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Réponse n° 13

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site tréfilerie Demandre, dite tréfilerie de la Chaudeau, actuellement centrale hydroélectrique
localisation Franche-Comté ; Haute-Saône ; Aillevillers-et-Lyaumont
aire d'étude Haute-Saône
lieu-dit Chaudeau (la)
adresse 21 à 31 route de Plombières
hydrographie Semouse (dérivation de la)
dénomination tréfilerie
édifice contenant ensemble métallurgique de la Chaudeau
4
parties non étudiées atelier de fabrication ; logement ; logement d'ouvriers ; bureau d'entreprise ; bief de dérivation ; salle de spectacle
époque de construction 1ère moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
année 1810
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Dépendance des forges voisines de la Chaudeau établies vers 1705, la tréfilerie - dite filerie - est attestée (ou établie ?) en 1744. Propriété de Clément Henrion de Magnoncourt, l'ensemble métallurgique est ensuite affermé à Jean-Baptiste Demandre jusqu'à la fin du bail (1733). Ce dernier, maître de forges à Saint-Loup-sur-Semouse, acquiert en 1755 l'usine métallurgique composée de deux feux d'affinerie, deux feux de martinet, une platinerie et une tirerie. A la dissolution de la société en 1774, la tréfilerie - comprise dans un lot comprenant également la forge du Beuchot (étudiée IA70000186) - est vendue à Claude-Joseph Rochet, puis restituée à Jean-François Goux et Claude-François Demandre. A la mort du sieur Goux en 1788, son gendre Claude-Joseph de Buyer lui succède, C.F. Demandre restant directeur des usines. Un nouveau partage intervient en 1796 : C.J. de Buyer reçoit la forge de la Chaudeau et C.F. Demandre hérite de la forge du Beuchot et de la tirerie de la Chaudeau, dont il assure la direction, au moyen de sociétés éphémères avec d'autres maîtres de forges. A sa mort en 1812, la tirerie de la Chaudeau, séparée de la forge du Beuchot, est dirigée par son fils, puis son petit-fils Charles Demandre jusqu'en 1875. Des logements ouvriers sont construits en 1810, ainsi que l'atteste une date gravée sur une façade. Une carderie - spécialisée dans la fabrication de fils de cardes et équipée de bobines de tréfilerie - est construite en 1847-1848. Vers 1880, l'usine est louée à la société Bétoule, Baillet et Motteau. Achetée en 1900 par Charles de Buyer, propriétaire de la forge de la Chaudeau, elle est modernisée et agrandie entre 1905 et 1910. Une maison, abritant un logement et des bureaux, est construit à cette époque. La tréfilerie est exploitée entre 1908 et 1920 par la société en nom collectif de Buyer et Cie. Elle subit un incendie en 1921. Vers 1922, le laminoir de la Branleure et la tréfilerie sont regroupés au sein de la société des Héritiers de Charles de Buyer. Celle-ci fusionne en 1948 avec la société A. de Buyer (manufacture de Faymont, 88). La tréfilerie seule est reprise en 1957 par la société Tréfileries des Vosges (groupe Louyot). L'usine a cessé son activité vers 1990. Elle a été achetée par un particulier, qui exploite depuis 2003 une petite centrale hydroélectrique. L'atelier de mécanique a été détruit dans les années 1980, et l'atelier de galvanisation et un magasin industriel ont perdu leur couverture.
Mention de sept paires de cylindres cannelées pour l'étirage du fer en 1838. La tréfilerie met en mouvement 47 bobines en 1827, 29 en 1835, 24 en 1840 et 400 (?) en 1865. L'arrêté préfectoral du 29 août 1859 autorise Charles Demandre à établir une chaudière et une machine à vapeur de 15 ch des Ets Coudroy et Cie (Douai, 59) dans la carderie à la Chaudeau. Installation en 1905 d'un banc de bobines de couches, d'un banc de bobines de loup et de deux 2 turbines Goulut-Borne (Luxeuil, 70) de 50 ch à axe vertical. Mention d'une machine à vapeur horizontale Farcot en 1907. En 2006, la centrale hydroélectrique est mise en jeu par deux turbines Goulut-Borne de 50 ch.
La tréfilerie emploie 160 personnes en 1876, 67 hommes, 1 femme et 15 enfants en 1893, une cinquantaine dans les années 1950, 20 ouvriers en 1964.
description L'atelier de tréfilerie est construit en grès : l'étage de soubassement est en pierre de taille et l'étage carré en moellon enduit. Il est couvert de deux travées de sheds, avec deux poteaux en fonte et un toit à longs pans en tuile mécanique. Les murs de l'ancien atelier de galvanisation sont en moellon de grès et en parpaing de mâchefer. Les logements d'ouvriers possèdent un étage de soubassement. Les encadrements de baies sont en briques silico-calcaires, attestant une reconstruction au début du siècle.
étages 1 étage carré
gros-oeuvre grès ; moellon ; pierre de taille ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; demi-croupe ; shed
couverture (matériau) tuile mécanique ; verre en couverture
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Favereaux Raphaël
référence IA70000218
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2006
date versement 2010/03/11
date mise à jour 2011/05/02
crédits photo Céréza, André - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP, 2008 ; SCAN 25 © IGN - 2008, Licence n°2008CISE29-68.
 
dossier en ligne
service producteur Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
 
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Requête ((Haute-Saône) :LOCA )
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