|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Carrière et usine de taille de matériaux de construction dite Carrière S.T.B. les Pierres de Bourg.
|
localisation
|
Aquitaine ; Gironde ; Prignac-et-Marcamps
|
aire d'étude
|
Gironde
|
lieu-dit
|
la Croix-Blanche
|
dénomination
|
carrière ; usine de taille de matériaux de construction
|
parties non étudiées
|
excavation ; aire de fabrication ; atelier de fabrication ; aire des produits manufacturés
|
éléments remarquables
|
excavation
|
époque de construction
|
3e quart 20e siècle
|
année
|
1970
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
personnalité(s)
|
Pelecq (matériel de taillerie) Graffenstaden (matériel de travail du bois)
|
historique
|
Depuis le 18e siècle, le calcaire est exploité sur les communes de Saint-Emilion et de Blaye. En 1900, 3000 personnes, dont 110 à Prignac-et-Marcamps, travaillaient dans les carrières. Sur cette commune, la pierre dite pierre de Bourg, non gélive, est utilisée pour la construction et la restauration. Jusqu'en 1940, elle était extraite de façon artisanale à l'aide de coins en acacia et travaillée au pic. Les blocs de calcaire étaient ensuite transportés, à travers les galeries, dans des chariots tirés par des mules. À partir de 1950, on utilise des tronçonneuses, d'abord identiques à celles utilisées pour le bois, puis spécifiquement conçues pour la pierre. Parallèlement, dans les galeries épuisées, des champignonnières occupent l'espace à la suite des carriers. Des murets y étaient élevés pour limiter les courants d'air. Depuis 1970, M. Tavernier exploite la carrière, à ciel ouvert et en galeries. Il utilisa d'abord une haveuse pour l'extraction des blocs de pierre, puis il fit réaliser en Italie une machine à exploiter, très performante, pouvant travailler dans toutes les directions. Récemment, il a mis au point une machine monolame (1ère machine originale de ce type) , appelée guillotine, qui peut trancher des blocs pouvant atteindre 2 m de hauteur. Cette machine peut être programmée pour fonctionner automatiquement la nuit, ce qui permet de débiter, tailler ou sculpter, adoucir et polir la pierre dans la journée. Le travail s'effectue essentiellement à l'air libre mais il se fait de plus en plus sous un premier atelier couvert. Un second est en cours de construction afin de rendre les opérations moins pénibles pendant l'hiver. Deux autres carrières à Frontenac et à Saint-Macaire (33) sont exploitées par la même société qui exporte ses produits en Europe. Un bureau et un magasin d'exposition sont situés sur la R.N. 137, commune de Pugnac. Actuellement en place : haveuse à lame de 3, 40 m de longueur, monolame, débiteuse Pélecq, tour Graffenstaden, perceuse, scie, moulureuse et ciseaux de sculpture. 2 tailleurs de pierre en 1970, 10 employés en 1993.
|
description
|
Atelier de fabrication en pan de fer, essentage de tôle et parpaing de béton, tôle ondulée en couverture avec éclairage zénithal.
|
étages
|
en rez-de-chaussée
|
gros-oeuvre
|
métal ; pan de fer ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton
|
couverture (type)
|
toit à longs pans
|
couverture (matériau)
|
tôle ondulée
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
repérage du patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Kabouche Marie
|
référence
|
IA00136042
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1993
|
date versement
|
1997/01/10
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
|
|