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Réponse n° 102

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel de négociant et industriel dit Bergis-Lacaze ou ancienne teinturerie Bergis puis presbytère de Saint-Orens
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
lieu-dit Villebourbon (faubourg de)
adresse 20 rue du Général-Sarrail
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; atelier de fabrication ; portail ; escalier
époque de construction limite 17e siècle 18e siècle (?) ; 18e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Cet hôtel est le résultat de la réunion de deux édifices en 1750 : celle de Marc Coffigal qui était une maison avec teinturerie et celle d'Urbain Bergis marchand teinturier. Cependant, la façade est encore dans le goût du 17e siècle. Au 20e siècle, l'hôtel servait de presbytère à la paroisse de Saint-Orens. Les ouvertures en rez-de-chaussée sont modernisées pour y abriter des commerces.
description L'immeuble reprend la disposition habituelle des édifices construits le long du quai de Villebourbon. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade sur la rue du général Sarrail et donne de l'autre côté sur le quai. Il se compose de quatre corps de bâtiment encadrant une cour. La façade, côté rue du général Sarrail comporte quatre niveaux d'élévation. Le rez-de-chaussée est percé de trois ouvertures. Au centre, s'ouvre la porte cochère encadrée par des pilastres doriques à bossages. Une corniche couronne l'ensemble. Les deux autres ouvertures correspondent à des commerces. Les premiers et deuxièmes étages sont percés cinq baies surbaissées couronnées par des petites corniches. Les appuis des fenêtres du premier étage sont en pierre tandis que ceux du deuxième L'étage attique ne possède que quatre petites fenêtres surbaissées. La façade est enduite, mais un jeu de moulurations forme un quadrillage. Un ou deux cordons séparent chaque niveau de l'élévation, passent sur les corniches des fenêtres ou sur leurs appuis et marquent ainsi l'horizontalité de la façade. La verticalité de celle-ci est également accentuée par la prolongation des encadrements des fenêtres par d'autres cordons. Les aplombs des baies du deuxième étage sont ornés de tables ovales en brique apparentes. Un long passage voûté en berceau permet de rejoindre la cour de l'hôtel. Tout le long de ce passage, un soubassement en béton imite le bossage en table. La cour est carrée, fermée par deux ailes en retour et le bâtiment du fond. Deux escaliers desservent les étages. L'escalier principal est à balustres de bois, il est à droite du passage voûté. L'escalier de service, plus étroit dessert la terrasse aménagée au dessus du corps de logis en fond de cour. Chaque niveau du corps fermant sur la rue est percé de deux grandes fenêtres rectangulaires par niveau, seules les fenêtres des combles sont surbaissées et petites. Sur les ailes s'ouvrent également deux fenêtres par niveau. Les niveaux sont soulignés par des cordons, la corniche sommitale comporte un rang de denticules. Côté quai, la façade est plus basse que le corps sur rue, elle est maintenue par un contrefort. Le rez-de-chaussée présentait trois ouvertures. Une a été conservée, l'autre agrandie pour être transformer en sortie de garage, la troisième (la plus à droite) a été murée. A l'interieur se trouvent des salles voûtées. Ce rez-de-chaussée possède un entresol percé de trois fenêtres surbaissées munies de barreaux. A l'étage (qui correspond au rez-de-chaussée en fond de cour) s'ouvrent quatre fenêtres également surbaissées. Au-dessus s'étend une terrasse. De petits murets et des grilles en fonte forment le garde-corps. Les murs des ailes sont percés d'une seule fenêtre surbaissée par niveau. L'édifice s'étend également au-dessus de la ruelle liant le quai à la rue, on y remarque la présence d'une petite échauguette percée d'une ouverture en losange.
élévation élévation ordonnancée sans travées
étages sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; entresol ; 3 étages carrés
gros-oeuvre brique ; enduit
couverture (type) terrasse ; toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte en berceau ; voûte d'ogives
décor fonderie
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé ; site inscrit ; abords d'un monument historique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100211
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Montauban) :AIRE )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0