation de deux façades pour n'en faire qu'une.
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description
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Ce petit hôtel particulier ouvre rue de la Résistance (ancienne rue Saint-Louis) à l'angle d'une ancienne ruelle permettant de regagner la rue des Soubirous-Bas. L'édifice se compose de quatre niveaux d'élévation. La façade sur rue est recouverte d'un enduit tandis que les encadrements des ouvertures sont simplement couverts d'un badigeon ton brique. En rez-de-chaussée se trouve au centre un portail d'entrée en plein cintre fermé par une porte à double-vantail remarquablement sculptée. La porte est encadrée de pilastres soutenant un entablement orné de cordons et d'un décor en pointe-de-diamant. La date 1659 est sculptée sur la clé en pierre de l'arc du portail. De part et d'autre du portail s'ouvrent deux baies cintrées en briques apparentes. Ces dernières correspondent aujourd'hui aux vitrines de deux commerces installés en rez-de-chaussée. Les étages sont percés de trois baies par niveaux. Celles-ci sont rectangulaires aux premier et deuxième étages. Un cordon sépare le dernier étage qui lui est éclairé de mirandes. La corniche sommitale se compose de deux rangs de denticules. Le flanc droit de l'édifice donne sur une ruelle. De ce côté la façade est entièrement en briques apparentes. Les fenêtres ouvrant sur la ruelle sont de tailles différentes, les encadrements sont chanfreinés et correspondent à des percements du 17e siècle.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; en rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente
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gros-oeuvre
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brique ; badigeon partiel ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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maçonnerie ; menuiserie ; ferronnerie
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représentation
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pointe de diamant ; pilastre ; ordre dorique ; ordre ionique ; agrafe ; ornement à forme végétale ; fruit ; feuille ; ornement à forme géométrique ; carré ; losange ; main ; raisin ; pomme
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La porte sculptée est du 17e siècle mais a subit une modernisation probablement au 19e siècle. La menuiserie du portail se compose de deux vantaux sculptés de seize caissons chacun. Ces derniers sont de formes géométriques : losanges, carrés et rectangles. A la jonction des deux vanteaux se trouve un pilastre ionique cannelé à rudentures rondes. Un rang de denticules sépare les vantaux de l'imposte. Cette dernière se pare également d'un décor à caissons. Au-dessus du pilastre cannelé se trouve une volute ornée de feuilles et d'une grappe de fruits. Cet élément n'a pas trop souffert de la restauration et semble authentique. Le heurtoir en forme de main tenant une boule est placé sur le vantail de droite. Ce dernier date probablement du 19e siècle. On remarque un motif en pointe-de-diamant au-dessus de la clé en pierre sur l'entablement en briques. Les culs-de-lampe de la fin du 15e qui n'ont pas été retrouvés en 2011 étaient sculptés, on peut observer sur les photos de Charles Hurault un cul-de-lampe sculpté d'un dragon, un représentant deux personnages côte à côte (homme et femme ?), une composition mélant de la vigne et enfin un dernier cul-de-lampe représentant un sorte de bête à écailles (basilic ?).
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100246
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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