Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 186

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel de négociant dit de Saint-Sardos puis hôtel de Caumont-Laforce ou hôtel de Laforce ou hôtel de Lafreté ou hôtel Lacaze
localisation Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
aire d'étude Montauban
lieu-dit Moustier (faubourg du)
adresse 74 faubourg du Moustier ; 11 allées de Mortarieu ; 13 allées de Mortarieu ; 13 Bis allées de Mortarieu
destinations successives bureau d'entreprise
dénomination hôtel
parties non étudiées jardin ; cour ; portail ; escalier
époque de construction 1er quart 18e siècle ; milieu 19e siècle
année 1704
auteur(s) Cotin (architecte)
personnalité(s) Rigail de Lastours François (personnage célèbre)
historique D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, l'hôtel est construit à la demande de monsieur de Saint-Sardos en 1704. Il est construit par l'architecte communal Totin (ou Cotin selon les sources) qui devra suivre le plan que la ville veut lui donner. En effet, cet hôtel est élevé dans un but d'embellissement de la ville. Les Consuls souhaitent embellir la promenade des Carmes. En 1746, la maison mesure 180 cannes et un jardin et patus de 6 coups. En 1767, l'hôtel possède divers appartements, caves, cour, écurie, grange, jardin et d'autres édifices qui font face à la promenade des Cordeliers. A partir de 1832, l'hôtel est divisé par la famille Nompar de Caumont et vendu en partie à Paul Thomas de Viçose (partie gauche de l'édifice avec jardin) et de l'autre à Jean-Dominique Rigail de Lastours (partie droite comprenant la grande cour et faisant angle sur le faubourg du Moustier). A cette occasion, les portes donnant sur la cour, la cuisine et un petit escalier sont murées. Le grand escalier à double révolution est démoli. Un corps de bâtiment a été rajouté au cours du 19e siècle sur le flanc gauche de l'edifice et a permis de créer une seconde entrée, indépendante de l'entrée initiale. La fontaine, visible dans la grande cour, est également construite au 19e siècle pour diviser les deux propriétés.
description L'hôtel occupe une large parcelle à l'angle du faubourg du Moustier et des allées de Mortarieu (ancienne promenade des Cordeliers). A l'origine le jardin s'étendait jusqu'à l'enclos des Cordeliers (actuel Institut Saint-Ursule). Le corps de logis principal donne sur les allées de Mortarieu. Les trois niveaux de l'élévation sont percés de neuf ouvertures. Le centre de la composition est marquée, en rez-de-chaussée, par une porte cochère rectangulaire en avant-corps couronnée d'un entablement et d'une large corniche. Dans le même alignement, une grande fenêtre en plein-cintre marque la composition centrale. Le deuxième étage est aussi marqué en son centre par une grande fenêtre. Chaque extrémité de la façade de l'hôtel est couronnée d'un fronton triangulaire orné de denticules. Les fenêtres du premier étage des pavillons sont également cintrées. La façade donnant sur le faubourg du Moustier présente quatre travées de fenêtres. Un fronton couronne les deux premières travées de gauche. Une seconde entrée dans un avant-corps aux angles concaves est ornée d'un décor de pilastres ioniques. L'entrée est réhaussée d'un tympan de style Louis XV. Au premier étage, juste au dessus de la porte, un balcon au garde-corps du même style surmonte l'ensemble. Les niveaux de l'hôtel sont délimités par des cordons moulurés. La façade est couronnée d'une corniche à rangs de denticules . A l'intérieur s'étend une vaste cour rectangulaire. Dans l'aile droite subsiste un bel escalier du 18e siècle. Sur la gauche se trouve une ancienne fontaine composée d'une niche en plein-cintre encadrée par deux pilastres corinthiens jumelés. Pour accéder à l'aile gauche de l'hôtel, il faut entrer par un bâtiment à terrasses (n°11) qui résulte de la division en deux propriétés. A l'intérieur se trouvent une seconde cour et un escalier du 19e siècle.
plan plan régulier en U
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; 3 étages carrés
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier droit
gros-oeuvre brique ; bossage ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; terrasse ; toit à longs pans brisés
couverture (matériau) tuile creuse
décor ferronnerie ; décor stuqué ; sculpture (étudié dans la base Palissy)
représentation acanthe ; ordre ionique ; ordre corinthien ; pilastre ; scène mythologique ; mufle : lion ; agrafe ; figure mythologique
  Au centre de la fontaine est placée une vasque en pierre et au-dessus une tête de lion en terre cuite par laquelle devait d'écouler l'eau. Un élément décoratif devait se trouver juste au-dessus de la vasque mais a disparu (ou s'agit-il de l'ancien emplacement de la tête du lion qui a été placée plus haut). Au-dessus des pilastres corinthiens, deux panneaux représentent des muses, l'une jouant de l'aulos, l'autre de la lyre. On remarque la présence d'anciens décors de pilastres ioniques dans le passage. Au premier étage, dans l'espace situé à l'angle droit de l'hôtel, se trouve un salon orné d'un décor antiquisant en carton-pierre du 19e siècle. Les modèles proviennent de la manufacture d'ornements en série de Joseph Beunat. Côté rue du Moustier se trouve un balcon en fer forgé de style Louis XIV.
propriété propriété de la commune ; propriété privée
site protégé secteur sauvegardé
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Gerber Sarah
référence IA82100203
  © Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
enquête 2008
date versement 2016/10/04
date mise à jour 2016/10/07
dossier en ligne
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-257]

101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200

Requête ((Montauban) :AIRE )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0