|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
hôtel Alphonse Bergis
|
|
localisation
|
Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
|
|
aire d'étude
|
Montauban
|
|
adresse
|
20,22 rue de la Résistance
|
|
dénomination
|
hôtel
|
|
parties non étudiées
|
cour ; communs ; escalier ; boutique
|
|
éléments remarquables
|
escalier
|
|
époque de construction
|
1ère moitié 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
historique
|
Cette demeure abritait dans la première moitié du 18e siècle les ateliers de "l'imprimeur et libraire du roi" Antoine Bro (1670-1733). La façade ouvrant sur la rue de la Résistance (ancienne rue Saint-Louis) ainsi que les façades sur cour sont du 18e siècle, la rampe de l'escalier d'apparat semble correspondre au style Louis XV et celles des gardes-corps en façade au style Louis XVI. Au 19e siècle, cet hôtel est la propriété de madame Alphonse Bergis née de Pusy également propriétaire de la propriété dominant le Tescou à Tempé. Des aménagements ont lieu autour de 1830-1840 sur la façade. En effet, le premier étage est doté d'un balcon de style Empire. Le portail de l'hôtel a disparu probablement au cours du 20e siècle. Une porte piètonne a été ouverte tout à fait à droite de la façade. Des commerces se sont installés en rez-de-chaussée, investissant également la cour. Par conséquent, la cour est aujourd'hui surélevée, ce qui a entraîné la transformation de certaines fenêtres du premier étage (côté cour) en portes-fenêtres. L'enduit des façades a été refait en 2009.
|
|
description
|
L'hôtel est construit sur une parcelle rectangulaire. Il est composé de trois façades encadrant une cour de forme carrée. Un corps de logis ouvre sur la rue de la Résistance, il est entièrement enduit à l'exception des encadrements des ouvertures. En rez-de-chaussée s'ouvrent deux arcades à arc segmentaire servant de vitrines ainsi qu'une baie rectangulaire suivie d'une porte piétonne. Cette dernière est marquée par un encadrement traité en bossage. Chaque niveau supérieur est percé de cinq fenêtres rectangulaires et ornées d'agrafes décoratives. Les fenêtres du 1er étage sont dotés de persiennes. Les travées sont traitées en léger ressaut. Un balcon de style Empire souligne les trois portes-fenêtres du centre de la composition. La corniche sommitale en briques apparentes est agrémentée d'un rang de denticules. La porte piétonne permet de rejoindre le corps de bâtiment nord. Derrière la porte se déploie un couloir au bout duquel se trouve la cage d'escalier. Suite aux aménagements réalisés au 20e siècle, on accède directement du couloir au premier repos de l'escalier. Cet escalier d'apparat est en pierre jusqu'au palier du premier étage puis en bois. Il est agrémenté d'une rampe en fer forgé de style Louis XV. A partir de ce palier, on peut voir et rejoindre la cour (qui a été surélevée suite à l'installation du commerce au niveau inférieur). Les façades sur cour disposent d'un niveau de plus que la façade sur rue. Celles-ci se compose donc de 5 niveaux mais le rez-de-cour n'est plus visible. La surélévation de la cour a entraîné des bouleversements comme la modification des fenêtres du premier étage qui ont dû être transformées en porte d'entrée ou porte-fenêtre (voir le corps ouest). Le corps de bâtiment Est se compose de cinq baies par niveau à l'exception du dernier niveau qui est percé d'une seule fenêtre. En face, l'autre façade est percée de quatre fenêtres par niveau mais seulement trois au dernier étage. On remarque que l'encadrement de toutes les fenêtres sur cour se composent d'un linteau de bois. Un cordon en briques apparentes sépare l'actuel rez-de-cour du niveau supérieur. Dans un des angles de la cour se trouve un avant-corps arrondi percé de trois fenêtres, pouvant faire penser à une tourelle d'escalier.
|
|
élévation
|
élévation à travées
|
|
étages
|
sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
|
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente
|
|
gros-oeuvre
|
brique ; enduit
|
|
couverture (type)
|
toit à longs pans
|
|
couverture (matériau)
|
tuile creuse
|
|
décor
|
ferronnerie ; céramique ; fonderie
|
|
représentation
|
ornement à forme géométrique ; cercle ; laurier ; feuille ; guirlande ; volute
|
|
|
Côté rue de la Résistance, le garde-corps du balcon sur rue est en fonte et de style Empire. Il se compose d'un motif de cercles concentriques et d'une bordure type grecque. Les baies sont agrémentées d'agrafes décoratives mélant acanthes et guirlandes de feuilles de chêne au premier étage et courbes, volutes et guirlandes de feuilles de laurier au 2e étage. Sous l'appui des fenêtres du 2e étage sont placées des tables sous lesquelles pendent des pompoms. On remarque également qu'à cet étage les baies sont protégées par des gardes-corps en fer forgé et au motif géométrique de style Louis XVI. Les fenêtres du dernier étages sont quant à elles ornées d'une agrafe simple. La rampe de fer forgé de l'escalier d'apparat est de style Louis XV. Le sol du couloir et du vestibule sont recouverts de tomettes grises et bouchons noirs. Côté cour, à l'est, l'un des balconnets en fer forgé présente un motif peu commun composé de volutes en C et fleurettes d'inspiration médiévale.
|
|
propriété
|
propriété privée
|
|
site protégé
|
secteur sauvegardé
|
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
|
rédacteur(s)
|
Gerber Sarah
|
|
référence
|
IA82100241
|
|
|
© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
|
|
enquête
|
2009
|
|
date versement
|
2016/10/04
|
|
date mise à jour
|
2016/10/07
|
|
dossier en ligne
|
|
