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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Les croix monumentales du canton de Reyrieux : croix de cimetière et croix de chemin
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localisation
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Rhône-Alpes ; Ain
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aire d'étude
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Reyrieux
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dénomination
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croix de cimetière ; croix de chemin
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collectifs
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58 repérées ; 13 étudiées
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époque de construction
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3e quart 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
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siècle détail
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14e siècle (?)
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auteur(s)
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Devidal (maître de l'oeuvre) ; Dubief Joanny (sculpteur) ; Parcieux Théobald Régnauld de (sculpteur) ; Villard et Tournier (fondeur)
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historique
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Sur les 13 communes du canton, 63 croix sont recensées, dont 15 croix de cimetière et 48 croix de chemin ; 58 sont repérées, 13 étudiées. La plupart ont été érigées au 19e siècle : en effet, 29 des croix repérées - soit 50 % - portent une date, dont 24 du 19e siècle ; une croix est datée du 16e siècle, deux du 17e, une du 18e et une du 20e. Hormis un fragment de croix gothique (14e siècle ?) en remploi dans l'église de Civrieux, la plus ancienne croix conservée, celle de l'ancien cimetière de Reyrieux, porte la date 1551. La commune la plus riche, avec 10 croix, est Ars-sur-Formans, qui possède l'une des deux croix du canton datées du 17e siècle, la croix Micholet ou de Montatray, de 1612 ( relevée en 1818) , l'autre étant la croix Morel à Parcieux, de 1643 (croisillon refait vers 1984). Deux autres croix de chemin, celles du Machard à Sainte-Euphémie et celle du Bret ou de Saint-Marc à Reyrieux, récemment restaurées, datent probablement aussi du 17e siècle. La croix du Bernoud à Civrieux et celle des Echerolles à Mionnay figurent sur la carte de Cassini (vers 1770) ; toutes deux érigées non loin d'une ancienne chapelle disparue, elles en commémorent le souvenir. A Parcieux, près de l'église, la croix de confrérie est datée de 1768. Quelques autres croix, difficilement datables, peuvent remonter au 18e siècle, mais les croix du canton ont été presque systématiquement brisées ou abattues à la Révolution. Certaines ont été relevées au 19e siècle, et l'on a parfois replacé sur des fûts ou des soubassements antérieurs des croisillons neufs en pierre, plus rarement en fer ou en fonte. Les croix érigées au 19e siècle sont évidemment la majorité : parmi celles-ci, on compte presque toutes celles des nouveaux cimetières transférés à cette époque, et surtout des croix de mission ou de jubilé (13 portent cette inscription). Sur les 24 croix portant une date du 19e siècle, 7 sont de la 1ère moitié, 16 de la 2e moitié. Au 20e siècle, on ne recense que 6 nouvelles croix : celles des cimetières de Massieux en 1911 et de Rancé en 1925, et, dans les années 30, les 3 croix de bois du canton, 2 à Saint-André-de-Corcy (une repérée) et une élevée à Toussieux lors d'une mission (1936) , enfin la croix marquant l'entrée de la crypte d'Ars (non repérée) , vers 1961. A l'exception de celle du chemin des Soeurs à Reyrieux, sculptée par Joanny Dubief, les croix ne sont pas signées. A Parcieux, la croix du cimetière et la croix d'Ain (1867) sont l'oeuvre du marquis Théobald de Parcieux. Un projet de croix à Sainte-Euphémie, partiellement réalisé en 1872, est signé Devidal. La marque Villard et Tournier est appliquée sur une croix industrielle en fonte (1888) à Ars-sur-Formans. A la fin du 20e siècle, des croix cassées accidentellement ou trop abîmées ont été restaurées ou refaites à l'identique.
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description
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Les croix sont généralement élevées sur une petite place ou un carrefour, en village, en écart, ou isolé dans la campagne. La majorité des croix, 66 %, est en pierre calcaire, 32 % sont en métal ; une croix seulement est en bois. Le calcaire est de provenance locale, des monts du lyonnais (14 croix) et du Beaujolais, dit "pierre dorée" (5) , pour les croix les plus anciennes, du mâconnais (9) , du Bugey (5). Sur les 19 croix en métal, toutes érigées sur un soubassement en pierre, 9 sont en fer forgé, 5 en fonte, 5 à structure en fer et décor en fonte ; 5 d'entre elles n'ont que leur croisillon en métal, porté par un fût en pierre. Les croix en pierre sont composées d'un soubassement carré ou rectangulaire (3 refaits en brique, 1 en béton) , souvent surélevé d'un emmarchement et surmonté d'une table débordante, d'un fût et d'un croisillon ; dans 7 cas, le fût et le croisillon sont d'une seule pièce. Le soubassement d'une croix de Mionnay présente la particularité de disposer d'un petit bénitier en quart de sphère encastré sur le devant. Le fût peut être une colonne (8 cas) ou un pilier aux angles abattus, qui s'amincit vers le sommet. La forme du croisillon varie, cependant la plus répandue est une simple croix latine ou grecque, aux arêtes abattues et aux extrémités ornées d'un demi-relief bombé ; le croisillon en tronc écôté de la croix Morel à Parcieux (étudiée) fait figure d'exception. C'est en général sur le soubassement que sont gravées les inscriptions éventuelles ou les dates, ces dernières pouvant se trouver aussi sur la base des fûts. Quelques croix de pierre (7) présentent une ornementation sculptée, symboles religieux principalement, sur le croisillon, rarement sur le fût ; trois croix "à personnages" (étudiées) portent le Christ en croix au recto et la Vierge au revers, et une, de style néo-gothique (étudiée) , le Christ seulement. Le décor des croix en fer forgé se limite à des volutes ou des croisillons, celui des croix en fonte puise dans les motifs géométriques et les symboles christiques, surtout les instruments de la Passion, et deux portent un Christ en croix. La croix en bois, de forme latine, n'a pour décor que les angles abattus de ses bras, taillés de lobes à pans coupés aux extrémités.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; fer ; fonte ; bois
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décor
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sculpture ; ferronnerie ; fonderie
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typologie
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croix en pierre à arêtes chanfreinées et extrémités lobées ; croix en pierre, à personnages ; extrémités lobées à côtes ; croix à bénitier ; base cubique ; croix en ferronnerie, de fabrication industrielle
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propriété
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propriété publique ; propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Jourdan Geneviève
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référence
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IA01000303
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1988
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date versement
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2010/04/14
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date mise à jour
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2014/05/23
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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