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Réponse n° 848

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église paroissiale Saint-Sébastien
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Nancy
aire d'étude Nancy
adresse place Charles III
dénomination église paroissiale
parties non étudiées logement
objets mobiliers
époque de construction 4e quart 17e siècle ; 1er quart 18e siècle ; 2e quart 18e siècle
année 1682 ; 1718 ; 1731 ; 1852 ; 1856
auteur(s) Jennesson Jean-Nicolas (architecte) ; Pierre Joseph-Dieudonné (sculpteur) ; Chassel François (sculpteur) ; Huel Victor (sculpteur)
historique Première paroisse de la ville neuve créée par l'évêque de Toul Christophe de La Vallée (1589-1607) le 21 novembre 1593, l'église Saint-Sébastien est d'abord un édifice modeste, desservi par une communauté de prêtres ; une tour y est ajoutée en 1682 à la demande du curé David-Nicolas Phulpin (actuelle tour sud). Après de longues hésitations, la ville accepta le principe d'une reconstruction en 1708, l'ancien bâtiment étant démoli le 28 déc. 1718 à la demande du duc Léopold. Dès lors, les offices eurent lieu dans l'église du collège des Jésuites. En 1720, l'architecte Jean-Nicolas Jennesson (1686-1755) fut désigné et la première pierre posée le 29 juillet de la même année. En 1723, la toiture était posée mais le chantier resta suspendu jusqu'en 1725, année où l'on posa non pas des ardoises (comme aujourd'hui) mais des tuiles écailles. Durant cette phase de travaux sur le gros oeuvre, le sculpteur Joseph Dieudonné Pierre (et non Mesny comme parfois cité) fit le décor de la façade et François Chassel réalisa les armoiries du duc (martelées à la Révolution), tous deux furent payés en 1727. La première messe fut dite en 1731. Mgr Scipion-Jérôme Bégon, évêque de Toul (1723-1754) consacra l'édifice le 9 septembre 1732. De l'ancienne église ne subistaient que la tour sud et l'épitaphe de Nicolas Lenoir, donateur mort en 1660 (replacée dans l'église, restaurée en 1777 puis en 1851). En 1778, le peintre Girardet y fut enterré et un monument érigé. A la Révolution, l'église désaffectée perdit la totalité de ses meubles sauf une cloche. Fermée en 1793, elle servit un temps d'asile aux malades de Maréville puis, comme d'autres édifices religieux, de magasin à paille. A partir de 1801 et à l'instigation du curé Christophe Poirot, le mobilier est recomposé : reconstruction du monument à Girardet, réutilisation de l'autel, de l'orgue et peut-être de statues de son annexe l'église Saint-Joseph affecté au culte protestant et probablement de tableaux provenant de l'ancienne abbaye Saint-Léopold. En 1816, son successeur Philippe Claude fit boucher partiellement la baie axiale pour y installer un grand Christ en croix, le vitrail en grisaille géométrique pourrait dater de cette époque. En 1841, une horloge vint remplacer les armoiries martelées. L'essentiel de l'aménagement actuel est dû au curé Barthélémy (1846-1860) avec avis de la commission diocésaine en 1852 et 1856. En 1882, Mgr Trouillet, alors curé de Saint-Epvre (1809-1887) offrit deux statues, l'une de saint Sébastien, l'autre du duc Léopold sorties de l'atelier de Victor Huel père (1844-1923) et qui furent placées au sommet de la façade, flanquées de deux paires de vases imités de ceux de la place Stanislas. En 1904, deux autels néo-baroques furent réalisés par Eugène Vallin (1856-1922). En 2004, le dessin du choeur est modifié avec l'inversion de l'emmarchement : autrefois incurvé en parallèle au dessin de la façade, l'emmarchement est prolongé d'un parquet de plan convexe sur lequel a été placé le mobilier liturgique commandé en 2004 au sculpteur belge Jacques Dieudonné. L'église a fait l'objet d'une restauration de sa façade en 1998.
description Située au coeur de la ville Neuve, entre les rues Saint-Sébastien, Saint-Thiebaut et la place Charles III, l'église Saint-Sébastien, en pierre de taille (calcaire) est une église halle dont le plan s'inscrit dans un rectangle. La façade principale, sur deux niveaux, avec ordres superposés (toscan, ionique) porte un riche décor de panneaux moulurés. Le volume intérieur est composé de 3 vaisseaux de 3 travées, d'un transept inscrit et d'un choeur comprenant 1 travée et 1 abside encadrée de 2 tours carrées rejetées en arrière comme à Sainte-Marie-Majeure de Pont-à-Mousson. La discrétion du transept est contrebalancée par la présence d'anges musiciens sculptés (gypserie) sur l'arc en plein cintre des baies de chaque bras. Le volume intérieur est rendu plus vaste par la position des murs gouttereaux à l'aplomb extérieur des contreforts qui ne sont donc pas visibles de l'extérieur. Les trois vaisseaux sont marqués par deux files de colonnes ioniques à fût galbé et lisse. De larges baies en plein cintre vitrées de verre blanc éclairent la nef en créant un fort contraste avec le choeur profond (pour accueillir la communauté des prêtres) plus sombre car il ne bénéficie que de la baie axiale. La croisée du transept est marquée par une coupole sur pendentifs richement ornée de scènes de la vie du saint patron (gypserie) tandis que les vaisseaux sont pourvus de voûtes sur pendentifs faites partiellement en brique (comme à Sainte-Marie-Majeure de Pont-à-Mousson en 1735 ou à Saint-Joseph de Nancy en 1751). Le sol du choeur est dallé en calcaire blanc à bouchon noir, un emmarchement le sépare de la nef simplement dallée. Les tours s'achèvent par 1 niveau à pilastres composites puis 1 dôme polygonal amorti d'un lanternon. L'une est percée de baies jumelles, l'autre (le beffroi) abrite l'ancien logement du sacristain et du sonneur desservi par un escalier en vis à noyau creux. La toiture est à longs pans et croupes en ardoise. Au nord : sacristie sur 2 niveaux percés de 3 travées (baies à linteaux segemtaires délardés) avec 1 porte sur l'extérieur, elle est couverte d'un appentis (métal).
plan plan allongé
étages 3 vaisseaux
escaliers escalier dans-oeuvre : en maçonnerie, escalier en vis ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; brique
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; lanterneau ; dôme polygonal
couverture (matériau) ardoise ; métal en couverture
couvrement voûte en pendentifs ; coupole en pendentifs
décor sculpture ; vitrail ; décor stuqué
représentation Vierge ; saint ; ange ; ordre ionique ; pilastre ; rosace ; ordre toscan ; ordre composite
  Façade principale : Christ sauveur, Vierge, saint Nicolas et les 3 enfants, saint Charles Borromée en prière, chutes d'instruments liturgiques et de livres ; sur piédestal : saint Sébastien en armure brandissant la croix et le duc Léopold avec parchemin, encadrés de pots à feu. Vantaux : baptême du Christ. Coupole de la croisée du transept : anges musiciens (flûtes, violons, contrebasse et trompette). Arc doubleau : têtes d'ange. Coupole : scènes de la vie de saint Sébastien (Sébastien devant l'empereur Dioclétien, percé de flèches, soigné par Irène et deux autres femmes, assommé à coups de bâton dans le cirque). Vitrail de la baie axiale : décor géométrique et végétal
dimensions L = 54 m ; la = 24, 80 m ; h = 20 m ; la du vaisseau central = 9, 80 ; la des collatéraux = 9, 80
typologie église-halle
propriété propriété de la commune
protection MH 1921/07/06 : classé MH
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude étude urbaine Nancy
rédacteur(s) Bouvet Mireille-Bénédicte
référence IA54003085
  © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 2014
date versement 2014/09/25
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((sculpteur) :AUTR )
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