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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de Pechels
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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45 rue de la Résistance ; 14 rue des Soubirous-Bas
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destinations successives
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immeuble à logements
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; portail ; escalier
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éléments remarquables
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escalier
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époque de construction
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milieu 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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siècle détail
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18e siècle
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année
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1760
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'hôtel que l'on connait aujourd'hui sous le nom d'hôtel de Pechels est, d'après l'état des connaissances, le résultat de la fusion de deux demeures. D'après les ouvrages de l'érudit local Robert de Mentque, la famille de Pechels serait propriétaire d'une maison à cet emplacement depuis le 16e siècle. D'après les recherches récentes de monsieur Jean-Louis Laborie au sein de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, la partie donnant sur la rue de la Résistance (ancienne rue Saint-Louis) était encore en 1653 la propriété d'un magistrat tandis que le corps de logis situé côté Soubirous-Bas était la propriété de la famille de Pechels (famille d'avocats). Au milieu du 18e siècle, les compoix et cadastres attestent que les trois corps de logis ont été réunis en une seule parcelle. En 1782, la maison constituée alors de trois corps de logis est vendue par Dominique Delon-Lormières ancien négociant à un certain Periès Labarthe un autre négociant. Tels qu'ils nous apparaissent aujourd'hui, le corps de bâtiment donnant sur la rue de la Résistance et les appartements du premier étage témoignent d'un réaménagement au cours de fin du 18e siècle. Le corps de bâtiment séparant les deux cours et l'escalier principal restent les parties les plus anciennes (17e siècle). La construction à pans de bois (abritant un couloir de circulation entre les deux corps de bâtiment) que l'on aperçoit face au grand escalier semble également plus tardive, probablement de la fin du 18e siècle. Le long corps de bâtiment longeant la grande cour conserve encore de larges fenêtres du 17e siècle mais a subit de nombreuses modifications. Le corps de logis qui donnent sur la rue des Soubirous-Bas est repris dans le seconde moitié du 18e siècle ou a subit des transformations (arc chanfrainé plus ancien visible en rez-de-chaussée) à cette période comme en témoigne la date inscrite sur la clé du portail : 1760. Côté cour, à la jonction entre ce corps de logis et le corps de bâtiment sud, on devine un renflement et une rupture dans la corniche sommitale. Le passage couvert qui relie ce corps de bâtiment au corps central est sûrement un aménagement du 19e siècle, celui-ci n'apparait pas sur le cadastre napoléonien de 1827. En ce qui concerne le passage traversant reliant rue des Soubirous-Bas et rue de la Résistance, les recherches de M. Laborie indiquent que celui-ci a toujours existé. Ainsi, les deux hôtels d'origine ont toujours communiquer entre-eux. A partir de 1905, l'hôtel abrite en rez-de-chaussée de la rue Saint-Louis (rue de la Résistance) une pâtisserie.
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description
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L'hôtel de Pechels occupe une parcelle rectangulaire. Il possède une façade sur deux rues : la rue de la Résistance et la rue des Soubirous-Bas. La façade principale située rue de la Résistance est en brique apparente et se compose de quatre niveaux. En rez-de-chaussée sont percées deux grandes arcades cintrées, elles ont été transformées en vitrines pour un commerce. A l'extême gauche s'ouvre un portail rectangulaire surmonté d'une corniche. La porte est en bois, à double-vantail. Chaque vantail est percé d'une petite ouverture losangée. L'imposte est percé d'un occulus. Chaque niveau supérieur est séparé d'un cordon mouluré et est percé de quatre baies à arc surbaissé pour les premiers et deuxième étage. Au dernier étage, les fenêtres sont de forme carrée. Une corniche couronne la façade. Au bout du passage se trouve une première cour intérieure. Les murs sont des façades sont enduites. Le corps de bâtiment en fond de cour est construit sur quatre niveaux et percé de baies rectangulaires inégales. Un cordon mouluré souligne les fenêtres du dernier niveaux. Sur le côté droit de la cour est aménagée une cage d'escalier ouverte, percé de grandes baies en anse-de-panier. A l'intérieur se développe l'escalier d'apparat en pierre jusqu'au premier étage puis en bois. Les baies des deux niveaux supérieurs sont protégées par de puissants garde-corps à balustres carrées de pierre puis à balustres de bois pour le dernier niveau. Le bâtiment Ouest est percé de trois baies par niveaux, une quatrième travée de fenêtres est cachée par la construction une construction en surplomb à pans de bois constituée d'un étage en encorbellement. Au sommet de cette dernière est aménagée une terrasse. Une descente de cave est percée en rez-de-cour du bâtiment Ouest. Dans l'axe du premier passage est aménagé un second passage reliant à une autre cour. Cette dernière est de forme allongée et est recouverte d'un pavage de galets. Au Sud se développe un long corps de bâtiment sur trois étages, les ouvertures ne sont pas ordonnancées et de formes irrégulières. Les deux derniers niveaux sont séparés par un cordon mouluré. La dernière porte du fond abrite une petit escalier en bois vraisemblablement un ancien escalier de service. Le corps de bâtiment séparant les deux cours de l'hôtel est percé de fenêtres rectangulaires. En rez-de-cour s'ouvre une descente de cave. Au nord est aménagé un portique à piliers de bois sur laquelle se developpe une longue terrasse bordée d'un garde-corps en fonte. Cette dernière permet de relier le corps de bâtiment central au logis rejoignant la rue des Soubirous-Bas. Selon l'étude d'Aliette Neyret-Jalliffier, ce corps de bâtiment possède de belles cheminées sculptées en bois ou en pierre ainsi que des panneaux et plafonds ornés. Les caves sont voûtées en berceau.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente, cage ouverte ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours, en charpente
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gros-oeuvre
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brique ; pan de bois ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau
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décor
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ferronnerie ; fonderie ; maçonnerie ; menuiserie
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représentation
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ornement à forme géométrique
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La rampe de la première volée de l'escalier est en fer forgé et présente un motif à épingles à cheveux, motif très présent dans la ferronnerie montalbanaise. On retrouve le même motif sur le petit escalier en bois. Les baies de la cage du grand escalier sont agrémentées de balustres en pierre puis en bois. Les gardes-corps de l'appartement noble situé au premier étage du corps de bâtiment donnant sur la rue de la Résistance est d'époque Louis XVI.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100248
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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