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Réponse n° 108

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel de négociant dit Vialètes puis Vialètes d'Aignan puis Dagrand
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
lieu-dit Villebourbon (faubourg de)
adresse 34 rue du Général-Sarrail
dénomination hôtel
parties non étudiées atelier de fabrication ; portail ; escalier
éléments remarquables cheminée ; escalier ; atelier de fabrication
époque de construction 2e quart 17e siècle
année 1630
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Comme les hôtels de Solinhac et de Pelleport, l'hôtel Vialettes (ou Vialètes) serait construit à la demande d'Etienne Vialettes, un riche marchand, sur les ruines de l'ancienne église de Saint-Orens et son cimetière. En 1631, l'hôtel de Vialettes et celui de Solinhac sont déjà construits. En 1753, la famille Vialettes d'Aignan fondent dans cet hôtel la Manufacture de Cadis. De nos jours la cour n'existe plus. Elle reposait sur les anciens ateliers voûtés. Le bâtiment qui devait alors former un plan en U est devenu un plan rectangulaire. Le cadastre napoléonien (1827) mentionne la présence d'un parterre, la façade était donc en retrait par rapport à la façade actuelle. Mais après les travaux d'alignement du quai au cours du 19e siècle, la façade est profondément modifiée. Une loggia et des terrasses sont alors crées. Deux arcades de l'aile Nord sont alors murées car elles devenaient vraisemblablement un vis-à-vis génant vers la terrasse de l'hôtel voisin.
description L'immeuble reprend la disposition habituelle des édifices construits le long du quai de Villebourbon. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade sur la rue du général Sarrail et donne de l'autre côté sur le quai. Côté rue, la façade s'élève sur trois niveaux. Elle est enduite à l'exception des encadrements des ouvertures et des jeux de mouluration. Au rez-de-chaussée s'ouvre une large porte cochère et cinq petites fenêtres rectangulaires. Un cordon sépare le rez-de-chaussée du premier étage et passe au niveau de la corniche sommant la porte cochère. L'étage est éclairé par sept fenêtres surmontées de frontons alternativement triangulaires et semi-circulaires. Les fenêtres des deux extrémités de la façade sont plus étroites. Un cordon longe la façade au niveau des appuies des fenêtres. Le premier et le deuxième étage sont également séparés par un cordon. Le deuxième étage est percé lui aussi de sept fenêtres rectangulaire. La corniche sommitale est ornée d'un rang de denticules. Des tables de brique en légère saillie marque les travées de la façade. Elles forment des bandeaux verticaux non interrompus sur la façade enduite. On note l'absence de cour intérieure dans cet édifice. Côté quai, la vue d'ensemble permet de constater que l'édifice se composait de deux ailes en retour (au Sud et au Nord). Entre ces deux constructions se trouvait vraisemblablement la cour d'origine aujourd'hui une véranda sur deux niveaux a comblé l'espace. Le rez-de-chaussée est percé de deux grandes ouvertures faisant office de sortie de garage et de trois petites fenêtres alongées et cintrées. Au-dessus et sur toute l'horizontalité de la façade se développe une loggia soutenue par des colonnettes. Sur le niveau supérieur s'étend une longue terrasse. Au niveau du troisième étage, deux autres terrasses occupent les toits de la véranda et de l'aile Nord. Les combles sont visibles côté quai car percés par des occuli. L'aile Sud possède des combles à surcroit percés d'une lucarne.
élévation élévation ordonnancée sans travées
étages sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble ; comble à surcroît
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
gros-oeuvre brique ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; terrasse
couverture (matériau) tuile creuse
décor ferronnerie ; fonderie ; décor stuqué (étudié dans la base Palissy)
représentation fronton ; balustre ; colonne ; ornement à forme géométrique
  Frontons triangulaires et semi-circulaires au premier étage. Sous l'appui des fenêtres sont placés des tables moulurées en brique apparente. Des denticules ornent la corniche sommitale.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé ; site inscrit ; abords d'un monument historique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100212
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Montauban) :AIRE )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0