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Réponse n° 142

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel Rapin-Thoyras puis de Maleville
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
lieu-dit Mandoune
adresse 24 rue Léon de Maleville ; 49 rue de la Mandoune
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; communs ; jardin d'agrément ; escalier indépendant
époque de construction 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle ; 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Maleville Léon de (habitant célèbre) ; Antoine de Rapin-Thoyras (personnage célèbre)
historique Cet édifice est considéré comme la demeure d'Antoine de Rapin, seigneur de Thoyras, nommé Gouverneur de Montauban en 1569. Comme tous les édifices de la rue Léon-de-Maleville, celui-ci s'élève sur l'emplacement des anciennes fortifications. Les façades sur rue et cour datent probablement du 17e siècle mais ont été modifiées au cours du 18e siècle. Certaines baies présentent encore des bords chanfreinées et l'entrée de l'escalier principal est en anse-de-panier ce qui peut indiquer un état 17e. Sur le cadastre napoléonien (daté autour de 1827) on remarque que les corps de logis du fond de cour et sur rue constituent deux propriétés différentes. La parcelle a été divisée probablement au début du 19e siècle. Un escalier a été ajouté au cours de ce siècle au fond du corps de logis sud-est. En observant la façade sur rue, on remarque la présence d'un ancien portail condamné puis transformé en fenêtre. Dans l'appartement aménagé en rez-de-chaussée, un arc, placé dans l'axe du portail indique peut-être l'existence d'un passage voûté. Peut-être qu'il s'agissait d'un passage menant directement aux écuries. Au 19e siècle l'édifice est acheté avec l'immeuble voisin (n°20) par Léon de Maleville. Il réunit les deux demeures pour en faire une habitation unique. Après 1827, les façades sur rue des deux édifices sont alors harmonisées par un décor à bossages aux extrémités. Côté Madoune sont dressées de petites tourelles qui semblent correspondre à un aménagement du 19e siècle. D'après la nature des encadrements des baies, côté rue et Mandoune (briquettes), l'édifice a subit une rénovation dans les courants des années 60 ou 70. Les deux tourelles donnant sur la Mandoune sont reliées par un balcon probablement construit à la fin des années 70 ou début 80.
description L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il se compose de trois corps de bâtiment. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade rue Léon de Maleville et domine de l'autre côté le ravin de la Mandoune. La façade donnant sur la rue Léon de Maleville se compose de trois niveaux. A l'extrême gauche du rez-de-chaussée s'ouvre une porte en arc segmentaire encadrée de pilastres doriques aux fûts évidés. Ils soutiennent un entablement orné d'une frise et d'une large corniche à modillons. Quatre autres baies s'ouvrent à ce niveau. L'une d'entre elles est cintrée et décorée d'une agrafe. Les autres baies sont rectangulaires. Les quatre ouvertures des étages sont également rectangulaires. Les deux extrémités de la façade sont traitées en bossage. Un passage permet d'accèder à la cour. Un premier escalier en charpente dessert les étages du corps sur rue et est éclairé par de grandes ouvertures. En fond de cour s'élève un bâtiment sur quatre niveau percé chacun de deux fenêtres. Une aile en retour abrite un escalier en pierre et rampe en fer forgé. Un tour est accolée à cette aile. On entre dans la cage d'escalier par une ouverture en anse de panier. Les baies du premier étage sont cintrées et ornées d'une agrafe. Les fenêtres des niveaux supérieurs sont rectangulaires et carrées. Un escalier rejoint les sous-sols et le jardin en terrasse. Un passage dans le bâtiment Nord-Est permet de communiquer avec l'hôtel voisin. La façade est visible de la cour de celui-ci. On remarque les traces de trois grandes ouvertures cintrées en rez-de-chaussée qui peuvent correspondre à des écuries ou remises. Côté Mandoune, le jardin en terrasse est maintenu par un mur de soutènement. Sous le jardin, des salles voûtées abritent des commerces. En avant corps et donnant sur le jardin, s'élèvent deux petites tourelles carrées sur lequelles se développent de petites terrasses protégées par des balustrades. Une autre terrasse, ajoutée au 20e siècle relie aujourd'hui les deux tours. La tour Est abrite un escalier suspendu en pierre, son accès est condamné. La façade est enduite excepté les piédroits des fenêtres. La façade comporte cinq ouvertures par niveau, chacune est agrémentées d'un garde-corps aux formes géométriques.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier isolé ; escalier hors-oeuvre
gros-oeuvre brique ; enduit
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
décor céramique ; décor stuqué
représentation vase ; étoile ; ornement à forme géométrique ; ornement à forme architecturale ; gland ; agrafe
  Vases sur les tourelles de la façade donnant sur la Mandoune. Une frise court sur l'entablement de la porte d'entrée, elle se compose d'une alternance de formes géométriques, d'étoiles et de triglyphes à gouttes. La rampe en fer forgé de l'escalier est formée de volutes. Dans la cage d'escalier, dans le corps de logis sur rue, le plafond est ornée d'une frise de modillons. Une rosace orne le plafond de la cage de l'escalier principal.
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé ; abords d'un monument historique
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100218
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2009
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
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Requête ((Montauban) :AIRE )
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