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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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féculerie, puis scierie, actuellement entrepôt industriel
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localisation
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Franche-Comté ; Haute-Saône ; Arc-lès-Gray
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aire d'étude
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Haute-Saône
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lieu-dit
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Féculerie (la)
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adresse
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R.D. 70
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destinations successives
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scierie ; entrepôt industriel
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dénomination
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féculerie
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parties non étudiées
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entrepôt industriel ; atelier de fabrication ; salle des machines ; bureau d'entreprise
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Une "fabrique", comprenant machine à vapeur et cheminée, dépôt de bois, écurie, pont à bascule, hangar et entrepôt, laboratoire et maison, est édifiée le long de la Saône vers 1889 par le parisien Henri Jumelle. Il s'agit vraisemblablement du botaniste, nommé en 1894 à la faculté des Sciences de Marseille, qui mena des recherches sur les variétés de plantes susceptibles d'être utilisées dans l'industrie ou l'alimentation. Cette usine, dont le type de production n'est pas connu, cesse son activité avant 1897. A cette date, A. Georges, travaillant pour la société des Féculeries et Glucoseries de Tournus et d'Arc-lès-Gray, demande l'autorisation d'y installer une "fabrique de sirop de fécule avec revivification de noir animal [...] et une fabrique de fécules de pomme de terre sur les terrains contigus". L'établissement est autorisé par arrêté préfectoral en septembre 1898, bien que les travaux soient déjà en cours en avril de la même année. La matrice cadastrale mentionne diverses constructions entre 1898 et 1900 : un bâtiment des pommes de terre, un local pour les moteurs et des essoreuses, un magasin, un atelier de réparation, un bâtiment pour la machine à vapeur, une cheminée, des fosses de décantation, etc. La féculerie est en activité en 1901. En 1937, elle traite annuellement 4000 à 5000 t de pomme de terre, pour une capacité de production maximale de 1200 t de fécule, destinée aux industries textile, papetière et alimentaire. L'usine cesse son activité après la Seconde Guerre mondiale. Les bâtiments ont été occupés dans le troisième quart du 20e siècle par une scierie, puis dans les années 1980 par la société Reverdy (transformation de produits pour l'alimentation du bétail). Elle a laissé place à la société Eurochanvre, qui a construit un nouvel atelier de fabrication à l'est, mais qui utilise les anciens bâtiments comme entrepôt industriel. La cheminée a été détruite à une date indéterminée. Une machine à vapeur est attestée en 1897. Sa puissance est de 120 ch en 1937. Demande d'installation d'une chaudière à vapeur Larbodière (Aubervilliers) en 1929.
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description
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Les ateliers de fabrication et entrepôts industriels sont construits en moellon de calcaire, couverts de toits à longs pans, tuile mécanique et tôle. Ils sont ajourés de baies semi-circulaires, ou rectangulaires, couvertes d'arc segmentaire en brique. Le bureau est construit en rez-de-chaussée.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; fer en couverture
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Favereaux Raphaël
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référence
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IA70000339
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2008
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date versement
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2010/03/11
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date mise à jour
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2011/05/02
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crédits photo
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Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, 2009
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dossier en ligne
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
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